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Société

La Fédération Française de Rugby cède au délire transgenre

La pression culturelle LGBT sur la société française est immense. Il n’y a absolument aucun débat démocratique sur la question, aucun élan populaire (et pour cause), mais une minorité de grands bourgeois imposant leurs vues délirantes à la société.

Dernier exemple en date, la Fédération française de rugby qui prend une décision unilatérale en faveur des « trans », de surcroît avec un ton condescendant envers la population accusée d’exercer une « pression sociale » à leur égard.

Le communiqué de la FFR reprend tout le verbiage LGBT pour expliquer que, dorénavant, des hommes ont le droit de s’incruster dans les compétitions féminines, sous prétexte qu’ils mutilent leur organisme avec des hormones et affirment avoir une « identité » de femme.

C’est une véritable insulte au sport féminin, et il sera du devoir de toute personne véritablement de gauche que de soutenir les sportives défendant leur sport contre ce genre d’offensive masculine. Précisons par ailleurs, comme évoqué dans un article récemment (« sur la domination des athlètes «trans» dans le sport féminin »), qu’un traitement hormonal, aussi brutal et contre-nature soit-il, ne permet aucunement à un homme de ressembler à une femme. Les différences physiologiques entre les femmes et les hommes sont bien plus complexes qu’un simple dosage hormonal.

Voici ce communiqué, qui est une première historique en France reflétant une vaste offensive du turbo-capitalisme :

« La FFR s’engage pour l’inclusion des trans-identitaires dans le rugby

La FFR, grâce au vote à l’unanimité de son Comité Directeur, est honorée de valider l’inclusion des Trans Identitaire (TI) au sein de ses compétitions officielles à partir de la saison prochaine. 

Le 9 octobre 2020, World Rugby, après la décision du CIO, WA et de l’IAF d’être plus respectueux des TI en les autorisant, sous certaines conditions prescriptives médicales et administratives, à pratiquer un sport officiellement, a pris conscience de l’extrême difficulté pour les TI de pratiquer le rugby. Mais après avoir confié à une commission médicale le soin de connaitre les tenants et les aboutissants pour une pratique de compétition, World Rugby a choisi de ne pas la conseiller aux fédérations sans pour autant l’interdire. De fait chaque fédération est libre ou non de l’accepter.

La CADET (Commission Anti-Discriminations et Egalite de Traitement), composée de personnes reconnues et avisées à toutes les problématiques discriminatoires a étudié, en toute objectivité, si la FFR devait aussi ouvrir les portes des vestiaires à ces passionné(es)s de rugby mais qui, écrasé(es)s par la pression sociale n’osent, ni entreprendre une démarche risquée car non encadrée. 

Afin que la pratique du rugby s’effectue équitablement, et sans risque, le Comité Directeur de la FFR a validé les préconisations proposées par la CADET pour les l’inclusion des TI, transsexuels et transgenres :

  • Les transsexuels, réassigné(e)s physiquement et reconnu(e)s dans leur sexe actuel peuvent évoluer dans toutes les compétitions officielles organisées par la FFR, dans la catégorie du sexe administratif, sans aucune condition préalable.
  • Les transgenres (TG), non opéré(e)s pourront évoluer dans toutes les compétitions officielles organisées par la FFR aux conditions suivantes ;
    • Ils et elles doivent être reconnus administrativement dans leur nouveau sexe (h/f et f/h) par l’autorité civile de leur pays.
    • Les TG (h/f) doivent attester qu’ils suivent un traitement hormonal depuis, à minima 12 mois.
    • Les TG (h/f) ne doivent pas dépasser le seuil de 5 nanomole/Litre du taux de testostérone. Aucune restriction pour les TG (f/h).
  • Une commission adéquate (CADET ou spécifique) étudie chaque cas dans les délais de 2 mois pour valider l’iniquité des gabarits dépassant la norme médiane et dans un esprit d’inclusion et d’objectivité se prononce à la majorité des 2/3.
  • La CADET désignera un référent pour soutenir le suivi et l’intégration des joueurs et joueuses qui rentrent dans ce cadre compétitif (exemple gestion des vestiaires, etc..

Pour la Journée mondiale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie, célébrée dans 70 pays du monde, qui consacre que le principe d’égalité de traitement est un droit fondamental pour tout citoyen, la FFR est honorée de valider l’inclusion des TI au sein de ses compétitions officielles. La FFR est heureuse et fière d’accueillir, sans distinction de race, de religion, de sexe et désormais de genre, officiellement, celles et ceux qui comme nous sont unis par une même passion, le jeu de rugby.

À deux ans de la Coupe du Monde en France, elle envoie un signe bienveillant et résolu, pour que le respect des minorités soit un droit irréfragable dans notre sport.

Jean-Bernard Moles, président de la CADET : « Cette inclusion dans les règlements de la FFR est une avancée unique et majeure qui, j’espère, sera suivie par d’autres fédérations. La lutte pour extirper la communauté LGBT+ de la secrétude est essentielle, mais désormais il faut la gagner. C’est ce que nous avons fait avec cette réglementation pour les trans-identitaires, mais nous allons continuer, sans relâche avec, dès la rentrée, une vaste campagne sur le ;  » No, Chut « , le  » Coming in « ,  pour faire admettre à tous qu’une personne homosexuelle ne doit plus avoir à dissimuler son orientation sexuelle. L’Intégration tant qu’il ou elle joue est l’objectif, la révélation une fois les crampons raccrochés est un aveu d’échec pour nos fédérations. »

Serge Simon, vice-président de le FFR : « Le rugby est un sport inclusif, de partage, sans distinction de sexe, de genre, d’origine, de religion. La FFR est intraitable contre toute forme de discrimination et œuvre au quotidien pour que chacun puisse exercer sans contrainte son libre-arbitre dans le rugbyEn effet il est important de permettre à tous nos licenciés de pratiquer leur passion dans le respect des droits de chacun.»

Composition de la CADET (Commission anti-discriminations et égalité de traitement) : Jean-Bernard Moles ( Docteur en Sciences des Sports), Serge Simon (Vice-président de la FFR), Laetitia Pachoud (vice-présidente de la FFR en charge des solidarités) Patrick Vignal (Membre de la commission sport à l’Assemblée Nationale),  Rachel Khan (ancienne athlète de haut-niveau, Chargée des sports à la LICRA),  Sandra Forgues (ancienne championne olympique et du monde de canoë-kayak, conférencière sur la transidentité), Laurent Delmon (ancien joueur et arbitre FFR, chargé de la lutte contre toutes les discriminations au sein des établissements publics), Hussein Bourghi (Vice-Président de la commission au Sénat sur l’aide aux victimes  d’agression et de discriminations), Denis Cahenzli (Président du club de rugby d’Aulnay), Anne Ghiles, (entraineur Le Bouscat féminin XV) »

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Politique

La Droite est en train de tout écraser en France

La vaine agitation syndicale et d’ultra-gauche ne doit pas masquer les faits.

Sur le terrain des idées, de l’opinion publique, de la culture… la Droite est train de démolir la Gauche. La raison en est simple : la Gauche s’est subordonnée au courant libéral libertaire, post-moderne, capitaliste moderniste… Bref en Parti Démocrate américain. Impossible de faire le poids par conséquent face à une Droite usant de la démagogie civilisationnelle.

Beaucoup de gens se font des illusions encore malheureusement sur la situation, parce qu’ils sont pris dans une agitation bruyante mais stérile, que ce soit du type syndical ou d’ultra-gauche. Pourtant, il est évident que 99 % des gens ne sont pas touchés par tout ça. Pareil pour les gilets jaunes, qui numériquement ont été ultra-minoritaires tout au long de leur parcours, pour ne pas dire totalement marginaux : c’est la casse et les médias qui les ont fait exister.

S’il n’y avait pas eu les gilets jaunes d’ailleurs, la Gauche aurait pu sans doute fait quelque chose. Mais ce mouvement populiste a déversé ses pratiques absurdes et mélangés avec le syndicalisme et le pittoresque d’ultra-gauche, cela ne pouvait qu’aboutir à rien.

Nous voilà donc sur la défensive totale face à une Droite conquérante, fonctionnant tellement bien que Marine Le Pen n’a simplement pas à dire quoi que ce soit pour gagner des points. Les choses tournent mal d’elles-mêmes, comme entraînées par la crise.

La Droite est en train de tout écraser en France. Elle gagne des positions à tous les niveaux ; elle seule apparaît comme crédible, au niveau des défis. Elle dispose même d’un luxe énorme : celle d’exister dans plusieurs partis, tels le RN et LR, permettant ainsi d’ouvrir la perspective d’une « recomposition », attirant ainsi tous les opportunismes.

Au moment où la Droite va se restructurer avant les présidentielles, il va y avoir un immense appel d’air, avec pratiquement l’idée de faire un 1981 à l’envers, voire un mai 1968 à l’envers, voire un nouveau 1958.

Aussi est-il nécessaire de rappeler qu’une bataille difficile s’annonce : celle pour le barrage à l’extrême-Droite en 2022, à tout prix. On sait déjà qu’une partie importante des gens de gauche a basculé dans le nihilisme, refusant par avance de voter par exemple pour Emmanuel Macron face à Marine Le Pen, arguant que cela ne peut pas être pire, etc.

Tout cela est le prix à payer pour la liquidation de la Gauche historique. Les gens de gauche ne savent plus ce qu’est le fascisme. Ils ne savent de toutes façons plus grand-chose, ayant été lessivés par le capitalisme. Quand on pense que des gens de gauche pensent que sont une bonne chose l’écriture inclusive, l’appel à la migration et à la fuite des cerveaux, la PMA voire la GPA, le fait de prendre des drogues, la prostitution (censée être un « travail sexuel »)… On a compris le problème.

Pour cette raison, la bataille sera ardue. L’ultra-gauche jouera, à son habitude, le rôle de cinquième colonne au service du triomphe de la Réaction. Mais il y a en France une grande tradition d’opposition à l’extrême-Droite. Et le fait que cette extrême-Droite s’insère dans une Droite réaffirmée peut relancer la construction de la Gauche, avec un retour aux fondamentaux du mouvement ouvrier.

Tout cela sera plein de détours, d’amertumes et de défaites, c’est tout simplement évident. Mais vu de là d’où on part, n’importe quel processus de construction est salutaire !

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Politique

La Droite lance une nouvelle pétition pour capter la colère des policiers

C’est un dispositif de plus pour la conquête du pouvoir par la Droite.

La Droite conservatrice mène une grande agitation politique et culturelle en France. Après deux tribunes militaires, elle tente maintenant de capter la colère des policiers avec une tribune signée par 93 policiers retraités. Elle s’inscrit dans la continuité des tribunes militaires précédentes et entend amener les policiers vers les militaires, malgré l’opposition historique et fondamentale entre ces deux fonctions.

On retrouve parmi les signataires de nombreux commissaires et commandants, et même un contrôleur général, soit l’une des plus hautes possibilités d’avancement et de responsabilité dans la police, avec un poste dépendant directement du gouvernement.

La liste des signataires est bien sûr donnée dans l’ordre hiérarchique et le discours est typique de la Droite et des cadres militaires. Il ne s’agit pas d’appeler à un sursaut démocratique pour affirmer l’ordre populaire, mais au contraire d’agiter le romantisme passéiste (« enclaves où l’on vivait jadis côte à côte ») et nationaliste (« faire respecter les valeurs de la France », « appel au sursaut national »).

Gageons que la base policière en France ne soit pas dupe, qu’elle préfère rester tournée vers le peuple et les valeurs démocratiques plutôt que vers une clique de grands bourgeois appelant au coup de force. Gageons que les policiers à la base, dont la colère est indéniable et tout à fait légitime, défendent fermement leur caractère civil et la nature démocratique de leur fonction, contre les tentatives de les aspirer vers l’armée et l’autoritarisme anti-populaire.

Voici la tribune qui, si elle n’est peut-être pas historique dans le sens où ce n’est probablement qu’un jalon dans toute une séquence politique, est en tous cas un bon marqueur du panorama actuel en France.

« SECURITE POUR NOS FORCES DE L’ORDRE ET NOS CITOYENS – IL N’Y A PAS DE LIBERTES SANS SECURITE

Monsieur le Président de la République,

Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement,

Mesdames et Messieurs les Parlementaires

Conscients de vos prérogatives constitutionnelles et de vos obligations, nous vous demandons solennellement de tout mettre en œuvre pour mettre fin à la situation gravissime que traverse la France en matière de sécurité et de tranquillité publique.

Aujourd’hui l’autorité de l’État est battue en brèche par des minorités violentes. Les lois ne sont plus appliquées dans les territoires perdus de la République.

Or, les policiers et les gendarmes sont les gardiens de la paix et les protecteurs de nos institutions. Ils sont la clé de voûte de toutes nos libertés. Sans sécurité, il n’y a point de libertés.

La multiplication des attentats et des agressions violentes dirigées contre nos gardiens de la paix publique démontrent un refus de nos valeurs républicaines, de nos coutumes et de notre modèle de société dans des pans entiers de notre nation. Le meurtre sauvage à Avignon d’un de nos policiers gardiens de la paix en est la tragique illustration.

Les attaques de commissariats, à force ouverte, par des hordes d’individus armés et cagoulés se propagent sur notre territoire en toute impunité, les violences aux personnes se répandent jusque dans l’intimité des résidences familiales et la seule réponse à ces crimes contre les forces de l’ordre réside dans des incantations compassionnelles qui demeurent sans effet sur le quotidien des Français.

Comme l’a souligné un ministre de l’Intérieur en quittant son poste, le pays s’est fragmenté en enclaves où l’on vivait jadis côte à côte et où l’on vit désormais face à face. Un face à face qui nourrit le communautarisme et menace la paix civile.

Comme les deux fonctionnaires lâchement assassinés récemment, nous avons contribué à combattre sans relâche la criminalité et à rétablir l’ordre public durant des décennies.

Le ministre de l’Intérieur a déclaré à Avignon que les forces de l’ordre devaient mener une « guerre » sans merci contre les trafiquants de stupéfiants et d’armes, et que les policiers étaient des « soldats ».

Certes, mais des soldats désarmés sont de simples cibles. Voilà pourquoi il convient de les réarmer matériellement, moralement et juridiquement pour leur permettre de mener à bien leurs missions sans risquer leur vie à tous les coins de rue.

Les policiers se heurtent aujourd’hui à l’hostilité d’une partie de la population et de certains politiciens dévoyés, ils doivent se justifier en permanence devant leur hiérarchie, les magistrats, les préfets et s’incliner devant le tribunal de l’opinion publique.

Il est temps de prendre des mesures efficaces pour reconquérir notre propre pays et rétablir l’autorité de l’État partout où elle est défaillante.

Il est temps de faire respecter les valeurs de la France et de ne plus accepter l’inacceptable.

Il est temps de réagir.

Les policiers et gendarmes ont déjà payé un lourd tribut en vies humaines et en blessures irrémédiables : la peur doit changer de camp.

Les familles des policiers et gendarmes doivent être protégées et les policiers doivent retrouver leur fierté d’exercer le plus noble métier qui soit : celui de protéger les citoyens et de les défendre.

La réponse pénale doit être adaptée de telle manière que les condamnations soient réellement exécutées et à la hauteur des forfaits commis.

L’urgence commande également de contrôler l’immigration clandestine qui gangrène de nombreux quartiers et contribue à alimenter désordre et délinquance.

L’anarchie est partout quand la responsabilité n’est nulle part.

La France ne doit pas basculer dans le chaos. La police française ne peut pas tolérer que demain les forces armées la remplacent pour éviter une guerre civile.

Nous formons le vœu que notre appel au sursaut national soit entendu par les pouvoirs publics et nous joignons nos voix à celles de nos camarades militaires qui se sont exprimés en premier.

Les défis à venir sont cruciaux. Nous sommes déterminés à aider nos collègues en activité à faire face et à recouvrer leur considération perdu

Liste des 93 policiers retraités honoraires signataires

Contrôleur général Alain Deschamps

Commissaire Général Éric Battesti

Commissaire Divisionnaire Claude Dupont

Commissaire Divisionnaire Gérard De Fabritus

Commissaire Divisionnaire Gilles Le Cam

Commissaire Divisionnaire Joël Balaud

Commissaire Principal Henri Coulon

Commissaire Principal Pierre Chassagne

Commandant Divisionnaire Robert Canamas

Commandant de Police Henri Bozetto

Commandant de police Edmond Marmorato

Commandant de Police Pierre Folacci

Commandant de Police Yves Lamacchia

Commandant de Police Serge Popof

Commandant de Police Christian Heirich

Commandant de Police Lucien Andolfatto

Commandant de Police Jean marc Maury

Commandant de Police Daniel Noël Navarro

Commandant de Police Bernard Balleste

Commandant de Police Bruno Papet

Commandant de Police Jean marc Blanc

Commandant de Police Michel Trabis

Commandant de Police Serge Craste

Commandant de Police Chantal Dreux

Commandant Antoine Houspic

Commandant de Police Didier Faureau

Commandant Patrick rouviére

Commandant Serge Francescat

Commandant Claude Fleurbe

Commandant Serge Muller

Commandant Jacques Bes

Chef inspecteur Divisionnaire Henri Sabattier

Capitaine Roger Antonelli

Capitaine Christian Battesti

Capitaine Henri Giacomelli

Capitaine Daniel Chaix

Capitaine Paul Farina

Officier de Police Henri Mazier

Secrétaire Administratif Christine N’Guyen

Major Beraudo Léon

Major Marie Pierre Dion

Major Georges Rasa

Major Nelly Antoinette

Major Didier Verne

Major Robert Paturel

Major jean pierre Petit

Major François Castellani

Major André Chopard

Major Henri Brousse

Major Daniel Fernandez

Major Michel Malibat

Major Patrick Azzarelli

Major Michel Loubière

Major Paul Miniconi

Major Michel Bonnaure

Major Michel Gentilli

Major Michel Guerero

Major Gilles Di Rosa

Major François Candotti

Major Jean Luc Chevalier

Major Patrick Bonci

Major Herve Ribaud

Major Jacques Mirabail

Major Marius Nieri

Major Simon Ferrante

Major Marcel Maunier

Major Alain Labouz

Major Pascal Molina

Major Martine Colombo

Brigadier Chef Andre Jourdan

Brigadier Chef aime Bordes

Brigadier Chef Pierre Wenger

Brigadier Chef Maurice Pesoli

Brigadier Chef Ariane Pothier

Brigadier Chef Jean marc Perrin

Enquêteur Michel Lapierre

Brigadier Jean Bernard Gaudino

Brigadier Gérard Bardi

Brigadier Jacques Domps

Brigadier Bernard Ferra

Brigadier Yves Melquiot

Brigadier Christian Salvi

Brigadier Roger Lalouette

Brigadier Serge Amato

Brigadier Rey Gil

Sous Brigadier Bernard Charpail

Sous Brigadier Thierry Jacquette

Sous Brigadier Michel Jacquet

Sous Brigadier Hubert Bottalico

Sous Brigadier Patrick Guibal

Sous Brigadier Yves Fulconis

Sous Brigadier Claude Caméra »

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Guerre

Armée: la Droite dure remet une pièce dans la machine avec une nouvelle tribune militaire

Une nouvelle tribune militaire a été publiée par le magazine de la Droite conservatrice et nationaliste Valeurs Actuelles. Il s’agissait la première fois de gradés à la retraite appelant à un éventuel coup d’État, il s’agit cette fois de militaires actifs soutenant les premiers. Il est prétendu que cela correspond à un mouvement de fond, que la tribune circulait déjà et que Valeurs Actuelles ne ferait encore une fois que relayer (tout en proposant le texte à la signature…)

L’ampleur réelle de ce mouvement de fond dans l’armée reste à déterminer. En attendant, ce qui est certain c’est qu’il existe concrètement et en pratique une démarche politico-culturelle venant de la Droite pour faire du nationalisme militaire un levier de mobilisation, et que cela a beaucoup d’écho.

Cela converge directement avec Marion Maréchal, qui s’était fait porte-parole de la première tribune disant peu ou prou la même chose qu’elle. On notera qu’elle était présente à Moscou pour les défilés du 9 mai 2021.

Cela converge aussi de manière évidente avec la mise en avant de la figure du Général Pierre de Villiers comme homme providentiel censé « redresser » le pays.

Les propos de la tribune sont d’une grande radicalité, avec l’utilisation systématique d’un « vous » abstrait pour désigner une classe politique vague, lointaine, etc. C’est une formulation typique du romantisme fasciste ou fascisant, qui se prétend « contre », qui se prétend populaire, qui prétend à un ordre nouveau. Il est aussi typique de la Droite la plus dure que ce genre de propos agressifs sur un mode viril appelant à cogner fort :

« On nous a demandé de nous en méfier pendant des mois, en nous interdisant de circuler en uniforme, en faisant de nous des victimes en puissance, sur un sol que nous sommes pourtant capables de défendre. »

Voici donc cette tribune, qui une nouvelle fois est un document d’une importance politique majeure. Il est de la responsabilité historique de la Gauche d’être à la hauteur, de prendre à bras-le-corps la lutte contre le poison nationaliste, d’organiser la mobilisation démocratique des secteurs populaires contre la tendance au coup d’État venant de l’armée et des secteurs pro-militaires.

« Monsieur le Président de la République,
Mesdames et Messieurs les ministres, parlementaires, officiers généraux, en vos grades et qualités,

On ne chante plus le septième couplet de la Marseillaise, dit « couplet des enfants ». Il est pourtant riche d’enseignements. Laissons-lui le soin de nous les prodiguer :

« Nous entrerons dans la carrière quand nos aînés n’y seront plus. Nous y trouverons leur poussière, et la trace de leurs vertus. Bien moins jaloux de leur survivre que de partager leur cercueil, nous aurons le sublime orgueil de les venger ou de les suivre »
Nos aînés, ce sont des combattants qui ont mérité qu’on les respecte. Ce sont par exemple les vieux soldats dont vous avez piétiné l’honneur ces dernières semaines. Ce sont ces milliers de serviteurs de la France, signataires d’une tribune de simple bon sens, des soldats qui ont donné leurs plus belles années pour défendre notre liberté, obéissant à vos ordres, pour faire vos guerres ou mettre en œuvre vos restrictions budgétaires, que vous avez salis alors que le peuple de France les soutenait.
Ces gens qui ont lutté contre tous les ennemis de la France, vous les avez traités de factieux alors que leur seul tort est d’aimer leur pays et de pleurer sa visible déchéance.

Dans ces conditions, c’est à nous, qui sommes récemment entrés dans la carrière, d’entrer dans l’arène pour avoir simplement l’honneur d’y dire la vérité.

Nous sommes de ce que les journaux ont nommé « la génération du feu ». Hommes et femmes, militaires en activité, de toutes les armées et de tous les grades, de toutes les sensibilités, nous aimons notre pays. Ce sont nos seuls titres de gloire. Et si nous ne pouvons pas, réglementairement, nous exprimer à visage découvert, il nous est tout aussi impossible de nous taire.

Afghanistan, Mali, Centrafrique ou ailleurs, un certain nombre d’entre nous ont connu le feu ennemi. Certains y ont laissé des camarades. Ils ont offert leur peau pour détruire l’islamisme auquel vous faites des concessions sur notre sol.

Presque tous, nous avons connu l’opération Sentinelle. Nous y avons vu de nos yeux les banlieues abandonnées, les accommodements avec la délinquance. Nous avons subi les tentatives d’instrumentalisation de plusieurs communautés religieuses, pour qui la France ne signifie rien -rien qu’un objet de sarcasmes, de mépris voire de haine.

Nous avons défilé le 14 juillet. Et cette foule bienveillante et diverse, qui nous acclamait parce que nous en sommes l’émanation, on nous a demandé de nous en méfier pendant des mois, en nous interdisant de circuler en uniforme, en faisant de nous des victimes en puissance, sur un sol que nous sommes pourtant capables de défendre.

Oui, nos aînés ont raison sur le fond de leur texte, dans sa totalité. Nous voyons la violence dans nos villes et villages. Nous voyons le communautarisme s’installer dans l’espace public, dans le débat public. Nous voyons la haine de la France et de son histoire devenir la norme.

Ce n’est peut-être pas à des militaires de dire cela, arguerez-vous. Bien au contraire : parce que nous sommes apolitiques dans nos appréciations de situation, c’est un constat professionnel que nous livrons. Car cette déchéance, nous l’avons vue dans bien des pays en crise. Elle précède l’effondrement. Elle annonce le chaos et la violence, et contrairement à ce que vous affirmez ici où là, ce chaos et cette violence ne viendront pas d’un « pronunciamento militaire » mais d’une insurrection civile.

Pour ergoter sur la forme de la tribune de nos aînés au lieu de reconnaître l’évidence de leurs constats, il faut être bien lâche. Pour invoquer un devoir de réserve mal interprété dans le but de faire taire des citoyens français, il faut être bien fourbe. Pour encourager les cadres dirigeants de l’armée à prendre position et à s’exposer, avant de les sanctionner rageusement dès qu’ils écrivent autre chose que des récits de batailles, il faut être bien pervers.
Lâcheté, fourberie, perversion : telle n’est pas notre vision de la hiérarchie.
L’armée est au contraire, par excellence, le lieu où l’on se parle vrai parce que l’on engage sa vie. C’est cette confiance en l’institution militaire que nous appelons de nos vœux.

Oui, si une guerre civile éclate, l’armée maintiendra l’ordre sur son propre sol, parce qu’on le lui demandera. C’est même la définition de la guerre civile. Personne ne peut vouloir une situation aussi terrible, nos aînés pas plus que nous, mais oui, de nouveau, la guerre civile couve en France et vous le savez parfaitement.

Le cri d’alarme de nos Anciens renvoie enfin à de plus lointains échos. Nos aînés, ce sont les résistants de 1940, que, bien souvent, des gens comme vous traitaient de factieux, et qui ont continué le combat pendant que les légalistes, transis de peur, misaient déjà sur les concessions avec le mal pour limiter les dégâts ; ce sont les poilus de 14, qui mouraient pour quelques mètres de terre, alors que vous abandonnez, sans réagir, des quartiers entiers de notre pays à la loi du plus fort; ce sont tous les morts, célèbres ou anonymes, tombés au front ou après une vie de service.

Tous nos aînés, ceux qui ont fait de notre pays ce qu’il est, qui ont dessiné son territoire, défendu sa culture, donné ou reçu des ordres dans sa langue, ont-ils combattu pour que vous laissiez la France devenir un Etat failli, qui remplace son impuissance régalienne de plus en plus patente par une tyrannie brutale contre ceux de ses serviteurs qui veulent encore l’avertir ?

Agissez, Mesdames et Messieurs. Il ne s’agit pas, cette fois,  d’émotion sur commande, de formules toutes faites ou de médiatisation. Il ne s’agit pas de prolonger vos mandats ou d’en conquérir d’autres. Il s’agit de la survie de notre pays, de votre pays. »

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Politique

François Mitterrand: 40 ans après le 10 mai 1981

L’élection de François Mitterrand à la présidence à la République est un important fait historique.

Il n’y a guère eu de grandes émissions ou de grandes déclarations à l’occasion des quarante ans du 10 mai 1981, même si on pouvait sentir que les différents médias auraient aimé en faire bien davantage. C’est que pour toutes les personnes au-dessus de 14 ans en mai 1981, l’élection de François Mitterrand a été un des faits les plus marquants de leur vie.

Du côté des gens de gauche, la joie était immense. Tout apparaissait comme possible. Du côté des gens de droite, c’était la fin d’un monde, puisque cela faisait 40 ans que la tête de l’État était entre leurs mains. Le désespoir des gens de droite était aussi grand que l’engouement incroyable à gauche.

Quarante après, il ne reste cependant rien de tout cela, puisque les principaux organes de l’histoire commencée en 1981 n’existe pratiquement plus. Le Parti socialiste, l’UNEF-ID, SOS racisme, le Parti Communiste Internationaliste… ne sont plus que les ombres d’eux-mêmes.

Surtout, leur patrimoine s’est dilapidé ici ou là, les gens abandonnant ou partant dans différentes carrières. Quarante après, une figure de l’époque comme Julien Dray n’a plus rien de socialiste à proposer. Jack Lang a disparu de la circulation, tout autant que Laurent Fabius ou Lionel Jospin.

Cela résulte tant d’une inscription dans les milieux aisés que d’une faillite intellectuelle. Car François Mitterrand c’est avant tout le mitterrandisme, c’est-à-dire un réel pragmatisme.

Cadre du régime de Pétain, François Mitterrand finit par rejoindre la résistance ; de centre-gauche il est devenu le principal opposant à de Gaulle, prenant la tête d’un Parti socialiste reconstitué au congrès d’Épinay en 1971. Puis il y eut l’alliance avec le PCF, pour le programme commun. Ses deux septennats ont pareillement été des coups de barre à droite, à gauche, au centre, selon les intérêts du moment et non selon une doctrine.

On arguera que ni Jean Jaurès, ni Léon Blum n’en avaient, de doctrine, justement. Mais c’est là qu’est le problème. La Gauche de tradition socialiste cherche en permanence une figure capable de conjuguer les forces du moment, sans exiger de contenu, et le résultat est connu : c’est François Hollande et l’ultra-pragmatisme.

On ne peut pas se relever d’un succès qui se caractérise par une absence de cimentation du socle. Il suffit de penser d’ailleurs à toutes ces organisations, petites ou grandes, qui décident de passer à l’action, récoltent un petit succès, puis finissent par s’effondrer, car il n’y a pas de valeurs approfondies, de pensée développée, de vision cohérente du monde. Bref, sans doctrine, on ne peut arriver à rien.

Et une doctrine, il faut du temps et de l’énergie pour en développer une. En faisant face à un isolement fort puis relatif pendant un long temps, aux moqueries des actionnistes, aux opportunistes qui préfèrent les succès rapides présentés comme ouvrant une nouvelle époque, etc.

Aussi, sans nul doute, l’avenir appartient à ceux qui mènent le travail de fond afin d’être prêt à formuler la vision du monde nécessaire quand il le faut, pas à des gens passant leur temps à « agir » on ne sait comment, on ne sait pourquoi, sans perspective prolongée ni critères évaluant leurs actes.

L’élection de François Mitterrand a donc été un fait marquant, mais sans mitterrandisme il n’en reste rien ; sans doctrine il n’y a rien.

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Société

Marche de « soutien à la police républicaine » mercredi 19 mai

Les syndicats policiers appellent à une marche de « soutien à la police républicaine » le mercredi 19 mai après un nouveau meurtre, et alors que les faits de violences et d’agressions ne cessent de se multiplier à l’égard des agents sur le terrain.

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Société

Vélo: une pétition pour changer la loi contre les «voyous sur la route»

Le cyclisme est un sport dangereux et la randonnée cycliste est un loisir dangereux. Non pas en tant que tels, mais à cause de la circulation automobile en général et du comportement de certains chauffards en particulier. L’association « mon vélo est une vie » mène un travail très approfondi d’information et de sensibilisation à ce sujet. Les récits d’accidents graves, voire de décès, sont effroyablement nombreux.

Voici une pétition lancée par l’association sur un thème très particulier : celui de gens utilisant leur voiture comme arme par destination pour s’en prendre à des cyclistes. On y apprend en effet que ceux-ci risquent moins en termes de suspension de permis qu’une personne responsable d’un accident involontaire. C’est inacceptable !

« UN « VOYOU DE LA ROUTE » PERCUTE VOLONTAIREMENT DES CYCLISTES… CHANGEONS LA LOI ! »

Le 21 avril 2021 sur la commune de Bourg en Bresse, éclatait une vive altercation entre un automobiliste et trois coureurs cyclistes en division Nationale du club de Charvieu Chavagneux Isère Cyclisme, affiliés à la Fédération Française de Cyclisme (FFC).

L’automobiliste n’hésitait pas alors à les menacer de représailles tout en appelant un ami.


Les cyclistes prenaient alors un chemin différent pour éviter toute nouvelle altercation alors que l’automobiliste continuait à les suivre. Voilà qu’un autre véhicule qui croisait les cyclistes réalisait alors une manœuvre de demi-tour pour se placer dans le même sens de circulation et pour aller in fine, se placer en manœuvre de dépassement tout en les faisant chuter.


L’automobiliste, sans aucun doute complice du premier, s’est enfuit après la chute des cyclistes. Les jeunes cyclistes ne sont pas morts, fort heureusement, mais ont été blessés physiquement et psychologiquement.


Néanmoins…

Saviez-vous qu’un automobiliste qui percute involontairement un cycliste (blessures involontaires ou homicide involontaire) risque une suspension, voir une annulation automatique de son permis de conduire en fonction des circonstances aggravantes retenues pouvant aller jusqu’à 10 ans ?
 
Alors que, contre toute attente, celui qui utilise volontairement son véhicule pour percuter un cycliste (violences aggravées avec ITT ou Violences aggravées ayant entrainées la mort sans intention de la donner) ne risque qu’une simple suspension qui ne saurait être supérieure à 5 ans.
 
La loi doit donc changer car elle est actuellement injuste, et surtout incomprise.


Il faut à minima, fixer une durée de suspension du permis pour un acte volontaire (actuellement de 5 ans) au même niveau que qu’un acte involontaire (actuellement de 10 ans).
 
Comment expliquer aux cyclistes que l’auteur de ces faits volontaires risquent moins, en terme de suspension de permis, que s’ils n’avaient pas eu l’intention de les heurter ?


L’association Mon Vélo Est Une Vie souhaite être reçue par le gouvernement et en particulier par le Garde des sceaux afin que ce dernier appuie la demande de l’association vis à vis de la modification de l’article 221-5 du code pénal sur les violences volontaires avec une arme par destination pour augmenter la suspension de permis de conduire encourue et la porter à 10 ans au plus au lieu des 5 ans.


Association « Mon Vélo Est Une Vie » – Teodoro Bartuccio, président
Relation presse : 0609046486
Commission Juridique – Michel Benezra, avocat

monveloestunevie.org

>> Pour signer la pétition, cliquez ici.

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Écologie Planète et animaux

Animal testing: deux témoignages d’employés sur la cruauté dans les laboratoires

L’expérimentation animale est une abomination. Cela n’a rien de nouveau, cela n’a rien d’inconnu. Cela fait des années que partout dans le monde des associations alertent, dénoncent, diffusent des images ou des témoignages.

Pourtant, c’est toujours le silence et l’opacité la plus totale règne face à ce qui se passe dans les laboratoires. Les animaux y sont lâchement abandonnés à leur sort par une société qui ne veut pas savoir. C’est particulièrement vrai en France. Alors il faut sans cesse dénoncer cette barbarie, et chaque témoignage est très utile.

Voici deux témoignages saisissants, recueillis par l’association Animal Testing. Personne n’a le droit de fermer les yeux à ce sujet, il faut que la société entière sache ce qui se passe… pour le refuser !

On retrouvera l’intégralité des témoignages sur le site Animal testing, ainsi qu’une pétition et un communiqué de presse.

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Politique

Tensions entre l’ultra Gauche et la CGT à Paris, Nantes et Lyon

Les manifestations syndicales du premier mai ont été marquées à Paris, Nantes et Lyon par des tensions entre l’ultra-gauche et la CGT. À Paris, le syndicat fait état de 21 blessés, dont 4 graves, après des échanges de coups et des jets de projectile. Son service d’ordre s’est retrouvé débordé en quelques secondes par des « antifas » et des gilets jaunes menant une véritable agression.

Il y a en effet beaucoup de rancœurs accumulées, qui ne demandaient qu’à exploser tellement la déception est grande de part et d’autre.

L’ultra-gauche en France n’est pas du tout anti-CGT, bien au contraire. Elle ne relève pas de ce qu’on a pu appeler à une époque l’autonomie ouvrière, avec une proposition communiste organisée, opposée à la CGT et au PCF (accusés tous deux d’avoir rejoint les institutions, ce qui est visible en mai 1968 ). L’ultra-gauche n’a eu ces dernières années pour seule « ligne » politique que l’accompagnement de la CGT justement, en s’imaginant pouvoir la déborder par la sur-enchère « radicale » et populiste. C’est précisément la raison pour laquelle l’ultra-gauche se rend systématiquement aux rassemblements syndicaux, sans capacité d’initiative pour organiser ses propres démonstrations, sa propre actualité.

De son côté, la CGT, de par son fond syndicaliste-révolutionnaire, a beaucoup apprécié ces dernières années cet étalage de pseudo black-blocks, avec des ersatz de barricades et d’affrontement avec la police en fin de manifestations, ainsi que tout un discours populiste anti « violences » policières. Cela pouvait donner l’illusion qu’il se passe quelque-chose.

Seulement, cela ne mène à rien, personne en France n’en a rien à faire de tout ce cinéma. Et surtout pas les prolétaires qui tournent toujours plus le dos aux syndicats ; les élections syndicales dans les très petites entreprises, dont les résultats sont tombés à la mi-avril 2021 ont connu une participation de seulement 5,44 %. Quant à l’ultra-gauche, elle vie en vase clos et pour les gens ce ne sont que des énergumènes de plus, comme le capitalisme sait en produire à la chaîne.

Or, après l’échec vient l’amertume. D’où les reproches et les attaques, entre frères ennemis. À Paris, des « antifas » et des gilets jaunes ont donc reproché à la CGT de « collaborer » avec la police, et ont violemment attaqué.

Inversement, à Nantes et à Lyon, la CGT a dénoncé ouvertement les anarchistes venus faire leur casse habituelle et insignifiante, en leur reprochant de s’en prendre aux « travailleurs », tournant le dos à la convergence effectuée toutes ces dernières années.

C’est une fracture d’un côté comme de l’autre. C’est la fin de toute une époque mais pas dans le sens d’un dépassement : c’est celui d’un effondrement.

Et tant mieux, tellement tout ça va à l’encontre des exigences de notre époque, alors que l’humanité fait d’ores et déjà face à l’une des plus grandes crise de son histoire, qui est un mélange de crise écologique, sanitaire, sociale, économique, psychologique, et bien sûr guerrière. Construisons vite une Gauche renouvelée et largement tournée vers le peuple pour relever le drapeau rouge et la fierté ouvrière, pour faire un grand ménage face à toute cette nullité !

Voici le communiqué de la CGT concernant les événements de Paris, suivis des communiqué locaux concernant Nantes et Lyon :

« Communiqué commun de la CGT et de l’Union Régionale d’Île-de-France CGT

Samedi 1er mai, alors que les 25 000 manifestants commençaient à quitter la place de la Nation, au terme d’une manifestation massive, porteuse des revendications des travailleurs et de l’aspiration à une société plus juste, elles et ils ont été victimes d’une violence inacceptable.
Si, sur le parcours, une fois encore, le cortège a dû faire face à plusieurs interventions des forces de l’ordre totalement injustifiées, la manifestation a pu, tout de même, arriver à son terme.
C’est à ce moment qu’un important groupe d’individus dont certains se revendiquant gilets jaunes, ont fait usage d’une extrême violence à l’encontre des manifestants.
Insultes homophobes, sexistes, racistes, ont précédé des actes de vandalisations des véhicules des organisations, et, bien plus grave, la haine s’est exprimée par un déchainement de coups et de jets de projectiles.
Notre organisation, la CGT, était particulièrement ciblée.
21 blessés, dont 4 graves auxquels nous apportons tous notre soutien et notre solidarité !
Le monde du travail ne reculera pas plus devant ce type d’agressions que face aux politiques libérales menées par le gouvernement actuel, dont les lois veulent nous priver de notre liberté.
Nous appelons l’ensemble du monde du travail à se mobiliser, à rejeter toutes formes de haine qui divise les femmes et les hommes de notre pays et à renforcer avec les organisations syndicales, les luttes face aux politiques libérales au service du capitalisme.
Montreuil, le 1ermai 2021

 » QUAND LES KWAYS NOIRS SABOTENT LA JOURNEE INTERNATIONALE des droits du travail et jouent contre les travailleuses et les travailleurs.

L’an dernier le 1er mai était confiné, et cette année ce rendez-vous traditionnel était l’occasion de porter les luttes en cours, de redire la colère des salariés oubliés du plan de relance à 200 milliards, les sans-emplois, les précaires , les licenciés avec les personnels de la culture en tête Aujourd’hui à Nantes nous étions plus de 4000 masqués mais pas muselés, heureux de se retrouver enfin, entre camarades, amis, famille, jeunes et moins jeunes autours des valeurs d’internationalisme et d’humanisme.

Hélas, dans le cortège la composante autoproclamée révolutionnaire a franchi un cap inacceptable en volant littéralement le sens de cette journée, jouant la tension et le simulacre de la barricade, se rêvant communards de 1871. Pourtant ils ont oublié le sens politique de cette journée en ne permettant pas aux travailleurs de s’exprimer, en insultant et blessant même les artistes et techniciens de Graslin et donc insultant leur lutte. Un spectacle devant les marches du théâtre était prévu ainsi que des prises de parole pour une protection sociale et des services publics au service de toutes et tous. Impossible à tenir dans ces conditions.
De jeunes enfants ont été choqués, ont subi les gaz à cause de leur inconséquence. Idem pour des familles avec poussette, des personnes à mobilité réduite : c’est impardonnable.

Nous n’oublierons pas que ce 1er mai nous a été volé et nous demandons une nouvelle fois : à qui profite ces agissements contre les luttes des travailleurs ? Quelles sont les relations existantes entre les soi-disant révolutionnaires et le pouvoir en place qui les laisse agir ? En tout cas ils sont l’allié objectif du pouvoir et l’ont prouvé aujourd’hui encore. »

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Politique

Marion Maréchal, porte-parole de la tribune des militaires

Marine Le Pen avait immédiatement tenu à apporter son soutien à la tribune des militaires en les exhortant à la soutenir. Sa nièce Marion Maréchal représente toutefois davantage la tendance incarnée par cette tribune.

La tribune politique des militaires n’a pas été directement publiée par Valeurs Actuelles, mais elle a directement été relayée et mise en avant par ce média. De par le contenu général et le choix précis des mots et des concepts, il y a une corrélation évidente avec la ligne de droite dure incarnée par Valeurs Actuelles. Cette ligne, c’est précisément celle de Marion Maréchal, et inversement.

L’ancienne députée du Vaucluse, dont la rareté de la parole est savamment entretenue, s’est donc exprimée dans une émission grand public sur BFMTV pour soutenir unilatéralement les militaires jeudi 29 avril. L’objet de l’entretien ne souffrait d’aucune ambiguïté : il ne s’agissait que de cette tribune, et il a été répété en long, en large et en travers le contenu même de cette tribune, comme si elle l’avait elle-même rédigée.

Marion Maréchal a expliqué qu’il fallait donner plus souvent la parole aux militaires et que d’ailleurs leur « devoir de réserve » n’existe pas vraiment. Ce qui par ailleurs est tout à fait vrai, car il n’y a en réalité qu’un compromis de façade entre les militaires, qui ont largement les mains libres sur leur gestion interne (on parle de la « grande muette ») ainsi que sur la gestion des « opérations extérieures » (les interventions militaires à proprement dit), et le personnel politique et étatique qui a le monopole de l’expression publique sur les questions diplomatiques.

Cela permet la fiction d’une armée qui serait neutre, au service de la « République » et donc de la simple « défense » démocratique de la population, etc. Toutefois, en raison de la crise, cela ne tient plus pour la Droite la plus dure.

Une partie de la bourgeoisie française est de plus en plus enragée et excitée par la crise, économique, sociale, sanitaires, culturelle, etc. Le déclassement de la France, à la fois dans le « concert des nations » mais également en son sein même, est considérée comme une actualité toujours plus prégnante, avec le risque d’une grande explosion.

Il ne s’agit donc pas ici de symbolisme avec un appel simplement populiste à l’ordre via l’armée. Il y a concrètement un appel à l’armée comme source et force politique, contre la Démocratie. Marion Maréchal va extrêmement loin dans ce sens, en expliquant carrément qu’il faudrait profiter de l’« expérience » des militaires sur « les théâtres d’opération », c’est-à-dire le champ de bataille. C’est un positionnement on ne peut plus radical.

Il s’ouvre en France une période tout à fait nouvelle avec une Droite dure qui s’affirme, qui s’éloigne du centrisme et du libéralisme avec l’idée de cogner fort pour remettre de l’ordre et orienter le pays dans le sens du nationalisme et de l’expression militaire de la France. C’est conforme à la tendance mondiale à la guerre, à la grande bataille qui s’ouvre pour le repartage du monde.

La grande bourgeoisie française n’imagine pas rester les bras croisés alors que la Chine et les États-Unis se préparent à un grand affrontement, qu’une puissance intermédiaire comme la Russie affirme un positionnement dur, que l’Allemagne se fait de plus en plus indépendante, que la Turquie est de plus en plus agressive, etc.

La grande bourgeoisie française n’imagine pas non plus rester les bras croisés face à une probable crise économique et sociale qui pourrait être explosive et extrêmement menaçante pour elle.

L’appel à l’armée est donc un moyen de neutraliser politiquement la population en l’entraînant dans le nationalisme guerrier. Mais l’appel à l’armée est aussi un moyen de se prémunir militairement contre la population. Marion Maréchal formule cela de manière extrêmement précise et calculée, avec en arrière plan un corpus idéologique très élaboré…

Elle représente un danger immense, d’autant plus que la population est totalement désarmée politiquement et culturellement en raison de l’absence d’une véritable Gauche dans le pays pour combattre la Droite.

C’est tout l’honneur d’agauche.org que de relater avec sérieux et assiduité le parcours de Marion Maréchal depuis des années ; notre média est systématiquement une contribution de haute valeur dans la bataille démocratique et populaire, contre le nationalisme et la guerre.

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Réflexions

La guerre, la crise sanitaire, la dette… les gens croient à une force des choses magique

Prisonnier dans l’alternance du travail et de la consommation, les gens passent à côté des tendances de fond.

Alors que les services de réanimation des hôpitaux parisiens sont remplies, des centaines de jeunes se sont rassemblés au parc des Buttes-Chaumont pour boire et danser au son d’une sono amenée pour l’occasion.

C’est révélateur d’attitudes voyant la vie comme un phénomène réduite à son aspect individuel. C’est le capitalisme triomphant. Les gens ne font pas d’efforts pour ce qui sort de la consommation individuelle.

La question de la guerre pour le repartage du monde s’impose comme une évidence au vu du conflit Ukraine – Russie, du Brexit, de l’élargissement de l’OTAN, de l’affirmation chinoise. Il en va de même pour la question écologiste au regard de la nature de la crise sanitaire provoquée par les bouleversements planétaires.

Et pour la guerre comme pour l’écologie, ce qui prédomine chez les gens c’est l’apathie, l’indifférence, et même une incompréhension complète, comme si tout cela était abstrait, lointain, finalement pas vraiment réel.

Même en économie, où la dette atteint plus d’une année de richesses pour le PIB, il n’y a pas d’inquiétude, comme si tous les soucis seraient amenés à se résorber par la force des choses. Le réchauffement climatique est pareillement reconnu, mais somme toute comme un bruit de fond.

En fait la réalité est niée ou tronçonnée, elle est vue comme abstraite, la seule chose concrète étant la reproduction de la vie quotidienne. Pour les gens ce qui compte c’est de pouvoir vivre comme auparavant, à peu de choses près, en étant si possible davantage valorisé socialement.

Mais cette valorisation sociale vise à satisfaire les égos. Toute dimension collective a été liquidée par un capitalisme atomisant les gens, par une division approfondie du travail, une consommation ininterrompue dans tous les domaines de la vie, une réduction des mentalités et de la culture à un horizon borné.

De tels esprits ne sont pas en mesure de saisir les phénomènes de fond, il faut que cela s’appuie sur une certaine rupture, sur un certain décrochage. Sans ça on peut parler de ce qu’on veut, les gens passeront à compter du fond.

Que faut-il alors faire ? Accepter cet ordre des choses et rentrer dans le jeu de la superficialité, ou bien privilégier un travail de fond en considérant que la tendance à la guerre l’emporte et va modifier toute la situation, forçant les gens à s’extirper à leur marasme ?

Faut-il faire comme si de rien n’était et se retrouver piégé comme en 1914, ou assumer les enseignements historiques et affirmer les positions justes pour faire face aux défis de notre époque ?

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Guerre

Appel militaire à un éventuel coup d’État, Marine Le Pen appelle à la convergence

Voici deux documents historiques reflétant la tendance à la guerre en France, dans la mesure où c’est l’armée française qui intervient politiquement pour exiger que la société s’oriente selon ses désirs. C’est une réponse à la crise dans le sens du nationalisme et de la guerre et il est fort logique que Marine Le Pen vienne appuyer une telle orientation en les appelant à la rejoindre pour la présidentielle.

Voici cette lettre ouverte militaire, suivis de l’appel de Marine Le Pen après la (très) longue liste de signataires :

« LETTRE OUVERTE A NOS GOUVERNANTS

Monsieur le Président,

Mesdames, Messieurs du Gouvernement,

Mesdames, Messieurs les parlementaires,

L’heure est grave, la France est en péril, plusieurs dangers mortels la menacent. Nous qui, même à la retraite, restons des soldats de France, ne pouvons, dans les circonstances actuelles, demeurer indifférents au sort de notre beau pays.

Nos drapeaux tricolores ne sont pas simplement un morceau d’étoffe, ils symbolisent la tradition, à travers les âges, de ceux qui, quelles que soient leurs couleurs de peau ou leurs confessions, ont servi la France et ont donné leur vie pour elle. Sur ces drapeaux, nous trouvons en lettres d’or les mots « Honneur et Patrie ». Or notre honneur aujourd’hui tient dans la dénonciation du délitement qui frappe notre patrie.

– Délitement qui, à travers un certain antiracisme, s’affiche dans un seul but : créer sur notre sol un mal-être, voire une haine entre les communautés. Aujourd’hui certains parlent de racialisme, d’indigénisme et de théories décoloniales, mais, à travers ces termes, c’est la guerre raciale que veulent ces partisans haineux et fanatiques. Ils méprisent notre pays, ses traditions, sa culture, et veulent le voir se dissoudre en lui arrachant son passé et son histoire. Ainsi s’en prennent-ils, par le biais de statues, à d’anciennes gloires militaires et civiles en analysant des propos vieux de plusieurs siècles.

– Délitement qui, avec l’islamisme et les hordes de banlieue, entraîne le détachement de multiples parcelles de la nation pour les transformer en territoires soumis à des dogmes contraires à notre constitution. Or chaque Français, quelle que soit sa croyance ou sa non-croyance, est partout chez lui dans l’Hexagone ; il ne peut et ne doit exister aucune ville, aucun quartier où les lois de la République ne s’appliquent pas.

– Délitement car la haine prend le pas sur la fraternité lors de manifestations où le pouvoir utilise les forces de l’ordre comme agent supplétif et bouc émissaire face à des Français en gilets jaunes exprimant leurs désespoirs. Ceci alors que des individus infiltrés et encagoulés saccagent des commerces et menacent ces mêmes forces de l’ordre. Pourtant ces dernières ne font qu’appliquer les directives, parfois contradictoires, données par vous, gouvernants.

Les périls montent, la violence s’accroît de jour en jour. Qui aurait prédit il y a dix ans qu’un professeur serait un jour décapité à la sortie de son collège ? Or nous, serviteurs de la Nation, qui avons toujours été prêts à mettre notre peau au bout de notre engagement – comme l’exigeait notre état militaire, ne pouvons être devant de tels agissements, des spectateurs passifs.

Aussi ceux qui dirigent notre pays doivent impérativement trouver le courage nécessaire à l’éradication de ces dangers. Pour cela, il suffit souvent d’appliquer sans faiblesse des lois qui existent déjà. N’oubliez pas que, comme nous, une grande majorité de nos concitoyens est excédée par vos louvoiements et vos silences coupables.

Comme le disait le cardinal Mercier, primat de Belgique : « Quand la prudence est partout, le courage n’est nulle part. » Alors, Mesdames, Messieurs, assez d’atermoiements, l’heure est grave, le travail est colossal ; ne perdez pas de temps et sachez que nous sommes disposés à soutenir les politiques qui prendront en considération la sauvegarde de la nation.

Par contre, si rien n’est entrepris, le laxisme continuera à se répandre inexorablement dans la société, provoquant, au final une explosion et l’intervention de nos camarades d’active dans une mission périlleuse de protection de nos valeurs civilisationnelles et de sauvegarde de nos compatriotes sur le territoire national.

On le voit, il n’est plus temps de tergiverser sinon, demain la guerre civile mettra un terme à ce chaos croissant, et les morts, dont vous porterez la responsabilité, se compteront par milliers.

Rédacteur :

Capitaine Jean-Pierre FABRE – BERNADAC

(Ancien officier de l’Armée de Terre et de la Gendarmerie, auteur de 9 ouvrages)

Signataires :

Général de Corps d’Armée (ER) Christian PIQUEMAL (Légion Étrangère)

Général de Corps d’Armée (2S) Gilles BARRIE (Infanterie)

Général de Division (2S) François GAUBERT ancien Gouverneur militaire de Lille

Général de Division (2S) Emmanuel de RICHOUFFTZ (Infanterie)

Général de Division (2S) Michel JOSLIN DE NORAY (Troupes de Marine)

Général de Division Aérienne Eric CHAMPOISEAU (Armée de l’Air)

Général de Brigade (2S) André COUSTOU (Infanterie)

Général de Brigade (2S) Philippe DESROUSSEAUX de MEDRANO (Train)

Général de Brigade Aérienne (2S) Antoine MARTINEZ (Armée de l’air)

Général de Brigade Aérienne (2S) Daniel GROSMAIRE (Armée de l’air)

Général de Brigade (2S) Robert JEANNEROD (Cavalerie)

Général de Brigade (2S) Pierre Dominique AIGUEPERSE (Infanterie)

Général de Brigade (2S) Roland DUBOIS (Transmissions)

Général de Brigade (2S) Dominique DELAWARDE (Infanterie)

Général de Brigade (2S) Jean Claude GROLIER (Artillerie)

Général de Brigade (2S) Norbert de CACQUERAY (Direction Générale de l’Armement)

Général de Brigade (2S) Roger PRIGENT (ALAT)

Général de Brigade (2S) Alfred LEBRETON (CAT)

Médecin Général (2S) Guy DURAND (Service de Santé des Armées)

Contre Amiral (2S) Gérard BALASTRE (Marine Nationale)

Général de Brigade Jean Yves NIELLY (Troupes de Marine)

Général de Brigade (2S) Jean Gilles SINTES (Train)

COL Bernard DUFOUR (Infanterie) COL Michel LAFFAILLE (Cadre Spécial)

COL Michel HAUDIQUEZ (Commissariat armée de Terre)

COL Gérard GEITER (Gendarmerie)

COL Jean WEBRE (Infanterie)

COL Jean Louis CHANAS (Forces Spéciales)

COL Jacques AMIOT (Armée de l’Air)

COL Michel DUMARCHE (Issoire)

COL Philippe CHANSON (Train)

COL Paul FIEVRE (Infanterie)

COL Frédéric PINCE (Infanterie Para)

COL Jean Paul MODESSE (Armée de l’Air)

COL Gérard VIE (Troupes de Marine)

COL Philippe CAUVIN (Troupes de Marine)

COL Olivier de CARVALHO (Infanterie)

COL (H) Philippe SAINT JEAN (Troupes de Marine)

COL Gilles DENAMUR (Troupes de Marine)

COL Laurent DEMAIN (Troupes de Marine)

COL (H) Jean Luc MARCOTTE

COL (H) Yves LAURENT (Artillerie)

COL (H) Bertrand MAUPOUME (Légion Étrangère)

COL René GAILLOT (DMD 73)

COL Alain LAUMONT

COL Jean François GAUTIER (DMD 14)

COL Bernard ALTENBACH (CAT)

COL Jean MAYAN (Armée de l’Air)

COL Robert TRAVAILLOT (Train para)

COL Jean Claude GANEAU (Armée de l’Air)

COL (H) Michel LANGERON (Gendarmerie)

COL Roland de PHILY (CAT)

COL Jean Pierre CARLI (Transmissions)

COL Gérard LECONTE (CAT)

Capitaine de Vaisseau René DELBOVE (Marine Nationale)

COL Michel GEORGE (ALAT)

COL (H) Xavier LAFAILLE (Génie)

COL Olivier LATREMOLIERE (Infanterie)

COL Claude HIRTZ (Artillerie)

COL (H) Daniel BEAUFRETON (Matériel)

COL (H) Jean Claude MALINGE (Matériel)

COL Didier FOURCADE (Cavalerie)

COL Frédéric SENE

COL Guy REVEYRON (Matériel)

COL Georges PROD’HOMME (Troupes de Marine)

COL Joël BURCK (DGA)

COL Michel BIGNAND (Médecin en chef BSPP)

Capitaine de Vaisseau Jean Claude LUPI (Marine Nationale)

COL Didier LEMIRE (Génie)

Capitaine de Vaisseau Christian MATTON (Marine Nationale)

COL Claude MAQUIN (Troupes de Marine)

Capitaine de Vaisseau Jean Michel TUFFAL (Marine Nationale)

Capitaine de Vaisseau Alain TRIQUET (Marine Nationale)

COL michel DUMARCHE (Infanterie)

​COL Claude KLIPFEL (CAT)

Capitaine de Vaisseau Emmanuel LACCOURS (Marine Nationale)

COL Jean Pierre FRANQUEVILLE (Gendarmerie)

COL Jean François PORNON (Service de Santé des Armées)

COL Claude André PAYEN (Gendarmerie)

COL Gilbert RUFFIER D’EPENOUX (Transmissions)

COL Jean Louis GRATTEPANCHE (Commissariat)

COL (H) Daniel VAUVILLIER (Cavalerie)

COL (H) Bénedict MERCIER

COL Jean Luc ESPINOSA (Infanterie)

COL Christophe DESCHARD (Cavalerie)

COL Eric GAUTIER (DMD 93)

COL Jean Louis LADUREAU (Train)

COL Michel LEBEGUE (Train)

COL Yves BOURBOULON (Cadre Spécial)

LCL François MIGEON (Infanterie)

LCL Roland BONNEFOUS (Infanterie)

LCL Christian de la FOREST DIVONNE (Cavalerie)

LCL Jean-Claude ODERMATT (Infanterie)

LCL Serge BOUTET (Artillerie)

Capitaine de Frégate Bernard PILLAUD (Marine Nationale)

LCL Marc Mariano PEGALAJAR (Armée de l’Air)

LCL Jean Michel REGNIER (Cavalerie / DPSD)

LCL Yannick MAHE (Gendarmerie)

LCL Alain GOSSET (TDM / ALAT)

LCL Guy RENOULEAUD ( Matériel)

LCL Jean François CERISIER (DRM)

LCL Bernard DEBRADES

LCL Georges GUEHENNEUX (Troupes de Marine)

LCL Jean Pierre MACABET (Troupes de Marine)

LCL Alain HUM (ALAT)

LCL Régis OLLIVIER (Min Déf Paris)

LCL (H) Jean Noël LE RUMEUR ( Armée de l’Air)

LCL Claude CERCLEUX (DGSE)

LCL Daniel FAVARD (Infanterie)

LCL Jacques POPINEAU (Cadre Spécial)

LCL Walter ARLEN (ALAT)

LCL Jacky PEDEMONTE (Troupes de Montagne)

LCL Bernard GONZALES (Troupes de Marine)

LCL Jean Claude PERRAULT (Armée de l’air)

LCL Gérard LAPLACE (Troupes de Marine)

LCL Jean Claude LAPOIRIE

LCL Elie VAYSSIERE (Transmissions)

LCL Michel ROMAN (Armée de l’Air)

LCL Gérard COPIER (Armée de l’Air)

LCL Robert FAIVRE (Infanterie para)

LCL Alain FRERE (Gendarmerie)

LCL André BILLEGAS (ALAT)

Capitaine de Frégate Jean Michel CAZE (Marine Nationale)

Capitaine de Frégate Marcel CHORON (Marine Nationale)

LCL Daniel CLEMENT (Génie)

Capitaine de Frégate Michel WEPPE (Marine Nationale)

LCL Jean Pierre GRAVELINES (ALAT)

LCL Axel BOUVET (Troupes de Montagne)

LCL (H) Christian GUGLIELMI (SEA)

LCL (H) Dominique FLAMENT (Troupes de Marine)

LCL (H) Philippe CHATILLON GOUBERT (Transmissions)

LCL Claude LEROY (Cavalerie)

LCL Gérald GONZALEZ (ALAT)

LCL Jean Michel REGNIER

Capitaine de Frégate Jean Michel CAZE (Marine nationale)

Capitaine de Frégate Jean Michel CHAMBRAN (Marine nationale)

LCL Bernard LOREILLE (Artillerie)

LCL Philippe RECH (Troupes de Marine)

LCL Alain MARTELLE (Gendarmerie)

LCL (H) Paul PEGEAUD (Infanterie)

LCL Bruno LAHALLE (Armée de l’Air)

LCL Rémy FLEUROT (Gendarmerie de l’Air)

LCL Bruno DESPLANQUES (Service des Essences des armées)

LCL Claude SIMONNET (Armée de l’Air)

LCL Frédéric MANESSE (Train)

LCL DEMOUTIEZ (Troupes de Montagne)

LCL Jean Louis TAPRET (Train)

LCL EVANO-CAMILLE

LCL Yves BELEGUIC (Génie para)

LCL Philippe CROCHARD (Artillerie)

Commissaire en chef de deuxième classe Emmanuel REUILLARD (CAT)

LCL Louis De LARMINAT (Infanterie para)

Capitaine de Frégate Hervé DELAS (Marine Nationale)

LCL Jean Pierre ROUL (ALAT)

Ingénieur en chef de deuxième classe Arnaud GRENIER (DGA)

LCL Daniel CHASSAGNE (Train)

LCL Fabrice TRANCHANT (Gendarmerie)

LCL Henry REGNIER (Transmissions)

LCL Paul BOILLET

LCL Patrice HUMEAU (Armée de l’Air)

LCL Gérard NAURA (Génie)

LCL André DONZEAU (Infanterie)

LCL Alain CHARBONNIER (Infanterie)

LCL Marc CANTIAN (CAT)

LCL François HESPEL (Génie)

Capitaine de Frégate Daniel DELL OVA (Marine Nationale)

LCL Pierre SAGET (Troupes de Marine)

LCL Jean Louis BOURDIN (Matériel)

LCL (H) Philippe SARDA (Armée de l’Air)

LCL Camille MEGEL (Troupes de Marine)

LCL Jean Claude LECOMTE (Infanterie)

LCL François RAINON (Troupes de Marine)

LCL Jean Marc BOUILLARD (ALAT)

LCL Jean Pierre FABRE (Infanterie)

LCL Patrick JOLEAUD (Troupes de Marine)

Capitaine de Frégate Jean Edouard GOURSAT (Marine Nationale)

LCL Jean Claude CLAVEAU

Capitaine de Frégate Gilles DE FRANCE (Marine Nationale)

LCL Jean François CUIGNET

LCL Raymond LE FEUVRE (Troupes de Marine)

LCL Michel GUESDON (Cavalerie)

LCL (H) Marc JEZEQUEL (MinDef)

LCL Benoit DE BERGEVIN (Artillerie)

LCL Pascal BEGUE (CAT)

LCL Benoit DE LA ROCQUE

LCL Jean Baptiste BUSUTTIL (Eurocorps)

LCL Bernard PINAUD

Chef d’Escadrons Pascal METZGER (Cavalerie)

Chef d’Escadrons (h) Philippe de PARSEVAL (Cavalerie)

Chef de Bataillon Robert GARBAGE (Infanterie)

Commandant Gilbert SANDMAYER ( Gvt militaire Berlin)

Commandant (H) Daniel BRIERE (Matériel)

Chef d’Escadron Roger GRUNT (Troupes de Montagne)

Commandant Thierry RIVE (BSPP)

Commandant Marcel LOPEZ

Commandant Gérard BONNEAU

Commandant Bernard ANSOULT (Service de Santé)

Commandant (H) Franz AMBROSCH (Légion Etrangère)

Commandant Daniel De PALACIO (Troupes de Montagne)

Commandant Pierre CHAUVET (Infanterie para)

Commandant Jean Pierre BONNET (Infanterie para)

Commandant Daniel ANGOT (Troupes de Marine)

Commandant Francis VOLK (Troupes de Marine)

Commandant François HARARI (Infanterie)

Commandant Yves REBEYROL (Armée de l’Air)

Chef d’Escadron Michel DUFAU (ALAT)

Chef d’Escadron Jean Pierre LAFFILE (Train)

Commandant Ghjuvan-Paulu POZZO DI BORGO (Génie)

Commandant Michel GOURNAY (Artillerie)

Commandant Gérard PUECH (Cavalerie)

Chef d’Escadron Charles BENARROS (Cavalerie)

Capitaine de Corvette Jean BLANCHARD (Marine Nationale)

Commandant Emile BAZERQUE (BFA)

Commandant Henri ABRAN (Armée de l’Air)

Commandant Gilbert SANDMAYER

Commandant Jean Claude SAVANT (Infanterie)

Commandant Christian GUERIN (DMD 71)

Commandant Laurent VAN DAMME (Matériel)

Commandant Daniel LEGAOUYER

Commandant David ROLLIN (Armée de l’Air)

Commandant (H) Bernard AMET (Légion Étrangère)

Commandant Patrice THIERRY (Matériel)

Commandant Christian HUET (Police Nationale)

Commandant Jean Claude LLORENS (Infanterie)

Commandant Michel TIGLI (DGA)

Commandant Charles MOGNETTI (Matériel)

Capitaine de Corvette Pierre MARIONNET (Marine Nationale)

Commandant Thomas CAZIER (Troupes de Marine)

Chef d’Escadrons Christian LATOUR (Cavalerie)

Commandant Jean Michel LASNIER (ALAT)

Commandant Brigitte ROEDERER (DMD 77)

Commandant Céline ZUSSY (Armée de l’Air)

Chef d’Escadrons Alain GEILING (Artillerie)

Commandant Daniel NICOT (Infanterie para)

Commandant Bertrand CHANOINE (Troupes de Montagne)

CNE Jean Paul BONNEVILLE (Infanterie)

CNE (H) Julien ROGE (ALAT)

CNE Jean Marie ETIENNE ( Infanterie)

CNE Christian VADAM (Infanterie de Montagne)

CNE Gérard SERRAT (ALAT)

CNE André BROCHARD (Cavalerie)

CNE Yvon FRAYSSE (Armée de l’Air)

LT de vaisseau Claude VALLE (Commando Marine)

CNE Jean François LETISSIER (Armée de l’Air)

CNE Damien VALLELIAN (Légion Etrangère)

CNE Jean Louis ANGLADA (Armée de l’Air)

CNE Jacques VILLARD (Armée de l’Air)

CNE (H) Patrick LE CAVELIER (Transmissions)

CNE Philippe JOUANNIN (ALAT)

CNE Yvon MICHAUD (Infanterie)

CNE François MASUYER (ALAT)

CNE (H) Patrick KERANGUEVEN (Cavalerie)

CNE Guy LAMOLLE (Artillerie)

CNE Jean Pierre MOREL (Infanterie)

CNE Noël BOY (Troupes de Marine)

CNE Daniel MALGRAS (Service de Santé)

CNE Pierre d’ABOVILLE (Génie)

CNE Jean Pierre BUREAU (Infanterie para)

CNE Domi STUM (ALAT)

CNE Didier VALVERDE (Armée de l’Air)

CNE Daniel ROTH (Artillerie)

CNE Serge TORREILLES

CNE Ange MARTINI (Armée de l’Air)

CNE Paul RISTERUCCI (Troupes de Marine)

CNE Michel MICZEK (Cavalerie)

CNE Georges JUSTICE (Gendarmerie)

CNE Luc AUGIER (Armée de l’Air)

CNE Raoul CANNO (Police Nationale)

CNE Patrick MOITRIER (Armée de l’Air)

CNE Nicolay TOMOV

LT de Vaisseau Pascal BURLET (Marine Nationale)

CNE Jean ECKERT (Génie)

CNE Jacques CLUZEL (Armée de l’Air)

CNE Serge ESCARAT (Infanterie para)

CNE Claude RIOLAND (Infanterie)

CNE Eric GAGNEPAIN (Armée de l’air)

CNE Marc BALOR

CNE Pierre LAFARGUE (Transmissions)

CNE Jean FAVIER (Service de Santé des Armées)

CNE Christophe PESLERBE (Cavalerie)

CNE Laurent NICOLAS (Cavalerie)

CNE Guy BEAUFILS (Armée de l’Air)

CNE (H) Pascal HENRY (Génie)

CNE Antoine SPAAK (Armée de l’Air)

CNE Pierre Jean DE MORGAN (Infanterie)

CNE Fabio MANZOLI (Artillerie)

CNE Jean Pierre CHABROL (Artillerie)

CNE Philippe DELARUELLE (ALAT)

CNE Franck SALMON (Armée de l’Air)

CNE Philippe COUIC (Infanterie)

CNE Jean Luc VOLTZ (Gendarmerie)

CNE René BOTTERO

CNE Francis DALMASSO (Artillerie)

CNE Jean Philippe BOUCHERIE (Légion Étrangère)

CNE Maurice ZOBLER (Troupes de Marine)

CNE Philippe MAYNOT (Infanterie)

CNE Pierre DUMOULIN

CNE Bruno ROY (Artillerie)

CNE Patrick DAVIAUD (Cavalerie)

CNE Jean Paul BARHELEMY (Artillerie)

CNE Nicolas ZAHAR (Troupes de Marine)

CNE Gilles PLECHE (ENTSOA)

CNE Jean Etienne CAUSSE (Sécurité Civile)

CNE Claude HALLER (Troupes de Marine)

CNE Loïc LAAS (Artillerie)

CNE Michel FAUQUIER (Infanterie)

CNE Didier JEAN

CNE Frédéric WISSER (Armée de l’Air)

CNE Georges STER (Infanterie)

CNE Philippe GANEMAN VALOT (Infanterie)

CNE Grégoire COLLONG (Légion Etrangère)

CNE Christophe COLE (Artillerie)

CNE Laurent FAURE (Génie)

Lt de Vaisseau Raymond VAUTRIN (Marine Nationale)

Enseigne de Vaisseau Lionel BOUET (Marine Nationale)

Lt Jean Claude BERNADET (Réserve Citoyenne)

Lt Roger BORDES (Armée de l’Air)

Lt Pierre THOMAS (Train)

Lt (H) Sylvain LEFIEUX (Infanterie)

Lt Claude LANT (Infanterie para)

Lt Jean Louis VILLECHENON (Armée de l’Air)

Lt Daniel APEL

Lt Marc IZEMBART

Lt Philippe MORILHAT (Matériel)

Lt Raymond NEGRE (Armée de l’Air)

Lt François DE HEAULME (Train)

Lt Alain REYFTMANN (Train)

Lt Aurélien DE PREVILLE

Lt Lise LAFARGUE (Service de Santé des Armées)

Lt Novak DE BERGERAC (Troupes de Marine)

Lt Pierre CHAPPUIS

Lt Jérôme LOUVET (Armée de l’Air)

Off technicien 1ère classe Gilbert JANSSENS (Aéronavale)

Lt Philippe GASSE (Armée de l’Air)

Lt Yann PERRIN

Lt Louis Eric SALEMBIER (Génie)

Lt Denis DELANNOY (Artillerie)

Lt Christophe BOUCHEZ (Armée de l’Air)

Lt (H) Daniel HERAL (Matériel)

Lt Marc CHAUVE (Génie de l’Air)

Lt Jean François CAMBOULAS (DGA)

S/Lt Jean LEGRAND (Gendarmerie)

S/Lt Charles DEVAUX

Asp Pierre Alain PY

S/Lt Jean Pierre CHASTRE (Armée de l’Air)

Asp Philippe MATTEI (Cavalerie)

Enseigne de Vaisseau de deuxième classe Emmanuel NOBLET (Marine Nationale)

S/Lt Hervé MANHES (Armée de l’Air)

Major Eric NOYEZ (Armée de l’Air)

Major (h) Alain LIOT (Marine Nationale)

Major François HARDY (Police Nationale)

Major (h) Michel GARBAGE (ALAT)

Major Jacques ANTOINE (Troupes de Marine)

Major Rémy LELOUEY (Cavalerie)

Major Pierre CIVRAY (SEA)

Major Jean Paul CLEDIC (Infanterie para)

Major Bruno BASTIANI (Police Nationale)

Major Francis DELAFOSSE (Génie)

Major Michel GOUTAL (Transmissions)

Major Frederic DESREMAUX (Génie)

Major Jacques MAGHERINI (Cavalerie para)

Major Thierry CASTAING (armée de l’Air)

Major Pierre PARDON (GSEM)

Major Yves BROYER (ALAT)

Major Fréderic DUFOUR (Infanterie)

Major Jacques COSMA (Marine Nationale)

Major Jean Maurice AUBRY (Génie)

Major Pascal BROWAEYS (Marine Nationale)

Major Jean LE ROUX (Marine Nationale)

Major Claude MARTIN (CAT)

Major Roger PETRY (Infanterie)

Major (H) Bernard SOTINEL (DMD 76)

Major David JOSIEN (Troupes de Marine)

Major Jean Marie VOLFF (Gendarmerie)

Major Raymond AGNESCAS (Gendarmerie)

Major Bruno VICTOR (Marine Nationale)

Major Alain KERGONOU (Troupes de Marine)

Major Serge BADIA (ALAT)

Major Claude LE CAVELIER (Gendarmerie)

Major Jean Marie PERONNEAU

Major Jacques THOUVENIN (Armée de l’Air)

Major Bernard GAILHARD (Armée de l’Air)

Major André BARRERE (Gendarmerie)

Major Albert ANTONIO (Infanterie)

Major Jean Paul DEVILLERS (Armée de l’Air)

Major Pierre GOBERT (Armée de l’Air)

Major Bernard MARIVAL (Armée de l’Air)

Major Henri SOULIE (Gendarmerie Nationale)

Major Gérard DUCHAUSSOY (Marine Nationale)

Major Robert LENHARDT (Infanterie)

Major Claude BLANQUART (Police Nationale)

Major Suzanne COMTE (Service de Santé des Armées)

Major Pierre POURE (Gendarmerie)

Major Alain ANDRIOL (Marine Nationale)

Major Pascal VEILLET (Armée de l’Air)

Major Pierre VIDAL (Train)

Major Christian LAVIGNE (Gendarmerie)

Major Pierre LECCIA (Armée de l’Air)

Major Patrick TISNES (Armée de l’Air)

Major GUY CRUSSON (Gendarmerie)

Major Francis JOLIVET (Cavalerie)

Major Henri GELIN (Troupes de Marine)

Major Patrick BORJA (Marine Nationale)

Major Jean François DUCHIRON (Marine Nationale)

Major Hubert NOTO (Marins pompiers Marseille)

Major Jean RISTORINI (Marins pompiers Marseille)

Major Jean Pascal CATTIAUX (Troupes de Marine)

Major Bernard SELVA (Légion Étrangère)

Major Michel JEHL (Police Nationale)

Major Claude DUQUEROY (Police Nationale)

Major Jean Marie GUICHETEAU (Sécurité Civile)

Major Joseph SAUBAN (Marine Nationale)

Major Jacky PROUST (Gendarmerie)

Major Chantal CESTIN (Service de Santé des Armées)

Major Eric CESTIN (Infanterie para)

Major Clément HUYNH (Gendarmerie)

Major Jean Pierre PETIT (Police Nationale)

Major Jean Louis REGAIRAZ (Marine Nationale)

Major Eric MAFFRE (Infanterie)

Major Alain BEGOGHIN

Major Christian VASSAL (Armée de l’Air)

Major (H) Thierry PETITPAIN

Major Christophe BOUTEILLIER (Gendarmerie)

Major Jean François VILLETTE (Police Nationale)

Major Patricia MILLOT

Major Christian JUNCA (Gendarmerie)

ADC Jean Pierre LEGROS (Troupes de Marine)

ADC Gérald PUEL (Armée de l’Air)

ADC Rohny CROMBEZ (Armée de terre)

ADC Nathalie AUBERT (Infanterie)

ADC Jacques KERIBIN (DPSD)

ADC Bernard SALVAI (Troupes de Marine)

ADC Laurent BUSVETRE (DMD 76)

BC Paul QUILICHINI (Police Nationale)

ADC François CHAMORRO (ALAT)

ADC Hérvé BERTHOU (ALAT)

ADC Georges ROUGEOT (ALAT)

ADC Jean Claude THOURAUD (ALAT)

ADC Jean Claude GUILBERT (ALAT)

ADC Pascal LABINIEAU (Infanterie)

ADC Denis MATHIOT (Gendarmerie)

ADC Maurice BRIERE (ALAT)

ADC Patrick BYDLON (Cavalerie)

ADC Claude ANTONINI (Troupes de Marine)

ADC Serge CAROUGE (Troupes de Montagne)

ADC Jean Louis CHALLIER (Cavalerie para)

ADC Dominique CORDIER (Matériel)

ADC René LANDRE (Infanterie para)

ADC Daniel DUAULT (Troupes de Marine)

ADC Jacques LE BRONNEC (ALAT)

ADC Chabane MAERTENS

ADC Antoine SERRAT (Train)

ADC Claude VIGNAUD (Troupes de Marine)

ADC Yannick QUELIN

ADC Alain GUERARD (ALAT)

ADC Hervé DUPONT (Artillerie)

ADC Jean Jacques HERZOG (ALAT)

ADC Pierrot REBOURS

ADC Michel FRANZIN (Transmissions)

ADC Denis CASTAING (Gendarmerie)

ADC Guy LECLERCQ (Armée de l’Air)

ADC Jean Louis VAYRON (Troupes de Marine)

ADC Alain CHAPUIS

ADC Alain PERONEILLE (Génie para)

ADC Gérard DEAU

ADC Philippe ANE

ADC Yves DAFFIX (ALAT)

ADC Jean DESSENNE (Génie para)

ADC Michel BRU (ALAT)

ADC René GARRIGUES (Transmissions)

ADC Albert EICHACKER

ADC Jean Paul DOUCET (Génie de l’Air)

ADC Richard GAPSKI (Armée de l’Air)

ADC Claude DELAIRE (Train)

ADC Thierry CLOIX (Génie para)

ADC Yves SAMPEDRO (Train para)

ADC Michel SCHLIFFER (ALAT)

ADC Alain VAISSIERE (ALAT)

ADC Jean CHAUSSEPIED (ALAT)

ADC Gilbert NORMAND

ADC Jean Louis CROUZAT

ADC Bernard CABON (ALAT)

ADC Roland GONTHIER (Infanterie)

ADC Daniel CHARLES (ALAT)

ADC Jean Claude DELAHAYE (Troupes de Marine)

ADC Hubert DECARRE (ALAT)

ADC Sylvain JAPPAIN (ALAT)

ADC Gérard CHAMBON (Transmissions TAP)

ADC Serge MARCHINI (ALAT)

ADC Edmond VOSSIER (Troupes de Marine)

MP Patrick BANDIERA (Marine Nationale)

MP François GOBIN (Marine Nationale)

ADC Jean Marie LAJEUNESSE (Gendarmerie)

ADC Gilles MARIN (Cadre Spécial)

ADC Gérard FIGAROL (ALAT)

ADC Roger PAINDAVOINE (ALAT)

MP Philippe CANO (Marine Nationale)

ADC Pascal DEGRANDCOURT (Train)

MP Pascal LAMINETTE (Marine Nationale)

ADC René LAUER (Génie)

MP Olivier LESPAGNOL (Marine Nationale)

MP Gabriel MUNTANER (Marine Nationale)

MP Pascal LAMINETTE (Marine Nationale)

ADC Daniel BEAUJOT (Infanterie para)

MP Mathieu GUENGANT (Marine Nationale)

ADC Patrice HOSTIN (ALAT)

MP Jean Marc MORACCHINI (Marine Nationale)

ADC Jean François BOUDET (CAT)

MP Bernard GAUTIER (Marine Nationale)

ADC Francis RAFFAILLAC (Armée de l’Air)

ADC Jacky TRUMTEL

MP Patrick LAROUZE (Marine Nationale)

ADC Jacky ONFROY (ALAT)

ADC Patrick GILLES (Troupes de Marine)

ADC Robert DEBACKERE (Armée de l’Air)

ADC René VOSSIER (Troupes de Marine)

ADC Christian CHAUVEAU (ALAT)

MP Marcel FLOCH (Marine Nationale)

MP Christian KEDDAR (Marine Nationale)

ADC Jean Claude CHAINE (Gendarmerie)

ADC Patrick VOIRIN (Infanterie)

ADC Jean Claude AUDOUIT (ALAT)

ADC Hubert GALAU (ALAT)

ADC Pierre PILLODS (ALAT)

ADC Philippe IMHOLZ (ALAT)

ADC René VEDEAU (Gendarmerie)

ADC Jean BAUDRY (ALAT)

MP Gilbert PORTEN (Marine Nationale)

ADC Patrice COQUELIN (Infanterie para)

MP Jean Paul CUVELIER (Marine Nationale)

ADC Thierry CLOIX

ADC Patrick BILLOT (ALAT)

ADC Daniel BIGARD (Artillerie)

ADC Michel DUFOUR

ADC Jean Hugues HENO (Transmissions)

ADC Michel CAUDINE (Génie – Sécurité Civile)

ADC Chantal CARA (Armée de l’Air)

ADC Jacques POTHUAUD (ALAT)

ADC Jacques CHAMPETIER (Artillerie)

ADC Jean Jacques BOURGEOIS (Transmissions)

ADC Michel BERTHELOT (Armée de l’Air)

ADC Daniel THURET (Matériel)

ADC Marc BIELSA (Infanterie para)

ADC Jean Michel DELREUX (Transmissions)

ADC Pierre BARNEOUD

ADC Guy PALLANCA (ALAT)

ADC Guy RIGAL (Troupes de Marine)

ADC Bernard GUILLEMAN (Armée de l’Air)

ADC Michel HERBRETEAU (Troupes de Marine)

ADC Luc SIMONNET (Armée de l’Air)

BC Gérard THOMAS (Police Nationale)

MP Patrick BOUT (Marine Nationale)

ADC Marie Joseph VINCENTELLI (Matériel)

ADC Eric BOURGOGNE (Génie para)

ADC Gérard LANCLUME (ALAT)

ADC Jean Jacques ROCLE (Armée de l’Air)

MP Jean Pierre ROBLIN (Marine Nationale)

ADC Jacky DEVEZEAUD (Troupes de Marine)

ADC François TICHARD (Troupes de Marine)

ADC Fabrice BRUGHEAT (Troupes de Marine)

ADC Michel CONSTANCE (ALAT)

ADC Bernard EME (Cavalerie)

ADC Jean ASSIRELLI (Armée de l’Air)

ADC Philippe ANJOLRAS (Armée de l’Air)

ADC Bernard FALCOMER

ADC Robert RAPPELIN (Armée de l’Air)

ADJ Gérard BARRIERE (Transmissions)

ADC Jean Pierre BOURGEOIS (Infanterie para)

ADC Joseph LOUBAT (Troupes de Marine)

ADC Jean Claude FLAUJAC (Gendarmerie)

ADC Jean Luc DAMIEN (Armée de l’Air)

ADC Moala TAUTUU (Infanterie)

ADC Christian BRUNA (Artillerie)

ADC Michel EISELE (Artillerie)

MP Régis SONNETTE (Marine Nationale)

ADC Marc CERVONI (Infanterie)

ADC Jacques BERNARD (Infanterie)

ADC Francis DENIEAU (EM)

ADC Paul RONCEAU

ADC Roger BORDES

ADC Yves BESSOT (Armée de l’Air)

MP Albert HENRY (Marine Nationale)

ADC Philippe PHINA-ZIEBIN (Troupes de Marine)

MP Dominique LALLEMAND (Marine Nationale)

ADC Laurent EISELE (Cavalerie)

ADC (H) Patrick DE PARIS (Armée de l’Air)

ADC Alain RATEL (Infanterie)

ADC Bertrand DUCOMMUN

ADC Olivier BERTRAND (CPIS)

ADC Eric GLENAT (Train para)

ADC Christian OBRY

ADC Dominique TABOUREAU (ALAT)

ADC Jacques ODILE (Gendarmerie)

ADC Pierre JOUSSE (Légion Etrangère)

ADC Jacques DUMOULIN (Légion Etrangère)

ADC Jacques BRACQUEMONT (Cavalerie)

MP Alain SEGON (Marine Nationale)

MP Jean Paul LAGARDE (Marine Nationale)

ADC Thierry PEJON (ALAT)

MP Gilbert MINANA (Marins pompiers Marseille)

ADC Guy MUREAU (ALAT)

MP Henri POUS (Marins pompiers Marseille)

ADC Gilbert LAPIROT (Armée de l’Air)

ADC Joseph BIAVA (Gendarmerie)

MP Marc TELLINI (Marins pompiers Marseille)

ADC Michel GOYARD (Armée de l’Air)

ADC Thierry MENEZ (Armée de l’Air)

ADC Charles BROU (Gendarmerie)

ADC Jean Michel DURA (Armée de l’Air)

MP Jean François PUISSEGUR (Marine Nationale)

ADC Pierre GUINOT (Cavalerie para)

ADC Thierry FRANCKE

MP Philippe BIOTEAU (Marine Nationale)

ADC Richard HINNEWINKEL (Troupes de Marine)

MP Patrick LERAY (Marine Nationale)

MP Jean Claude GARNAUD (Marine Nationale)

ADC Thierry LAIGNEAU (BCAAM)

ADC Max BLEAS (Cavalerie)

ADC Jean Louis DAUDE (ENSOA)

ADC Serge LARCHER

MP Gilles COTTEREAU (Marine Nationale)

ADC Guy GERMA (EM)

ADC Thierry OURCEAU (Armée de l’Air)

ADC Henri METAUX (Cavalerie)

ADC Daniel JAN (Transmissions)

ADC Renan LE PARANTHOEN (Armée de l’Air)

ADC Jack BOULONGNE (Troupes de Marine)

ADC Jean Louis XEMARD (Troupes de Marine)

ADC Danièle COUROIS (Armée de l’Air)

ADC Jacques ROULLIN (Cadre Spécial)

ADC Patrick ANGEBEAU (Armée de l’Air)

ADC philippe LAUVERJAT (Gendarmerie)

ADC Jacky LODS (Troupes de Marine)

ADC Eric POTEL (Train)

ADC Jacques JOURNOT (Armée de l’Air)

MP Norbert PASQUALINI (Marine Nationale)

ADC Ernest MAGNOUX (Artillerie)

ADC Bernard CENDRIER (Légion Etrangère)

ADC Jean CORRAO (Cadre Spécial)

ADC Jean Pierre DAUDET (Troupes de Marine)

ADC Christian CHALAS

ADC Charly LIREUX (Gendarmerie)

ADC Arnaud LAVERNY (Gendarmerie)

ADC Laurent RUBIRA (Infanterie)

ADC Bernard MAILLIER (Train)

ADC Christian GERARDIN

MP Yann AMICE (Marine Nationale)

ADC Marie Claude BLOCH (Train)

ADC Alain MARSAN (Armée de l’Air)

ADJ Jean Luc TRONC (Armée de l’Air)

ADJ Fred KAUFFER (Troupes de Marine)

ADJ Olivier GUENAULT (Armée de l’Air)

ADJ Alain SAUER (Troupes de Montagne)

ADJ Pascal SAUREN (Génie)

ADJ Jean Pierre VITRY (Génie)

ADJ Gérard BARRILLOT (ALAT)

ADJ Alain BRAU (Cavalerie para)

ADJ Gérard LEININGER (ETAP)

ADJ Jean Marie FARLIN (Armée de l’Air)

ADJ Jacky RABAY (ALAT)

ADJ Gilbert MORALES (ALAT)

ADJ Patrick DUMAS (Troupes de Marine)

ADJ Jacques TUZET (ALAT)

ADJ Pierre HIRCQ (Armée de l’Air)

ADJ Jean DELEAU (Armée de l’Air)

ADJ Armand BASMAISON (ALAT)

ADJ Jean Patrick MASSE (ALAT)

PM Peter HAJAS (Marine Nationale)

ADJ Robert DOUSSE (Gendarmerie)

ADJ Régis CHARENNAC (ALAT)

PM Joel JARRIER MARTIN (Marine Nationale)

PM François LE MEE (Marine Nationale)

PM Christian CORTESE ( Marine Nationale)

ADJ Jean Marie COMTE (Armée de l’Air)

PM Mickaël FAUCHART (Marine Nationale)

ADJ Christian ROCCHI (Armée de l’Air)

ADJ Jérôme BERNARD (Troupes de Marine)

PM Noël BOTELLA (Marine Nationale)

ADJ Rémy PLAUZOLLES (ALAT)

ADJ Jean Paul PESIN (Gendarmerie)

ADJ Thibaut FERRARO (Troupes de Marine)

ADJ Pascal MACHEFER (Armée de l’Air)

ADJ Frederic BOTELLA (Armée de l’Air)

ADJ Louis MULLER (Troupes de Marine)

ADJ Louis DERUY (ALAT)

PM Jean Bernard BENOIST (Marine Nationale)

PM Jean Pierre TERDIEU (Marine Nationale)

PM Gérard FERON (Marine Nationale)

ADJ Paul PINOS (Gendarmerie)

PM Jérôme ENQUEBECQ (Marine Nationale)

PM Frédéric CAMPS (Marine Nationale)

PM Jean Marc MULLER (Marine Nationale)

ADJ Josiane SALAUN (Transmissions)

ADJ Jean Louis PUECH (ALAT)

ADJ Michel ARRAULT (ALAT)

ADJ Pierre GUERIN (ALAT)

ADJ Jean Richard MANSENCAL (ALAT)

ADJ Norbert CASTELLI (ALAT)

ADJ François RECHE (Troupes de Marine)

PM Jean Patrice AUBRY (Marine Nationale)

ADJ Jean ARRAULT (Train)

ADJ Philippe SOUVEURAS (Armée de l’Air)

ADJ Jean Claude DELACRETAZ (Légion Etrangère)

​ADJ Jean Claude MANGIN (Légion Etrangère para)

ADJ Mohamed DJAFOUR (Infanterie para)

ADJ Hugues NAGY (Troupes de Montagne)

PM Gilles SALIS (Marine Nationale)

ADJ gérard SAUTREY (Train)

PM Denis BISBAU (Marine Nationale)

ADJ Christian BERGE (Génie)

ADJ François DUCHI (Infanterie)

ADJ Philippe BUIRON (Génie para)

ADJ Emile FARRES (Artillerie)

ADJ Laurent LEJEUNE (Armée de l’Air)

ADJ Patrick BABEF (Ecpad – Sirpa)

PM Frédéric LEBACLE (Marine Nationale)

ADJ Grégory CHATELAIN (Armée de l’Air)

ADJ Philippe HOUBART (Service de Santé des Armées)

ADJ Jacques RIPERT (Train para)

ADJ Bernard IMBERT

ADJ Laurent Philippe (Génie)

PM Dominique BOURLAND (Marine Nationale)

ADJ Fabien LEFORT (Génie pompier)

ADJ Alexandre HERVOUIN (Gendarmerie)

PM Fabrice HELLER (Marine Nationale)

ADJ Philippe URBANI (Troupes de Marine)

ADJ Denis BARBIERI (Gendarmerie)

ADJ Gérard BARTHELEMY (ALAT)

ADJ Grégory BACHMANN (Cavalerie)

PM Philippe FECOURT (Marine Nationale)

PM Alain BERNARD (Marine Nationale)

ADJ Marcel GODFROY (Gendarmerie)

ADJ Bernard GELEZUINAS (Troupes de Marine)

ADJ Yves CLERGET (EAAT)

ADJ Patrick ISSOLAH (Infanterie)

ADJ Jean Luc GOYARD (Armée de l’Air)

PM Stéphane RICHARD (Marine Nationale)

ADJ Martin HORROCKS (Légion Etrangère)

ADJ Denis ANRAUDO (Armée de l’Air)

PM Jacques BERGOUGNOUX (Marine Nationale)

ADJ Jean Pierre PERNOT (Infanterie)

ADJ Daniel ZAVAN (Troupes de Marine)

ADJ Christian PANERVE (Gendarmerie)

ADJ Thierry BONNEL (Cavalerie)

ADJ Serge MERIENNE (ALAT)

ADJ Albin MARCET (Armée de l’Air)

PM Frédéric LESAULNIER (Marine Nationale)

ADJ Jean LATREILLE (ALAT)

ADJ Christophe TRIACQ (Matériel)

ADJ François RECHE (Troupes de Marine)

PM Jérôme LIENARD (Infanterie)

ADJ Gillian BASONI (ALAT)

ADJ Brigitte VIGUIER (Armée de l’Air)

ADJ Bernard SAUPIN (Armée de l’Air)

ADJ Alain RIGOT (ALAT)

ADJ Guillaume RENAUD (Gendarmerie)

PM Yvon LAGOUGE (Marine Nationale)

ADJ Paul DIDELOT (Troupes de Marine)

ADJ Frédéric FERRUCCI (ALAT)

ADJ Jean Pierre HARDY (Infanterie)

ADJ Nicolas MORA CORRAL (Infanterie)

ADJ Rémy PINNA (ALAT)

ADJ Delphine DRODE (ALAT)

ADJ Jean LAIRE (Troupes de Marine)

ADJ Yann VUITTON (ALAT)

PM Marcel AUDIBERT (Marins-Pompiers de Marseille)

SCH Alain FOURES (Infanterie)

MCH Yvann DANANAI (Cavalerie)

SCH Patrick DOMINE (Troupes de Marine)

SCH Abner REYES MIETS (Légion Étrangère)

SCH Maurice TOUSSAINT (Infanterie para)

MCH Robert ROUX (Artillerie)

SCH Jean Pierre BOURGER (Génie para)

SCH Stéphane SIMEONI (Troupes de Marine)

SCH Claude BOGAERT (Infanterie)

MCH Alain TIQUET (ALAT)

MCH Hubert CARBOU (ALAT)

MCH Jean Claude BIGORRE (ALAT)

Maître Martin ROCHER (Marine Nationale)

SCH Jean Pierre VERDIER (Armée de l’Air)

Maître Gilles BAROUAT (Marine Nationale)

MCH Jean Claude HORRENBERGER (Cavalerie para)

Maître Roger CLUZEL (Marine Nationale)

MCH Jean BESSEAU (Artillerie)

SCH Pierre CORDONIER (Génie)

SCH Richard Pierre COFFRE (Transmissions)

MCH Emmanuel DAUTRIAT (Gendarmerie)

MCH Martial CARBONNEL (Cavalerie)

MCH Francis VAUD (Artillerie)

SCH Jacques DENIS (ALAT)

SCH Raymond NIETL (Armée de l’Air)

SCH Jocelyn LALLEMAND (Infanterie)

SCH Thierry VERNET (Armée de l’Air)

Maître Ludovic CARON (Marine Nationale)

SCH Stari DURAC

SCH Philippe KUNTZ

SCH Philip PELEGRY (Armée de l’Air)

MCH Serge LE TADIC

SCH Bruno CIMBE (Transmissions)

SCH Serge DESMARIS (Train para)

Maître Yves CAULIER (Marine Nationale)

SCH Jocelyn BODINAUD (Infanterie para)

MCH Jean Max ROBERT (Artillerie)

Maître Patrick HOURY (Marine Nationale)

Maître Etienne ROBELIN (Marine Nationale)

SCH Christine ROBIN (Armée de l’Air)

Maître Mathieu BARON (Marine Nationale)

MCH Patrick ETIEN (Gendarmerie)

SCH Georges COIRON (Armée de l’Air)

SCH Jacques BOURBON (SGDN)

MCH Claude CARTON (Infanterie para)

MCH Jean Claude LE MARREC (ALAT)

MCH Daniel CONDOM (Matériel)

MCH Bruno PASQUET (Gendarmerie)

MCH Patrice CHATENET (Gendarmerie)

MCH Michel MROZEK (Cavalerie)

SCH Alban JAROS (Armée de l’Air)

SCH Olivier JACOB (Troupes de Marine)

SCH Joël BOSSU (Infanterie)

Maître Kevin FICHOU (Marine Nationale)

MCH Philippe GUERET (Gendarmerie)

Maître Gilbert FABIOUX (Marine Nationale)

Maître Christian WEISS (Marine Nationale)

MCH Christophe CARCAT (Artillerie)

MCH Maxime FURGEROT (Gendarmerie)

MCH Pascale YHUEL (Gendarmerie)

MCH Maxime PERROUX (Gendarmerie)

SCH Clément BODIN (Armée de l’Air)

SCH Nicolas ARNAUD (Armée de l’Air)

SCH François Xavier DE DREUILLE (Légion Etrangère)

MCH René FREYEISEN (Gendarmerie Maritime)

Maître Marc LOUGUET (Marine Nationale)

MCH Gérard BARBIER (Cavalerie para)

SCH arnaud KERRINCKX (Troupes de Marine)

SCH Régis COLTIN (Armée de l’Air)

SCH Maxime THEVENOT (Infanterie para)

MCH Joël GUILLER (Gendarmerie)

MCH Baptiste CERVELLI (Gendarmerie)

SGT Eric VIENNE (Génie)

SGT Daniel MATHEZ (Troupes de Marine)

SGT Jean Claude BRUEL-LESCUYER (Grand Invalide de Guerre)

SGT Quentin SAUZE (Cavalerie)

SGT Claude WATIN (Infanterie Para)

MDL Christian GUIHARD (ALAT)

MDL Pascal VIDAL (Gendarmerie)

MDL Dominique BODINAUD (Gendarmerie)

SGT Yves COUSSERANS (Génie de l’Air)

SGT Henri SIMEONI (Troupes de Marine)

MDL Philippe LAVALEE (Gendarmerie)

MDL Jean Marc RICHER (Gendarmerie)

SGT Jérôme LAGARDE (Troupes de Montagne)

SGT Auguste AGULLO (Armée de l’Air)

SM Stéphane GRANDIDIER (Marine Nationale)

SGT Claude PIERRE

MDL Daniel BOUVENOT (Cavalerie)

SGT Habib HAMMAMI (Infanterie para)

MDL Bertrand TAVEL (Cavalerie)

SGT Daniel TRISTANI (Troupes de Marine)

SGT Jean André CULIOLI (Infanterie)

SGT Jean Baptiste FLICHY (Troupes de Montagne)

MDL Henri de SONIS (Cavalerie para)

SGT Jean RABIET

SGT Régis JULIEN

Second Maître Michel BEAUPRETRE (Marine Nationale)

SGT Francisco MEDEL

Second Maître Paul GINOYER (Marine Nationale)

SGT Georges PERNET (Troupes de Marine)

SGT Jean Paul DIAZ

MDL Philippe GUERBOIS (Artillerie)

MDL Gérard CASSAR

SGT Eric BERNARD (Troupes de Marine)

SGT Dominique VERBRUGGHE (Troupes de Marine)

MDL Matthieu DE VARAX (Cavalerie)

Second Maître René ARNAUDET (Marine Nationale)

MDL Daniel LAMBERT (Artillerie)

MDL Yves DOLLET (Gendarmerie)

MDL Philippe NIKLASZEWSKI (Gendarmerie)

SGT Joël FLORET (Infanterie)

MDL Didier BLAY (Artillerie para)

SGT Umberto GARAVANA (Troupes de Marine)

SGT Philippe VOISINOT (Armée de l’Air)

Second Maître Jean Louis EVRARD (Marine Nationale)

MDL Yves LE BEGUEC (ALAT)

SGT Gilles THOMAS (Troupes de Marine)

MDL Robert BARRIERE (Gendarmerie)

MDL Jacques MAGNIEZ (Gendarmerie)

SGT Philippe ALLEAUME (Service de Santé des Armées)

SGT Jérôme LAPIERRE (Armée de l’Air)

MDL Daniel CAMIE (Gendarmerie Maritime)

SGT Philippe GASSER (Infanterie para)

MDL Jérôme HARRACA (Gendarmerie)

SGT gérard PHILIPIC (Armée de l’Air)

SGT Francis DE RICHEMOND (Armée de l’Air)

MDL Djilali MAAZOUZ (Gendarmerie)

MDL Valérie BRY (Cavalerie)

Second Maître Eric BLARDONE (Marine Nationale)

Second Maître Dominique COURTIN (Marine Nationale)

SGT Michel PERCEREAU (Armée de l’Air)

MDL Natacha NICOUX

Second Maître Laurence BARON (Marine Nationale)

SGT Guy Michel BOUVET (Infanterie)

MDL Gérard PIGAGLIO (BSN)

SGT Georges PIDOUX

MDL Marcel STEQUERT (Gendarmerie)

MDL Léon REMIA (Troupes de Montagne)

MDL Thierry DUBOIS

MDL Patrick HARO (Artillerie)

SGT Jean Claude SACCOMANNI (Armée de l’Air)

SGT Houssoyni BACAR (Infanterie para)

MDL Alain FEVRIER (Cavalerie)

MDL Hervé BESOLI (Gendarmerie)

SGT Christian LEBE (Infanterie)

MDL Didier HARBOUT (Gendarmerie)

MDL Ronald GUILLAUMONT (Gendarmerie)

Second Maître Mickaël COLIN (Marine Nationale)

SGT Joseph CUNEO (Artillerie)

SGT Noël LAUNOIS (Armée de l’Air)

SGT Pepito GALLEGO (Armée de l’Air)

MDL Gérard COTS (Gendarmerie)

MDL Christian MARCHETTI (Cavalerie)

SGT Gilles GRONGNET (Armée de l’Air)

Second Maître Erwan TREVISSON (Marine Nationale)

MDL Claude GORIN (Gendarmerie)

SGT Patrick GRIOLLET (Infanterie)

MDL Christophe MATERGIA (Gendarmerie de l’Air)

SGT Julien HARAU (Infanterie)

MDL Christian GILABERT (Artillerie)

SGT Jean Pierre DEGALLE (Armée de l’Air)

SGT Jacque DUCREY (Infanterie)

MDL Christian YACONO (Cavalerie)

MDL Robert DELMAS (Gendarmerie)

SGT Jean Louis LEFEVRE (Transmissions)

SGT Patrick D’URSEL

SGT Cyril WALCZAK (Armée de l’Air)

Second Maître Wilfried RIQUE (Marine Nationale)

MDL Michel ALIBERT (Gendarmerie)

SGT Jean Benoit SERIEN (Troupes de Marine)

SGT Thibaud FOUQUET (Infanterie)

Second Maître Jean Marie HENRI (Marine Nationale)

MDL Pierre ROGER (Matériel)

SGT Jean François DUHAMEL (Transmissions)

MDL Lindsay RAKOTOSON (Gendarmerie)

SGT Marie Christine GAMBA (Génie)

Second Maître Carine BONELLI (Marine Nationale)

SGT Philippe BRION (Infanterie)

MDL Dominique MEYER (Matériel)

SGT Christophe VERCOUTERE

SGT Robert MOUAWAD (Armée de l’Air)

SGT Martial LE BIHAN (Infanterie para)

MDL Fabien BENEDETTI (Artillerie)

SGT Gilbert BAUDEL (Armée de l’Air)

SGT Charles ALERA (Infanterie para)

SGT Jacques GHESQUIER (Légion Etrangère)

Second Maître Arnaud BIZEC (Marine Nationale)

SGT philippe MAYOT

MDL Stéphane BILL (Gendarmerie)

SGT René BLANC (Services Spéciaux)

MDL Stéphane TARGONATO (Gendarmerie)

SGT Rémy CHEREL

SGT René FALCO (Armée de l’Air)

MDL Jean Paul BAUBEAU (Train)

SGT Alain FONVIEILLE (Troupes de Marine)

MDL DiIder DURAND (Gendarmerie)

SGT Jacques BINDOCCI (Infanterie para)

SGT Michel Antonio PAOLI (Armée de l’Air)

SGT Jean Philippe DELL’ACCIO (Infanterie)

SGT Patrick GSCHWIND

CCH Pascal COCQUEMPOT (Infanterie Para)

CCH Francis CASSES (Infanterie Para)

CCH François LEJEUNE (Cavalerie)

CCH Thierry VLADIKINE (Troupes de Marine)

CCH Mickaël WARNIER (Cavalerie)

CCH Pierre MAGHERINI (Train para)

CCH Hélène MALCOIFFE (Etat Major)

CCH Richard THOMAS (Troupes de Montagne)

CCH François Dominique MAGNE (Génie de l’Air)

CCH Cyrille CHAIGNEAU (Troupes de Marine)

CCH Jacques GRANDADAM (Armée de l’Air)

CCH Wilfrid REVERBERI (Troupes de Marine)

CCH Marc CHEVALARIA (Troupes de Marine)

CCH Olivier GROUT (Troupes de Marine)

CCH Yannick CHARDAVOINE (Génie para)

CCH Alain FRELON (Génie)

QM1 Pascal ESTRADE (Marine Nationale)

BCH Michel GOBICCHI (Artillerie)

QM1 Hubert MOREL (Marine Nationale)

CCH Jean Marc CETRE (Génie)

CCH Robert BOUVIER

CCH Maurice AZRA (Infanterie)

QM1 Daniel BEGUERIE (Marine Nationale)

CCH Etienne WAGNER (Infanterie)

CCH Patrice SASANELLI (Infanterie)

CCH Norbert PINTON (Armée de l’Air)

CCH Raymond GILLIOT (Troupes de Marine)

CCH Raymond MAGNIEN

CCH René Jean HULOT (Infanterie para)

BC Mohajam INDLHAJ (Cavalerie)

​BCH Guy HUBER (Cavalerie)

CCH Sébastien TOUSSAINT (Armée de l’Air)

BCH François LE GALL (Cavalerie para)

BCH Christian GARCIA (Artillerie)

CCH Guy CATHAIFAUD (Infanterie para)

CCH Eric CARCASSET (Infanterie)

BCH Vivien PERRIN (Cavalerie)

BCH Jean Philippe MAIREL

BCH Jean Pierre COSS (Cavalerie)

CCH Stéphane PARIS (Génie)

CCH Yoann BATTAGLIA (Armée de l’Air)

CCH Jean Claude BRU (Troupes de Marine)

BCH Léonard URSENBACH (Artillerie)

CCH Frédéric ORY (Infanterie)

QM1 Thierry LAUDICINA (Marine Nationale)

BCH Christophe GREVIN (Infanterie para)

CCH Christian COURRIE (Armée de l’Air)

CCH Sylvain ALLETRU

BCH Stéphane VERDIER

CCH Jean François WELSCHINGER (Légion Etrangère)

BCH Joël TORORELLA (Train para)

CCH John POUDROUX (Troupes de Marine)

BCH Patrick GUTIERREZ (Cavalerie)

BCH G. REY (Train)

CCH Jean Louis BOUCHET CANARELLI (Troupes de Marine)

BCH Philippe MUTEL (Cavalerie)

CCH Yann LE GOFF (Troupes de Marine)

CCH David DUPONT (Transmissions)

CCH Jean Jacques DUTONC (Troupes de Marine)

CCH Christophe VERDIER (Troupes de Marine)

CCH Alain BIGOT (Infanterie)

BCH Alexandre FUNCK (Artillerie)

CCH Lionel TOURTIER

CCH Mickaël BARRET (Armée de l’Air)

CCH BOYER (Troupes de Marine)

CCH Alain MARTIN (Troupes de Marine)

BCH Olivier BRIONNE (Train para)

CCH Thierry FOUCAULT (Troupes de Marine)

CCH Luis MARTINEZ

CCH Bernard FAVROT

CCH Magali BROIN (Armée de l’Air)

CCH Rémi GELABALE (Troupes de Marine)

BCH Pierre GORCE (Troupes de Marine)

CCH Gilbert LANDO (Infanterie para)

BCH Jean Pierre VERGNAUD (Cavalerie)

BCH Michaël NOEL (Artillerie)

BCH Antoine COMBE

CCH Marie Edith MARTINS (Train)

CCH Juan DIEZ (Troupes de Marine)

CCH Michel LECUREUR

CCH François TARA (ENSOA)

CCH Vincent ROHR (Légion Etrangère)

BCH Jacky MICHON (Train para)

QM1 Glenn GUIHARD (Marine Nationale)

CCH Sylvie JOFFRET (DTIM)

CCH Révil PUSTIENNE

CCH Christian LE BRAS (Infanterie para)

QM1 Jean Luc REJAULT (Marine Nationale)

CCH Renaud SOUCHE (Légion Etrangère)

CCH Renaud VIALA (Infanterie para)

BCH Sébastien RIMLINGER (Artillerie)

CCH Frédéric MONDET (Gendarmerie)

CCH Patrick FISHER (Légion Etrangère)

BCH Michel GRZECZKA (Cavalerie)

CCH Marc LEPORC (Infanterie)

BCH Philippe CLAPEYRON (Train para)

BCH Christophe GAIGNARD (Artillerie para)

BCH Bruno ALVAREZ CAUNEDO (Train para)

BCH Jean Michel RINAUDO (ALAT)

CPL Aurélien SIERRA (Troupes de Marine)

CPL Raymond XIMENES (Commandos de l’Air)

CPL Bruno LAHOUX (Troupes de Marine)

CPL Jean Pierre MURET (Troupes de Marine)

CPL Thierry COESME (Génie para)

CPL Gabriel Adrian DERECICHEI (Légion Etrangère)

CPL Michel LAPORTE (Infanterie para)

CPL Sabrina LESPINE (132 ème gcat)

CPL David SAFORCADA (Troupes de Marine)

CPL Manuel PUERTAS

CPL André ESCOBEDO (Infanterie para)

CPL Guy RAYNAUD (Infanterie para)

CPL Dominique PARDOUX (Troupes de Marine)

​Brig Franck CLOUTE (Cavalerie para)

Brig P. Laurent GUEZENNEC (Infanterie para)

CPL Michel LANNEGRAND (Armée de l’Air)

QM2 Georges ZAMNIBORTCH (Marine Nationale)

CPL Jacques LECUYER (Génie)

CPL Christophe DELORT (Arméée de l’Air)

QM2 Michel RICCI (Marine Nationale)

Brig Jean PLAIS

Brig Christian FLEURY

CPL Jordan ALLENBACH (Armée de l’Air)

CPL Robert QUIDELLEUR (Artillerie)

CPL Bruno SUDARA (Armée de l’Air)

CPL Blandine DUFOUR (Armée de l’Air)

CPL Vincent VEDEL (Génie de l’Air)

CPL Christian BACHOLLE (Infanterie)

CPL Thierry MALET (Infanterie)

CPL Jacques BOJOLY (Infanterie)

QM2 Alain DEVARENNE (Marine Nationale)

CPL Gérard DUBOURG (Armée de l’Air)

CPL Hervé DEHORS (Génie para)

CPL Vincent BURAT (Transmissions)

CPL Patrick LE MOING (Troupes de Marine)

CPL Denis BEYLARD (Infanterie)

Brig Claude VINCENT (Cavalerie)

CPL Gérard POUSSARD (Troupes de Marine)

CPL Christian FOURNIER (Génie de l’Air)

CPL Marvin KOUAME (Transmissions)

Brig Eric THUILLIER (Cavalerie para)

CPL Michel MARROCU (Légion Etrangère)

CPL Alexis OZOUF (Transmissions)

CPL Jérôme AFFANI (Service de Santé des Armées)

CPL JM GAINCHE (Troupes de Marine)

Brig Alain DUCHAMP

CPL Josué BOUMARD (Infanterie)

Brig Xavier FERRER (Cavalerie)

CPL Jean SITTER

CPL Jean Claude TOURNERET (Troupes de Marine)

CPL Sébastien BROCQ (Génie)

CPL Jérôme ALAUX (Troupes de Marine)

CPL Francis CAMACHO (Légion Etrangère)

CPL Clément PINAUD (Troupes de Marine)

CPL JUANA GONZALES (Troupes de Marine)

CPL Luc MEREAU (Troupes de Marine)

1CL Raymond PACO (Infanterie – Bataillon de Corée)

1CL Pierre LAPEYRE (Infanterie)

1CL Michel LAVRILLEUX

1CL Alain GARCIA ALVAREZ (Génie para)

1CL Jean MARC PERRIER (Marine Nationale)

1CL Gilles PELLISSIER

1CL Dominique D’INTRONO (Troupes de Montagne)

1CL Jean Claude PREVOST (Infanterie – Bataillon de Corée)

1CL René SAULNIER (Infanterie para)

1CL Philippe GUILLOT (Troupes de Marine)

1CL Laurent MIRABELLS (ex FINUL)

1CL Olivier UGO (Troupes de Montagne)

1CL Marcel FURET (Troupes de Marine)

1CL Marc DE VAUVERT (Troupes de Montagne)

1CL Luc BACHELIER

1CL Bernard PINCEMAIL (Infanterie para)

1CL Michel CHAULIN (Infanterie para)

1CL Bernard GRAUWIN (ALAT)

1CL René FOUCART (Armée de l’Air)

1CL Jean Marc NOEL (Armée de l’Air)

1CL Alexandre COMMINGES (Infanterie para)

1CL Claude CABIOCH (BSPP)

1CL Emile TOURON (Armée de l’Air)

1CL Pascal SPETZ (Troupes de Montagne)

1CL Gaston ARIZTEGUI (Cavalerie)

1CL Patrice PIZZICHEMI (Marine Nationale)

1CL Denis DEL AGUILA (Légion Etrangère)

1CL Daniel LORRAIN (Troupes de Marine)

1CL Olivier GIBERT (Marine Nationale)

1CL Richard TARRAGON (Troupes de Marine)

1CL Robert GOUEL (Infanterie para)

1CL Michel GLESENER (Troupes de Marine)

1CL Michel LEMONNIER (Transmissions)

1CL Christian GROSSE (Troupes de Marine)

1CL Jean Claude LECOQ (Matériel)

1CL William KESBI (Troupes de Marine)

1CL Jean Charles ACCART (Armée de l’Air)

1CL Philippe LAURENT (Armée de l’Air)

1CL Alain CABUT (Infanterie para)

1CL Bruno CHOQUET DESPICQ

1CL Emmanuel BOUTEILLE (Transmissions)

1CL Damien BRUN (Infanterie)

1CL Alain TRONCHE (Service de Santé des Armées)

1CL Pascal BURGER

1CL Petrut CONSTANTINE (Train)

1CL Philippe DJORDJEVIC (Troupes de Montagne)

1CL Christian DULIER (Armée de l’Air)

1CL Sylvain MANCA (Troupes de Marine)

1CL Pascal JEANNERET (Armée de l’Air)

1CL Bastien BULAN

1CL Henri BLANC

1CL Christian LHOTELLIER (Génie)

1CL Patrick BRETON

1CL Gérard NOEL (Infanterie)

1CL Lucien ANICET

1CL Guillaume CAVALLE (Troupes de Marine)

1CL Jean Claude BEC (Troupes de Montagne)

1CL Francis COLOMBE (Infanterie para)

1CL Jean François KOENRAADS (Infanterie)

1CL Rémi POINAS

1CL Jean Marc PASQUINI (Troupes de Marine)

1CL Gonzague COLLONG (Cavalerie)

1CL Guy ROUZIER

1CL Jean MALARCZUK (Génie)

2CL Jean CHAPEL (AFN)

2CL Sapeur Bernard SIMON (Génie)

2CL Pierre LABORDA

2CL Jean Louis PILLONI (Troupes de Marine)

2CL Jean Paul FERRAN (ALAT)

2CL Michel LEROUX (Transmissions)

Matelot Norbert LUCAS (Marine Nationale)

2CL Ludovic RICCIO (Cavalerie)

2CL Thierry FABRE (Infanterie para)

2CL Michel CAU

2CL Alex DUFIEF (Troupes de Marine)

Matelot Philip DALLET (Marine Nationale)

2CL Patrice CARREY (Génie)

2CL Patrick FORIN (Transmissions)

2CL René GAVINO

2Cl Stéphane ROSA (Artillerie)

Matelot Martin DUPONT (Marine Nationale)

2CL Serge ROPER (Cavalerie para)

2CL Daniel COURDEAU (15ième CESP)

2CL Robert LAYOUS (Troupes de Marine)

2CL Christophe GERMAIN (Génie)

2CL Didier SAMBET

Matelot Lossel FREDDY (Marine Nationale)

2CL Max MAUREL (Armée de l’Air)

Matelot Richard MESSERE (Marine Nationale)

Matelot Daniel MENGARDUQUE (Marine Nationale)

Matelot Michel KOVALEFF (Marine Nationale)

2CL Jourdain HOURCAU (Matériel)

2CL philippe RAYMOND (Troupes de Montagne)

Matelot Mickaël DUMONT (Marine Nationale)

2CL Christian VILLARD (Troupes de Montagne)

2CL Alain GREGORY (Train)

2Cl Patrick VIRTU (Train)

Matelot Christian LIGOUT (Marine Nationale)

2CL Claude JACOBS (Troupes de Marine)

Matelot Jean Claude JAYET (Marine Nationale)

2CL Jonathan WATERMOLEN (Infanterie)

2CL François BALTHAZARD (Train)

2CL Eric REVEYRON (Artillerie)

2CL Jean Marc DENIS (Armée de l’Air)

2CL Pascal CONET (Troupes de Marine)

2CL Jean Marc DENIS (Armée de l’Air)

2CL Pascal ESPIE (Train)

Matelot Pierre PIGEAU (Marine Nationale)

2CL Frédéric URLACHER (Dragon para)

2CL François DEI AGUILA (Infanterie)

2CL Philippe RAIMBAUD (Armée de l’Air)

2CL Pierre DUPUIS (Artillerie)

2CL Laurent GAGNEUX (Infanterie)

2CL Jean Philippe LOUIS (Armée de l’Air)

2CL Serge FIUMEFREDDO

2CL Jean Jacques GACEUS (Transmissions)

2CL Christian LOPEZ (Troupes de Marine)

2CL Eric LAGUILLIEZ (Infanterie)

2CL Reynald GEORGET (Infanterie)

2CL Laurent WILLIATTE (Armée de l’Air)

Matelot Christian REIG (Marine Nationale)

2CL Jerry THOMAS (Artillerie)

2CL Guy SAUQUES (Artillerie)

2CL William FORMOSA (Transmissions)

2CL Patrick GUENOT (Train)

2CL Jack WRIGHT (Infanterie)

2CL Pascal BLANC (Infanterie)

2CL Gilles LANGLET (Armée de l’Air)

2CL Patrick GARCIA (Infanterie)

2CL Christophe TASSERIE (Train)

2CL Charly PAILLET (Servce de Santé des Armées)

Matelot Philippe VERDAVAINE (Marine Nationale)

2CL Jean Pierre BARBOZA

2CL Frédéric CAREMEL (Service de Santé des Armées)

2CL Michel DERUETTE (Infanterie)

2CL Serge DEVLIN (BSPP)

Matelot Matthieu LEVREL (Marine Nationale)

2CL Christian MINEO (Troupes de Marine)

2CL Daniel ROBERT (Troupes de Marine)

2CL Dominique JUCHERT (Cavalerie)

2CL Henri LONG (Infanterie para)

2CL Claude GUILHEM (Armée de l’Air)

2CL Frédéric PRADEL

2CL Jean Pierre CHANU (Cavalerie para)

2CL Louis GOUTAUDIER (Génie)

2CL Joseph DUTERTRE

2CL André PROST

2CL Pierre DESSIMOND

Marine Le Pen : “Messieurs les généraux, rejoignez-moi dans la bataille pour la France”

Messieurs les officiers généraux,

Représentants de toutes les armées et de toutes les spécialités, vous avez signé une lettre ouverte « pour un retour de l’honneur de nos dirigeants ».

Votre initiative, rare dans l’institution militaire, témoigne du degré d’inquiétude qui est le vôtre face à la dégradation préoccupante de la situation de notre pays. Le constat sans concession mais juste que vous dressez comme la force des termes que vous utilisez constituent une interpellation publique que, compte tenu de votre qualité de signataire, personne ne peut ignorer.

Avec le courage de ceux qui ont voué leur vie à la Patrie, vous mettez assez directement en cause nos dirigeants dont vous ciblez, très légitimement, la responsabilité en les appelant à retrouver la lucidité d’agir et même, dites-vous, « la voie de l’honneur ».

Comme citoyenne et comme femme politique, je souscris à vos analyses et partage votre affliction. Comme vous, je crois qu’il est du devoir de tous les patriotes français, d’où qu’ils viennent, de se lever pour le redressement et même, disons-le, le salut du pays.

La divergence que je m’autorise est de penser qu’une exhortation ne puisse suffire à sortir ce pouvoir défaillant de ses coupables habitudes.

Les très récentes déclarations du président de la République sur son projet de « déconstruire l’histoire de France », nous démontrent, en effet, que ces dérives dommageables ne procèdent pas d’un moment d’égarement mais d’une direction politique mue par des considérations idéologiques fondamentalement corruptrices.

Les inquiétudes que vous exprimez avec courage ne peuvent rester au stade de l’expression d’une indignation, fût-elle puissante. Elle exige en démocratie, la recherche d’une solution politique qui doit se concrétiser par un projet d’alternance qui a vocation à être validé par le suffrage des Français.

C’est l’objet de ma démarche politique et de ma candidature à la Présidence de la République avec l’objectif d’un gouvernement d’Union nationale.

Déjà de nombreux hauts fonctionnaires et de personnalités de la société civile nous ont ralliés. Je vous invite à vous joindre à notre action pour prendre part à la bataille qui s’ouvre, qui est une bataille certes politique et pacifique, mais qui est avant tout la bataille de la France.

Marine Le Pen »

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Guerre

La Russie ferme militairement la Mer d’Azov

C’est une contribution de plus à l’objectif du démantèlement de l’Ukraine

Les accrochages et tirs d’artillerie continuent entre l’armée ukrainienne et les séparatistes pro-russes des pseudos « républiques populaires » de Donetzk et de Lougansk. Et les avions militaires américains de reconnaissance ne cessent pas leurs vols.

Mais le 24 avril 2021 a surtout été marqué par un événement très important. La Russie, en feignant de retirer ses troupes à la frontière ukrainienne, a montré que son ambition était plus grande qu’avant la crise ouverte par le Covid. Désormais il faut passer à la bataille pour le repartage du monde et c’est tout l’Est de l’Ukraine qui présente une opportunité, pas seulement le Donbass.

Il faut pour la Russie remodeler la réalité pour satisfaire l’expansion. Il faut étaler sa puissance et systématiser les vecteurs de pouvoir, de contrôle.

Aussi, la Russie est passée à la second étape de son action visant à transformer une partie de l’Ukraine en appendice « nouvelle russe ».

Des manœuvres militaires russes ont commencé en mer d’Azov, le 24 avril 2021 à 21 heures. Elles dureront… plusieurs mois, jusqu’au 31 octobre !

C’est évidemment ridicule de par la durée, mais le prétexte tient au niveau du droit international et des rapports diplomatiques. C’est légal… alors que le bellicisme est pourtant évident.

Concrètement, aucun navire de guerre non russe ne pourra accéder à la mer d’Azov et à une partie de la Mer Noire. L’espace aérien de ces zones est fermé également.

En théorie les navires marchands peuvent encore passer, alors que 20% de l’économie ukrainienne a besoin de ce passage. Mais c’est une réalité fragile, alors qu’en plus l’Ukraine ne dispose pas de Marine de guerre.

Qui plus est c’est inacceptable symboliquement pour l’Ukraine. Et cela ouvre d’autant plus la perspective d’une triple attaque contre l’Ukraine, à partir de la Biélorussie, du Donbass et de la Crimée.

D’ailleurs le 24 avril le président biélorusse Alexandre Loukashenko a fait passer ses pouvoirs présidentiels au conseil de sécurité biélorusse en cas d’urgence. Une manière de se cacher derrière pour le futur et de préparer les coups durs qui vont venir, dans la grande redéfinition artificielle que veut imposer l’expansionnisme russe.

N’oublions cependant pas le nationalisme ukrainien (qui imagine l’Ukraine invincible), les États-Unis qui veulent utiliser l’Ukraine comme chair à canon, l’Allemagne qui aimerait bien affaiblir l’OTAN à sa manière pour prendre le dessus en Europe…

Et la France partagée entre l’appui à l’OTAN pour prendre une part du gâteau russe et un soutien à un axe Paris – Berlin – Moscou…

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Guerre

Les débuts de la guerre du 21e siècle

Le conflit entre l’Ukraine et la Russie apparaît comme un nouveau type de conflit, propre à une situation de crise mondiale. La guerre n’est plus une intervention armée suivant des objectifs politiques établis séparément de l’armée, mais une combinaison directement de nature politico-militaire, avec des objectifs dans tous les domaines. Il ne s’agit pas d’écraser l’adversaire, mais de modifier l’ensemble des facteurs économiques, politiques, culturels, idéologiques, et même géographiques.

A MQ-9 Reaper flies above Creech Air Force Base, Nev., during a local training mission June 9, 2009. The 42nd Attack Squadron at Creech AFB operates the MQ-9. (U.S. Air Force photo/Paul Ridgeway)

C’est flagrant si l’on prend les vingt dernières années. Lorsque les États-Unis sont intervenus en Irak, en Yougoslavie, en Afghanistan, lorsque la France est intervenue en Afrique… Il s’agissait d’exercer une pression, parfois immense, de changer le régime. Mais il n’y avait pas de modification du cadre, même s’il y avait des appuis à telle faction, à tel séparatisme. On peut résumer cela à des coups d’État.   C’est différent désormais. Avec la crise, il faut modifier les cadres existants. Si l’on veut un parallèle il faut prendre le projet d’un prétendu Nouvel ordre européen prévu par l’Allemagne nazie. Tous les cadres devaient être modifiés pour être adaptés aux exigences impériales des nazis. Des régions comme le nord de la France étaient séparés, de nouveaux États mis en place, les frontières modifiées, les dynamiques idéologiques et culturelles modifiées…

Si l’on prend l’initiative de la Russie depuis début avril, on a une même logique de démantèlement, de sape, de manipulation, de formation de factions au sein des pays visés, d’appuis à des mouvements culturels convergents, etc. Il suffit de prendre les gilets jaunes pour voir que leur approche est en tous points convergents avec l’expansionnisme russe.

Les gilets jaunes ont été une contestation anti-politique, réfutant toute orientation intellectuelle pour se contenter d’un populisme dénonçant le régime. Et les médias russes comme RT ou Spoutnik ont été un appui tout à fait clair à l’arrière-plan. C’est calculé. Il s’agit de présenter la Russie comme un support, un soutien. Il est facile de voir que beaucoup des gens liés à la culture PCF des années 1970-1980 voient en la Russie (voire même la Chine) un prétendu contre-poids au capitalisme. Tout comme il est flagrant que dès que Jean-Luc Mélenchon parle de politique internationale, c’est entièrement convergent avec la Russie. L’expansionnisme russe joue en fait sur tous les tableaux, cherchant à modifier la situation dans tous les domaines pour faire pencher une pseudo opposition vers elle. Il s’agit de faire converger. Et en amassant ses troupes à la frontière ukrainienne, la Russie a inauguré la généralisation de cette démarche au plus haut niveau car il s’agit de soulever les gens en Ukraine, de former un parti pro russe pour faire se scinder en deux l’Ukraine. En fait la guerre moderne, celle du 21e siècle, implique une artificialisation du factionnalisme.

Il est ici incorrect de penser que l’État islamique a relevé d’une telle démarche. Cette faction fanatique n’a pas été une construction américaine ou israélienne, mais un phénomène féodal nullement artificiel, puisque s’appuyant sur de vieilles traditions, des clans, des thèses djihadistes déjà développées, etc. Il en va de même pour le Printemps arabe, soutenu par les Frères musulmans, c’est-à-dire le Qatar et la Turquie. Là encore on parle de mouvements ancrés dans le réel depuis longtemps.

Mais justement les idéalistes ont cru que c’était artificiel et c’est le cas de la Russie, le général Gerasimov parlant d’une nouvelle vague de subversion politique, à tous les niveaux. Et la Russie s’imaginant lutter contre cette nouvelle forme de subversion l’a en fait inauguré. Le régime russe ne le voit pas ainsi, il pense réellement que l’Eurasie est un concept concret, que tous les Russes partout relèvent d’une même entité impériale. Mais c’est en réalité une fiction. Bientôt la Chine basculera entièrement dans la même démarche.

La raison est que la superpuissance américaine est hégémonique. Elle gère les factions, fait souffler le chaud et le froid. La Russie et la Chine sont des challengers, qui doivent inventer une dynamique idéologique pour mettre en place un nouvel ordre mondial qui leur soit favorable… Une dynamique avec laquelle puissent converger des factions à travers le monde.

Avec la crise l’aspect militaire devient prédominant et l’annexion un point essentiel au repartage d’une monde. Aussi ce que la Russie a fait, la Chine le fera, avec Taïwan. Et on n’ira pas à la guerre, on est déjà en guerre, une guerre jouant sur tous les tableaux, de la diplomatie à l’économie, de la politique au droit, comme la Chine à Hong Kong ou la Russie distribuant des passeports au Donbass.

Il faut ici bien entendu mener une importante réflexion sur l’armée de métier et son rôle dans la guerre moderne. Les moyens technologiques sont désormais si développés qu’un haut degré de professionnalisme est nécessaire, avec un appui matériel de pointe. Naturellement, si le peuple se soulevait une telle armée échouerait à moins de procéder à un génocide. Cependant pour des affrontements entre pays, c’est adéquat. D’ailleurs au sens strict la vraie inauguration de la guerre du 21e siècle a eu lieu au Haut Karabagh, avec les tactiques nouvelles liées aux drones.

Les conflits localisés vont de ce fait se généraliser, se résumant à des accrochages bien délimités, sur un territoire bien délimité. Les grandes puissances ne seront pas en jeu dans leur existence, seulement dans leurs parties où leurs besoins de conquête impériale. En fait la crise implique la guerre et celle-ci a trouvé le moyen de contourner l’arme nucléaire.  

Tout cela est très complexe et se développe très rapidement. Comment faire pour que les gens comprennent cela, alors que la guerre apparaîtra comme lointaine et technologique ? Il n’y a pas que le nationalisme comme obstacle, mais la croyance en un capitalisme moderne qui dépassera toujours tous ses propres blocages. Les gens prisonniers du confort des pays riches laissent passer bien des choses en général, alors une guerre pour maintenir leur niveau de vie, une guerre lointaine et technique…   Sans parler des manipulations, espionnages, création de factions, d’idéologie justificatrice et faiseuse d’alliances… comment ne pas être débordé ? Et la Russie a été la première à inaugurer ce style d’un expansionnisme à tous les niveaux, cherchant à tout remuer pour remodeler. Étudier ce qui se déroule est impératif, pour ne pas avoir en France un jour des présentations esthétisantes d’un bellicisme à visée impériale…

https://twitter.com/qretaxyeta/status/1385491007953903616

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Communiqué de l’Association nationale des supporters contre le projet de «Super Ligue»

Voici le communiqué de l’Association nationale des supporters contre le projet de « Super Ligue » européenne de football. On y retrouve le style caractéristique des « ultras », les supporters des tribunes les plus investies dans les stades, mais avec une réelle volonté d’être démocratique, d’aller dans le sens populaire le plus large.

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Société

Projet de «Super Ligue»: l’apogée de 30 ans de football moderne

L’annonce par douze clubs de football européens parmi les plus riches d’un projet d’une « Super ligue » fermée est l’aboutissement de tout un mouvement commencé dans les années 1990. C’est ce qu’on appelle le « football moderne », et qui consiste avec de grands moyens financiers à dénaturer le sport pour n’en faire qu’un divertissement lucratif.

Le sport est un phénomène social très complexe et contradictoire. Il a été inventé par la bourgeoisie et l’aristocratie moderniste, mais dans la plupart des cas les classes populaires (voire directement la classe ouvrière) se le sont approprié. C’est toujours la bourgeoisie qui décide et qui oriente le sport dans le sens du capitalisme, mais il y a en même temps dans de nombreux cas des bases populaires influentes, voire très puissantes.

La deuxième moitié du 20e siècle a été une période de grande stabilité pour le capitalisme et cela a laissé de grands espaces à la culture populaire dans le sport. Dans le football, en Europe et en Amérique latine, il a pu se former de véritables traditions populaires autour de très nombreux clubs, principalement dans les grandes villes industrielles.

Il ne faut pas s’imaginer un âge d’or où le football aurait été massif et exempt de toute corruption. Le football de la seconde moitié du 20e a toujours été un phénomène restreint à une minorité (très importante) de supporteurs véritables, et il n’a jamais connu de fonctionnement démocratique.

Toutefois, en raison de sa substance profondément populaire, le football a pris beaucoup d’ampleur et il s’est produit à la fin du 20e siècle une véritable massification. Beaucoup plus de gens se sont mis à regarder le football, à en parler, à y dépenser de l’argent, et il y a donc eu beaucoup plus d’enjeux financiers et étatiques. Et inversement.

Dans les années 1990, le football européen a ainsi pris une toute autre dimension avec des clubs devenant des véritables entreprises insérées dans un marché très agressif et mondialisé. Le tournant décisif a eu lieu au mois de décembre 1995 avec l’arrêt dit « Bosman » rendu par la Cour de justice des Communautés européennes, abolissant le nombre de trois joueurs étrangers maximum par club.

Cette Cour, dont l’existence même est anti-démocratique, a ainsi littéralement changé la donne : le football est devenu officiellement un business comme un autre et les joueurs sont devenus entièrement des marchandises que les clubs peuvent négocier sans contrainte.

Les salaires des plus grands joueurs ont alors explosé de manière indécente, ainsi que surtout le marché des transferts entre les clubs. Cela a produit ce qui se produit toujours avec le capitalisme : une extrême concentration avec une poignée de gros acteurs écrasants de plus en plus la concurrence. Gloire aux plus riches, malheurs aux plus faibles !

Ce phénomène n’est toutefois pas unilatéral, en raison du poids des traditions populaires dans le football. Cela fait que malgré l’hégémonie économique et sportive de quelques clubs disposant de moyens surdimensionnés, il existe toujours une multitude de clubs avec des bases très larges, ou en tous cas relativement larges. Et ces clubs parviennent toujours à exister sportivement, bien que ce soit en général le temps d’une ou quelques saisons, ou alors en assumant de n’exister qu’à la marge, ou dans un « petit » championnat.

Tant l’UEFA (qui gère la Ligue des Champions) que les championnats nationaux doivent ainsi composer avec tous ces clubs, et c’est précisément ce qui dérange la poignée de plus grands clubs voulant créer leur propre ligue fermée. Ces derniers considèrent qu’ils ne reçoivent pas une part suffisamment grande du gâteau des droits télévisés et tentent de s’organiser pour l’obtenir.

Il ne faudrait pas ici se contenter d’une critique populiste en s’imaginant que le problème est simplement que ces gros clubs veulent plus d’argent, juste pour avoir de l’argent. La question se pose beaucoup plus en profondeur.

L’UEFA est directement attaquée par le projet de « Super ligue » fermée, mais elle est également entièrement responsable de la situation. Elle a laissé, pendant 30 années, le marché des transferts s’emballer et les budgets des clubs prendre des proportions délirantes. Si elle l’a fait, c’est qu’elle raisonne de la même manière que les clubs voulant faire leur ligue fermée : elle raisonne en termes de « spectacle » à vendre. La question se pose maintenant pour les plus gros clubs de savoir comment assurer leur train de vie pour les années à venir afin de garantir ce spectacle.

Le turbo-capitalisme n’a que faire de la culture et de l’héritage populaire, il est une machine sans vergogne prête à mettre sur la touche des centaines de clubs en faisant disparaître une compétition devenue traditionnelle, au nom de la production d’un « spectacle » générant des droits télévisés.

C’est le principe même du football moderne, qui à la fois massifie le football dans la société en en faisant un spectacle de haute valeur, et en même temps lui ôte tout romantisme de par l’effacement de l’équité sportive à grande échelle pour des centaines de clubs ancrés historiquement.

Le projet de « Super ligue » pose donc une question existentielle pour le football qui est à un tournant : soit il se soumet entièrement à l’industrie du spectacle et il disparaît en tant que sport à proprement dit ; soit la dimension populaire l’emporte, car il s’est produit quelque-chose de nouveau permettant un nouvel élan sportif. Cela ne pourra pas se faire sans une critique massive et en profondeur de ce qu’est devenu le football ces 30, voire 50 dernières années.

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Politique

Liquidation de la Gauche: la réunion de Yannick Jadot d’EELV, le Emmanuel Macron « vert »

Europe Ecologie-Les Verts mène depuis plusieurs années une opération systématique et structurée de liquidation de la Gauche. Elle est bien aidée en cela par les dirigeants actuels du Parti socialiste et du mouvement Génération·s de Benoît Hamon. La réunion de plusieurs personnalités politiques samedi 17 avril dans un hôtel parisien à l’initiative de Yannick Jadot apporte une pierre à cet édifice.

EELV, ce sont des « bobos » de centre-ville qui ne connaissent rien à la vie du peuple, un peuple qu’ils méprisent d’ailleurs. EELV, ce sont des libéraux-libertaires dont les mœurs et les valeurs s’opposent fondamentalement à celles de la classe ouvrière, valeurs portées historiquement par la Gauche. EELV, ce sont des libéraux-centristes se donnant une image sociale alors qu’ils ne critiquent jamais la bourgeoisie ni le capitalisme… Et pour cause, ils en sont l’aspect le plus moderne.

Enfin, et surtout, EELV ce sont des politiciens opportunistes qui n’ont en réalité aucune pratique concrète et de terrain de l’écologie, de la défense des espaces naturels, des zones humides, des animaux. Rien que ce dernier point dit tout.

La Gauche, la vraie Gauche, ne peut qu’être horripilée face à de tels gens. Comme dit ici en juillet 2020, il est du devoir de la Gauche de barrer la route à quelqu’un comme Yannick Jadot, qui se positionne comme un Emmanuel Macron « vert » en vue de la Présidentielle 2022.

Yannick Jadot sait très bien que la vraie Gauche le combat et il a donc tout intérêt à jouer la carte de « l’unité », pour empêcher toute critique, en se positionnant comme incontournable, reconnu médiatiquement, constructif, etc. C’est exactement ce qu’il a fait en convoquant une réunion médiatique samedi 17 avril.

Et cela est une immense réussite pour lui dans sa perspective de neutraliser la Gauche. Il le dit très clairement en se félicitant à l’issue de sa réunion qu’elle ait débouché sur « le respect mutuel », précisant que dorénavant « on ne disqualifie pas les autres à gauche ».

Et d’ailleurs c’est lui qui donne le ton pour la suite, en convoquant une nouvelle réunion pour la fin du mois de mai et en décidant de son ouverture à de soi-disant collectifs « citoyens ».

La manœuvre est grossière et jamais de véritables dirigeants de gauche n’auraient accepté de se rendre dans un hôtel parisien, à huis clos, pour discuter pendant plusieurs heures d’on ne sait quoi, sans aucune base démocratique, dans l’unique but de prendre une photo autour de Yannick Jadot en sortant.

Mais c’est que tous les gens qui ont répondu à la convocation n’ont aucune base démocratique justement, car ils n’ont aucun attachement à la Gauche historique ni aucune perspective politique de gauche.

Il y a donc eu une réunion de plusieurs heures, et beaucoup d’articles de presse parlant d’une abstraite « unité » de la gauche et des « écologistes ». En réalité, personne ne sait ce que ces gens se sont dit, personne ne sait d’ailleurs vraiment qui était présent au côté de Yannick Jadot, à part les personnalités les plus connues comme Anne Hidalgo, Benoit Hamon, Olivier Faure, Julien Bayou, Eric Coquerel ou Corinne Lepage.

Il faut pointer ici la responsabilité particulièrement grande de l’actuel dirigeant du Parti socialiste Olivier Faure, qui après n’avoir présenté aucune tête de liste PS aux élections européennes de 2019 (au profit du bobo libéral-libertaire Raphaël Glucksmann), fait en sorte que le PS se range pour 2022 derrière EELV.

Tout cela n’a rien à voir ni de près ni de loin avec la Gauche. Et c’est tellement éloigné des classes populaires et des enjeux de notre époque que c’est un véritable cadeau pour la Droite et l’extrême-Droite, trop contentes d’avoir affaire à de telles caricatures « bobo » de gauche.

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Société

Une tribune féministe de gauche dénonce la violence de l’activisme «trans»

Porteuses des idéaux de gauche, des féministes dénoncent un activisme « trans » ayant perdu la tête.

Voici la tribune, initialement publiée sur le site Marianne.fr :

« Il y a des femmes qui aiment les femmes, et qui ne sont pas attirées physiquement par les hommes. C’est ainsi, et ce n’est ni un choix ni une revendication, c’est un état de fait. Naturellement, nous ne haïssons pas les hommes, simplement ce n’est pas sexuellement « notre truc ». Or, depuis quelque temps, on nous oppose – au sein même de notre famille politique qu’est la gauche – que nous devrions par conviction accepter des relations sexuelles non désirées avec des hommes ayant transitionné.

Nous, signatrices de cette tribune, témoignons avoir vécu des violences sexistes, punitives et sexuelles visant à « corriger » notre orientation sexuelle au sein d’espaces se présentant pourtant comme LGBTQIAP+, ou Queer-TransPédéGouinesNonBinaires. Ce n’est pas une légende urbaine.

Ce ne sont pas des cas isolés. Du reste, quand consécutivement à ces agressions, nous entreprenons de créer d’autres espaces pour nous réunir en toute sécurité et ensemble vivre sereinement notre homosexualité, nous subissons encore des brimades (agressions physiques, cyber harcèlement…) de l’extrême droite traditionnelle mais aussi de la part d’activistes qui arborent des symboles visuels de l’antifascisme (le mouvement antifasciste, qui existe depuis longtemps, fait bien sûr un gros travail de résistance, mais nous constatons qu’aujourd’hui, certains fascistes s’en revendiquent abusivement).

Parce qu’elle avait publié sur son blog un article sur les pressions faites aux lesbiennes pour coucher avec des hommes, la sociologue lesbienne Christine Delphy a été attaquée par un collectif de trois personnes lors d’une conférence de sociologie qu’elle donnait à Toulouse. Ses agresseurs se sont employés violemment à bloquer la tenue de la conférence, pour y lire un communiqué expliquant que « dire non à une femme en tant que lesbienne parce que cette femme a un pénis, c’est confondre identité sociale de genre et désirs ou pratiques sexuelles. »…  Autrement dit, si des hommes se décrètent comme étant des femmes « à pénis », ils gagnent de fait le droit d’avoir avec nous des relations sexuelles (indépendamment de notre consentement), et de confisquer notre visibilité !

Nous constatons que les hommes ayant transitionné tentent systématiquement de prendre le contrôle des associations lesbiennes et qu’ils arrivent là où celles-ci ne sont pas assez vigilantes. Dans les espaces qu’ils dirigent, nous devons subir des ateliers dits de « déconstruction des préférences génitales », des lavages de cerveaux pour surmonter notre aversion au coït et à la fellation.

Ce mouvement politique, qui a ouvertement utilisé la violence sexuelle punitive pour prendre le contrôle des institutions originelles de la communauté lesbienne et en dénaturer les revendications, cible maintenant le féminisme en général. 

Nous avons pu  constater cela à plusieurs reprises dans l’actualité récente, notamment avec l’affaire J.K. Rowling accusée d’avoir utilisé le mot « femme » sur Twitter, ou les violences commises contre des manifestantes le 7 mars dernier lors de la traditionnelle manifestation du 8 mars (déplacée un jour avant en raison du couvre-feu). Nous allons citer les faits tels que décrit le lendemain par des journaux comme Charlie Hebdo.

Attaquées pour avoir brandi des pancartes critiquant le système de la prostitution (en manifestation féministe…), elles ont été la cible de multiples jets d’œufs ininterrompus de la part d’autres manifestants portant des drapeaux queer et antifa qui les traitaient de « putophobes » et de « transphobes ». Il a fallu que d’autres féministes interviennent pour les exfiltrer, non sans s’être auparavant castagnées avec les jeteurs d’œufs.

Voilà qui donne une idée de ce qu’à quoi nous sommes confrontées depuis deux ou trois ans déjà, quand nous tentons par exemple d’organiser des soirées dansantes ou des tournois de foot non mixtes dans des espaces pourtant privés.

Quand nous parlons de violences sexuelles punitives, j’insiste, nous n’exagérons pas : les concernés le reconnaissent d’ailleurs eux-mêmes, puisqu’il suffit de voir avec quelle violence leurs menaces s’étalent ouvertement sur les réseaux sociaux… Dès lors qu’ils ont, pour unique argument, accusé leurs contradictrices de « haine » et de « violence morale », tous les déchaînements leur semblent permis.

Parmi les signatrices de cette tribune, il y a du reste des femmes intersexuées qui demandent qu’on arrête de les utiliser, pour faire dire tout et n’importe quoi à la biologie : il y a de fait une différence entre les personnes intersexes (qui naissent avec des organes génitaux considérés comme ambigus puis sont donc « assignées » à un sexe via des opérations mutilantes), les personnes intersexuées (qui produisent trop ou pas assez d’hormones et /ou ont des organes reproductifs non fonctionnels), et les hermaphrodites (qui n’existent guère en dehors de la mythologie).

En effet, s’il existe bien des personnes qui naissent sans ovaires ni testicules fonctionnels, personne ne naît avec les deux à la fois. Or, on rencontre maintenant des jeunes qui croient en l’existence de personnes avec un utérus et des testicules fonctionnels après avoir lu des brochures militantes.

Par ailleurs, dans le même souci d’alerte de l’opinion publique et de recentrage du débat LGBT, nous entendons dénoncer les pressions toujours plus prégnantes exercées sur les jeunes lesbiennes pour accepter des injections de testostérone artificielle : dans certains centres LGBT en effet, des psychologues sont même formés à repérer les jeunes filles qu’ils prétendent identifier comme des « hommes trans refoulés qui s’ignorent », et les incitent à s’affirmer ainsi puis, en conséquence, à transitionner médicalement.

De pareilles pratiques ne nous renvoient-elles pas plus d’un siècle en arrière, lorsqu’Alan Turing par exemple, l’inventeur de l’ordinateur, condamné en 1952 pour homosexualité avait eu le choix entre prendre des œstrogènes (hormones féminines) artificielles ou aller en prison ?

Du reste, en Suède, où les enfants sont autorisés à tenter de changer de sexe avec l’accord de leurs parents, une étude gouvernementale a montré que 15 % des fillettes qui en faisaient la demande étaient autistes et 19 % hyperactives : voilà quand même qui interroge sur le bien-fondé de ces pratiques médicales sur des êtres juvéniles, et qui du moins réclameraient sans doute une réflexion collective non idéologisée.

Nous sommes de gauche et si aujourd’hui nous écrivons, c’est pour informer le grand public de la grande inversion en cours dans le féminisme français. Aux yeux de ce pseudo-féminisme inversé, quand une femme dit non ce n’est pas forcément non, les femmes oppriment les hommes en dénonçant des violences sexuelles et les enfants peuvent consentir à tout et n’importe quoi.

Quant à nous, nous savons que l’Histoire nous donnera raison. Regardez donc outre-Atlantique : là-bas, ils ont déjà commencé à revenir sur les excès de tout cela. Le vent tourne.

Signatrices :

Camille Girard, auxiliaire de vie

Carole Barthès, graphiste

Chantal Hervouet, cadre de la fonction publique

Claire Raynaud Gauthier, couturière

Muriel Petit, enseignante

Agnès Rakovec, musicienne

Julie Gosselin, informaticienne

Florence-Lina Humbert, journaliste

Sophie Plisson, archéologue

Sarah Masson, doctorante,

Marie Moisdon, formatrice féministe.

Soutien :

Marie-Jo Bonnet, historienne, écrivaine et militante féministe

Pilar Aguilar Carrasco, critique de cinéma et militante féministe

Laurence Croix, psychanalyste et maître de conférence à l’université.

Delphine Girard, professeur de Lettres. »

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Écologie

One Voice: une pétition contre l’expérimentation animale

L’expérimentation animale est une cruauté, une cruauté très française. Il se passe des choses abominables qui sont cachées aux yeux du public. L’association One Voice, comme elle le fait depuis des années, lance une nouvelle campagne d’information à ce sujet, cette fois à propos de macaques torturés dans un établissement de l’Université de Strasbourg.

Tout cela n’a rien de nouveau, c’est même terriblement ancré depuis des années, comme le rappelle l’association dans l’article « La France au coeur d’un commerce opaque… et cruel ».

La situation particulière des singes de l’établissement Silabe est dénoncée dans l’article « Dans les laboratoires, l’agonie sans fin des macaques« .

Voici le texte de la pétition accompagnant cette campagne :

« Pour une recherche transparente et le remplacement de l’expérimentation animale par des méthodes substitutives !

Les animaux sont plus de deux millions à souffrir et mourir après des expériences sans fin chaque année dans les laboratoires de notre pays.

Selon les données officielles de 2017, plus de 30 % des primates subissant des expériences dans l’Union européenne sont en France. De même, notre pays est le plus gros « consommateur » de chats parmi nos voisins, deuxième plus important pour les chiens après le Royaume-Uni.

Qui plus est, sur l’ensemble des procédures entraînant des douleurs sévères tous animaux confondus dans l’UE, la France détient largement le taux le plus élevé d’Europe : près d’un tiers d’entre elles, loin devant les pays suivants !

La France, via ses universités, est un pays où transitent des milliers de singes venus de l’étranger et d’où certains repartent vers nos voisins européens. Dans les laboratoires, des souris, des lapins, des chevaux, des poissons, des chats, des cochons et tant d’autres animaux subissent test sur test leur vie durant, entre souffrance et angoisse, jusqu’à mourir dans la plus froide solitude.

Officiellement, derrière le Royaume-Uni et l’Allemagne, la France est le troisième pays le plus tueur d’Europe.  En réalité, ce chiffre est sous-estimé, la France ne publiant pas certaines données, à la différence de ses voisins.

Cela doit cesser, les données de l’expérimentation animale doivent devenir transparentes ! Combien de fois avons-nous dû réclamer ces chiffres pour qu’ils soient publiés ? Et les données doivent intégrer non seulement les animaux expérimentés mais aussi ceux, non comptabilisés actuellement, qui sont tués pour analyse de leurs organes, les animaux transgéniques, les animaux sous forme fœtale, etc.

La France est le pays qui opère le moins de contrôles inopinés : 20 % contre une moyenne européenne de 40 %. Elle est aussi l’État membre qui fait le plus souffrir les animaux. Pourtant, les exigences européennes sont claires : il faut diminuer le nombre d’animaux expérimentés et leur souffrance.

Les méthodes alternatives qui existent doivent être systématiquement mises en œuvre en lieu et place de l’expérimentation animale. Et il faut que ces méthodes soient développées pour les autres expériences sur les animaux. Pour cela, les fonds publics nécessaires doivent être investis !

Je soussigné.e, demande une transparence totale sur les animaux expérimentés, le financement des méthodes substitutives et l’emploi systématique de celles-ci quand elles existent ! « 

POUR SIGNER LA PÉTITION, C’EST ICI : experimentation-animale.com/#petition

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Politique

Le nationalisme français profiterait d’une victoire russe contre l’OTAN

Les nationalistes, de Marine Le Pen à Jean-Luc Mélenchon, ont une obsession : la place de la France dans le « concert des nations », ou le rêve d’un nouvel « empire » français puissant et comptant dans le monde. Une défaite de l’OTAN face à la Russie en Ukraine leur donnerait un élan et une perspective immense. C’est un grand danger politique pour la Gauche.

La France est historiquement une grande puissance du capitalisme, mais elle a été fortement reléguée. Pour la Gauche, ce n’est aucunement un problème, puisqu’il s’agit de considérer tous les peuples du monde à la même enseigne, et donc de ne tolérer aucune grande « puissance », aucun « impérialisme », qu’il soit français, britannique, américain, chinois, etc.

Pour les nationalistes par contre, c’est là tout l’enjeu. Leur problème en France, c’est qu’ils sont fortement bridés par ce qu’on pourrait appeler le modernisme « atlantiste ». Autrement dit, il y a un consensus pour le libéralisme et le libre échange. C’est vrai culturellement, c’est vrai politiquement, et sur le plan militaire cela passe par l’intégration à l’OTAN, donc l’alignement sur les États-Unis.

Toute autre option est considérée comme de l’aventurisme. C’est cela qui empêche quelqu’un comme Marine Le Pen d’accéder aux responsabilités. Il n’y a qu’à voir comment elle s’est cassée les dents en 2017 face à Emmanuel Macron précisément sur cette question de l’euro et de l’Union européenne… autrement dit de l’alignement sur les États-Unis.

Mais en faisant ouvertement face à l’OTAN en Ukraine, la Russie marque une situation tout à fait nouvelle, alors que le monde est en pleine recomposition. Et il faut bien voir qu’en infligeant une défaite, ou en tous cas un recul, à l’OTAN, la Russie ouvrirait une brèche immense contre ce bloc moderniste « atlantiste ».

La donne serait en effet différente s’il existait à l’échelle mondiale la possibilité pour la France de s’imaginer un rôle, une place dans ce « concert des nations » avec par exemple cette brèche ouverte par la Russie. La même question se pose en Allemagne, où les nationalistes n’attendent que cela également.

La Gauche doit considérer cela avec la plus grande attention, car le nationalisme serait dans ces conditions extrêmement difficile à combattre. Comment en effet faire face à la perspective d’un tel rouleau compresseur nationaliste à prétention sociale, mais impérialiste ? Comment tracer une voie authentiquement démocratique populaire sans sombrer dans la démagogie chauvine anti-américaine, ni céder au libéralisme ?

On l’a vu avec Jean-Luc Mélenchon : La France Insoumise a eu un grand succès avec un discours social en apparence, mais nationaliste dans les faits, et la Gauche a été largement battue par cette démagogie. Il y a là matière à beaucoup de réflexions, de débats d’idées fraternels et constructifs. C’est urgent et vital pour la Gauche, à moins de se condamner à l’échec et l’insignifiance pour toute la décennie 2020.

D’où aussi la grande attention à porter au conflit entre l’Ukraine et la Russie.