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Connaître la pollution de l’air: une tâche nécessaire pour la Gauche

Selon l’OMS, la pollution de l’air a engendré en 2016, 4,2 millions de décès du fait de maladies cardiovasculaires et respiratoires et de cancers. En France, on estime à 48 000 le nombre de personnes qui meurent prématurément à cause de la pollution. C’est autant que de l’alcool. Le problème est de taille, si bien qu’en mai 2019, la Cours de Justice de l’Union européenne condamnait la France pour « manquement aux obligations issues de la directive qualité de l’air ».

Ce manquement de la France à la directive de 2008 de l’Union européenne concernait des dépassements persistant des valeurs limites de dioxyde d’azote (NO2) dans plusieurs parties du territoires. Ce gaz, très toxique, est surtout le résultat de la combustion des véhicules diesels.

Le problème, c’est que les critères de compréhension de la qualité de l’air sont complexes. On peut la connaître en allant sur un des treize sites régionaux, ou un des six pour « l’outre-mer », de l’ATMO qui est une fédération d’association et a sa propre unité de mesure.

Par exemple, dans le Rhône, ATMO se base sur le relevé de 21 stations de mesures et d’une observation spécifique effectuée en 2015, pour ensuite effectuer une modélisation via satellite pour l’ensemble du département. L’application « airtogo » est également relié à l’ATMO.

L’indice ATMO se base sur des relevés journaliers des stations de mesure dites de fonds (c’est-à-dire non exposés à des sources de pollution directes) en prenant en compte trois polluants que sont l’ozone (O3), les dioxydes d’azote (NO2) et les particules fines PM10.

Remarquons que la pollution à l’ozone concerne surtout la période estivale, accentuée par les épisodes de canicule.

L’indice (et la modélisation cartographique) tient compte des conditions de dispersion météorologiques, de la topographie, de l’état des sources de pollution sur le territoire, et de résultats d’études ponctuelles. Obligatoire dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants, ATMO se base sur le sous-indice maximum de concentration des trois polluants de la vielle pour le lendemain. Pour les agglomérations moins peuplées, il est fait référence à l’IQA, indice plus synthétique.

Basée sur une échelle de 0 à 10, la qualité de l’air est considérée comme dégradée lorsqu’un le seuil réglementaire d’un des trois polluants mesuré est dépassé. Cette échelle correspond à des valeurs des seuils de pollution à respecter (de 0 à supérieur à 100). Lorsqu’un polluant dépasse la valeur de 90, le seuil d’infirmation et déclenché, puis au-delà de 100, c’est le seuil d’alerte.

Mais comment sont mesurés les polluants ? Chaque polluant a une norme réglementaire qui varie selon l’OMS, l’Union européenne ou le code de l’environnement français. Prenons par exemple les PM 10, pour « matière particulaire » (ou Particulate Matter en anglais) d’une taille égale ou inférieure à 10 micromètres.

Selon le code de l’environnement, sur lequel se base l’indice ATMO, la concentration de PM 10 ne doit pas dépasser 50 microgrammes par mètres cubes d’air (50ʮg/m3) plus de 24 heures, au-delà de quoi le seuil d’information est activé (valeur supérieur à 90 de l’indice). À plus de 80ʮg/m3, c’est le seuil d’alerte qui est activé, soit un indice ATMO d’une valeur supérieure à 100.

Ces particules fines sont très dangereuses car elles restent en suspension dans l’air et s’agrègent à d’autres polluants (comme le dioxyde d’azote, le terrible benzène, les métaux lourds tels que le plomb, l’arsenic… etc.) et pénètrent dans l’organisme.

Plus la particule est fine, plus elle pénètre profondément l’organisme. On comprend que certains parlent de « scandale » de la pollution de l’air, puisque les PM 2,5 ne sont pas prises en compte dans le calcul de l’indice, alors que du fait de leur très petite taille, elles s’infiltrent dans le système pulmonaire et sanguin lorsque les PM 10 restent au niveau des narines et de la gorge.

C’est pourquoi on peut aussi se référer à d’autres sites d’information comme airvisual.com ou aqicn.org. Ces sites se basent sur l’Indice de Qualité de l’Air (IQA ou AQI en anglais), indice qui se base sur 6 polluants (contre 3 pour l’indice ATMO) et prend en compte les PM 2,5.

Ces deux sites très fonctionnels permettent des comparaisons explicites. Par exemple, dans la vallée de l’Arve, au pied du Mont-Blanc, les villes de Passy et Sallanches ont régulièrement des niveaux de PM 2,5 qui les classent dans le « top 20 » des villes les plus polluées. Elles se trouvent à côté des certaines mégalopoles de Chine et d’Inde, bien que dans ces endroits les niveaux de pollution atteignent des records ahurissants.

Bien qu’à l’aspect technique rebutant, ces sites sont des outils que toute personne à Gauche doit se saisir pour approfondir sa connaissance d’une pollution de l’air qui exprime un des aspects anti-écologiques engendré par le chaos du capitalisme.

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«Bye Bye la chasse à courre!» le 4 avril 2020

Pour la 3e année consécutive, AVA organisera un grand rassemblement pour la fin de la saison de chasse à courre, le 4 avril 2020. Voici les premières informations :

« RASSEMBLEMENT CONTRE LA CHASSE À COURRE ! 🚫📯🗡🏰
Le 4 avril, fêtons la fin de la barbarie !

Comme chaque année, tous les opposants à la chasse à courre (cette pratique cruelle, féodale et accidentogène), les habitants de la Picardie victimes de ces désagréments incessants et tous les amis de la Nature se retrouvent pour fêter le retour du printemps et du calme dans les forêts 🌳💚
Tout comme les précédentes, cette saison a été ponctuée de nombreux incidents et de scènes dune barbarie sans nom : il est temps que cela cesse ! 🙅‍♀ 🙅‍♂

C’est la 3ème édition de ce grand rassemblement festif ! Comme d’habitude, une marche marquera le point d’orgue de cette fin de saison, et des gâteaux, des boissons, des fleurs et de la musique seront au programme 🎉☕💐🍪🎶

Préparez vos pancartes faites-main et vos slogans, faisons de cet évènement un festival d’expression populaire ! 🖌🎨

Tous ensemble, disons « Bye Bye » à la chasse à courre, et qu’elle ne revienne pas ! 👋

Lieu à venir 🤫 »

Lien vers l’événement Facebook : bye-bye-la-chasse-a-courre

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Journée mondiale des zones humides dimanche 2 février 2020

Comme chaque année, le 2 février marque l’anniversaire de la convention de Ramsar (en Iran) en 1971, qui a établi un traité international censé protéger les zones humides et une organisation internationale permanente à ce sujet. Dans les faits, cette convention n’a que peu de valeur tant les zones humides ont été souillées partout dans le monde ces 49 dernières années. Ainsi, la journée mondiale des zones humides est chaque année un événement passant inaperçu, alors que ce devrait être une date majeure du calendrier écologiste.

Le thème de cette année pour la journée mondiale des zones humides qui aura lieu ce dimanche 2 février 2020 est «  zones humides et biodiversité ». Voici la vidéo présentée par la Secrétaire générale de la convention Ramsar pour l’occasion :

https://www.youtube.com/watch?v=FknLfqzjD9o

Ce discours est forcément intéressant et positif. On ne peut cependant qu’être mal à l’aise quant au décalage qu’il y a entre la gravité ainsi que l’urgence du propos exprimé ici, notamment au sujet de la feuille de route mondiale de la biodiversité en 2020, et le déni total dans laquelle se déroule la journée mondiale des zones humides.

Ce déni est à l’image de la convention de Ramsar elle-même, qui est piétinée par les États censés la reconnaître. En France, c’est la loi sur l’eau qui applique les engagements de cette convention sur les zones humides : cette loi est contournée presque chaque jour, pour construire sur des zones humides tel pont de quatre voies ou tel centre commercial, alors que cela ne devrait même plus être possible légalement.

L’affirmation de la Secrétaire générale de la convention de Ramsar Martha Rojas Urrego disant « plus aucune zone humide ne doit disparaître » devrait être un mot d’ordre indiscutable pour l’écologie pour les nouvelles générations de défenseurs de la terre qui forcément vont émerger durant ces années 2020.

C’est, avec la lutte contre le réchauffement climatique et la question animale, un des trois piliers de l’écologie. C’est quelque chose de concret, à la fois global mais aussi très local, car il y a partout dans le pays des zones humides qu’il faut défendre.

On retrouvera sur le site gouvernemental zones-humides.org, qui ne fait pas grand-chose pour promouvoir cette journée, une liste d’événements ayant lieu partout dans le pays :

> zones-humides.org/agir/ramsar-et-la-journee-mondiale-des-zones-humides/espace-visiteurs-carte

Les événements recensés n’ont pas forcément lieu ce dimanche 2 février 2020, mais également dans les semaines à venir.

La journée mondiale des zones humides est organisée par les associations et organisations suivantes :

Association Ramsar-France ;

Agence française pour la biodiversité ;

Pôles-relais zones humides ;

Ligue pour la protection des oiseaux ;

Société nationale de protection de la nature ;

Réseau Ecole et nature.

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ASPAS: «Stop à la chasse en enclos!»

La chasse dans un environnement fermé, avec des animaux spécifiquement élevés pour être les victimes de coups de fusil sans possibilité de s’enfuir, est l’une des expressions les plus barbares de la toute-puissance consommatrice.
L’association ASPAS essaie de faire bouger les choses au sujet de la chasse en enclos, avec une campagne de mobilisation :

Cliquez ici pour télécharger un petit PDF explicatif très bien fait, à diffuser.
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«Safari» chasse au chamois au Mont Ventoux

D’après plusieurs articles de presse, la société « Rollet Safaris et expéditions » située à Carpentras a envisagé de proposer un « safari » chasse au chamois, en France au Mont Ventoux. Aucune information n’est plus disponible car le site internet et la page Facebook ont été suspendus suite à la polémique qui a logiquement suivi cette annonce, avec notamment une pétition.

D’après La dépêche, il s’agirait d’une formule à 3000 euros pour quatre nuits en pension complète, incluant donc la chasse au chamois dans le Parc naturel régional du Mont-Ventoux (qui n’est en rien un parc naturel protégé). L’activité serait légale, elle est en tous cas inacceptable moralement et il n’est pas étonnant que la pétition circulant afin de dénoncer voit son nombre de signatures augmenter rapidement.

La pétition recueillait 46 000 signatures ce lundi 13 janvier vers 17h, puis plus de 50 000 vers 22H30.

Voici le texte de la pétition qui dénonce les safaris chasse en général et pas seulement en France :

« Stop à la chasse en safari

Auteur : Gauthier Gwendoline
Destinataire(s) : Rollet safari & expédition

Cette entreprise propose à ses clients des safaris où ils pourront non pas admirer mais tuer (chasser) des animaux !

Les clients se prennent souvent en photo auprès de la carcasse de l’animal mort.

Encore des mises à mort gratuites…

Cette entreprise se vante en plus en « garantissant de l’adrénaline » à ses clients.

Donc les animaux ne sont que ça ? Une source d’excitation ?!

Il faut stopper d’urgence ces massacres.

Comment pouvons-nous tolérer ça dans notre pays ?

Ils proposent de chasser nos beaux chamois de Provence au Mont Ventoux mais pas que… »

> Pour signer la pétition : mesopinions.com/petition/animaux/stop-chasse-safari/78933

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Marche unitaire nationale contre la chasse à Toulouse le 1er février 2020

Les associations de protection animale françaises organisent une marche unitaire nationale contre la chasse en coordination avec plusieurs pays. Elle aura lieu à Toulouse le 1er février. Voici le communiqué :

« Action annuelle coordonnée avec de nombreuses villes espagnoles pour témoigner du sort funeste de plus de 50000 Galgos, Podencos et Bodegueros à la fin de la saison de chasse (début février). Mais aussi avec l’Italie, les Pays-Bas, l’Allemagne.

Utilisés pour la « Chasse au lièvre » notamment ; la tradition veut que ceux qui n’ont pas fait « honneur » à leurs Galgueros(chasseurs) soient pendus, brûlés vifs, traînés derrière une voiture, jetés au fond d’un puits vivant, battus à mort…..cette cause s’étend aux portes des Pyrénées françaises (élevages clandestins…)

Dans ce contexte d’asservissement ils ne sont pas rattachés à la loi en vigueur sur le droit des animaux.

Nous marcherons aussi pour tous les Animaux terrestres et marins victimes de la Chasse en France et dans le Monde. Loups, blaireaux, renards, globicéphales, pangolins, cerfs, faisans, sangliers, éléphants, lynx, ours, lions, baleines…….
Les personnes qui viendront accompagnées de leur Ami chien seront responsables donc tenus en laisse pour leur sécurité et devront ramasser leurs déjections.

Une prise de parole par représentant et de chaque association vous est demandé si vous souhaitez. Vous devez en avertir One Voice haute-garonne 31 par messagerie pour des raisons d’organisation le jour j (pas la veille svp).
Nous invitons les associations, collectifs luttant pour la cause animale à venir nous rejoindre et s’inscrire en co-organisatrices.

Le parcours de la Marche vous sera donné dès que la préfecture l’aura validé (déjà déposé) ainsi que le déroulement sur l’évènement.

Marche pacifiste!

Participeront ; Galgos sans famille, Galgos france, la Voix des Loups Occitanie, Ayuda association, Cercle des Podencos, One Voice, ASPAS, CCEA, Landes anti-corrida, Défense pyrénéenne des animaux, Lévrier mon Amour, Parti animaliste, CRAC Europe, association G.A.L.G.O.S, C’est Assez Catalogne, Toulouse Animal Save, 269 Life france, EELV Toulouse, Lévriers sans frontières, Association une histoire de Galgos,ASPAS,RAC, Passions Lévriers, Mouvement pour la cause animale, Fondation Brigitte Bardot, Animallibre, Convention Vie et Nature, France Insoumise, Toulouse animal save, Alliance opposants à la chasse;

Cette Manifestation est un rassemblement pacifiste donc nous ne tolérerons pas des insultes, des sarcasmes face aux passants, aux forces de l’ordre ou d’autres associations présentes. Nous serons là pour y veiller.

Nous mettons l’accent sur le fait que tout le monde est sur le même pied d’égalité les défenseurs de la Cause animale.

Nous serons là pour les Animaux ! »

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30 Millions d’Amis: «10 000 dromadaires sacrifiés en Australie: pourquoi ?!!»

Voici le communiqué de la Fondation 30 millions d’amis, qui informe sur l’insupportable massacre planifié de 10 000 dromadaire en Australie.

«10 000 dromadaires sacrifiés en Australie : pourquoi ?!!

Alors que l’Australie est en proie aux flammes depuis septembre 2019 et que l’on estime à plusieurs centaines de millions le nombre d’animaux victimes du feu, les autorités australiennes s’apprêtent à tuer 10 000 dromadaires dans le sud du pays. La raison ? Les camélidés consommeraient trop d’eau dans une zone touchée par la sécheresse ce qui mettrait en péril les populations et d’autres animaux. Les associations de protection animale – dont la Fondation 30 Millions d’Amis – déplorent l’absence d’alternatives à cette « solution » radicale.

Dans la tourmente ! Déjà très critiquée pour sa « gestion » des gigantesques incendies qui ravagent le pays, faisant de nombreuses victimes et décimant la faune et la flore, l’Australie est également fustigée après l’annonce de l’abattage imminent de 10 000 dromadaires ! En effet, à la demande des dirigeants aborigènes sur les terres d’Anangu Pitjantjatjara Yankunytjatjara (AYP) à l’extrême nord-ouest de l’Australie du Sud, les autorités vont procéder à l’élimination d’une dizaine de milliers dromadaires : du fait de l’extrême sécheresse, les camélidés se ruent vers les points d’eau à proximité des habitations occasionnant des dommages et des problèmes sanitaires.

Tués par des tireurs en hélicoptères… 

« Nous nous sommes retrouvés bloqués dans des conditions épouvantables, avec la puanteur, la chaleur, alors que les dromadaires détruisent les barrières et s’approchent des maisons pour tenter de boire l’eau des dispositifs d’air conditionné », a justifié Marita Baker, membre de la direction locale de la région. « Certaines personnes ne peuvent pas mettre leur climatiseur de peur que les animaux ne les attaquent pour leur humidité, lâche le porte-parole de la DEW, Richard King. Dans d’autres cas, des dromadaires morts ont contaminé d’importantes sources d’eau et des sites culturels. »

Des hélicoptères armés de tireurs professionnels vont être envoyés par le Département de l’environnement et de l’eau (DEW). Les cadavres des animaux seront ensuite… brûlés et enterrés. L’abattage devrait durer cinq jours.

Un animal importé au 19ème siècle, régulièrement victime d’abattages

La Plan national de gestion du dromadaire sauvage (AFCMP) – un organisme public d’état – indique une population de 1,2 million de ces animaux errant dans une zone qui traverse trois Etats australiens et le territoire du Nord. Un chiffre qui doublerait tous les neuf ans. Des camélidés qui ne sont pas originaires d’Australie mais qui ont été importés au 19e siècle depuis l’Afghanistan, la péninsule arabe et l’Inde. L’AFCMP précise devoir « maintenir le nombre d’animaux bas car, sans abattage, les populations augmenteraient jusqu’à 10 % chaque année. » 160 000 dromadaires sauvages auraient ainsi été abattus entre 2009 et 2013, d’après cette même source.

Les ONG de protection animale – dont la Fondation 30 Millions d’Amis – déplorent qu’aucune alternative à ce massacre ne soit proposée par les autorités australiennes. »

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One Voice: «Fonds d’Actions Solidaires, Urgence Australie»

Les terribles incendies qui ravagent l’Australie sont insupportables, et ils le sont d’autant plus qu’on ne peut que constater notre impuissance. Les informations venant de là-bas remontent cependant quelque chose de positif au milieu de cet enfer : il y a beaucoup d’initiatives héroïques de la part des Australiens en faveurs des animaux, victimes par millions de l’incendie.

On a tous forcément vu ces images de kangourous fuyants, de koalas s’accrochant à des humains leur offrant généreusement de l’eau alors qu’ils suffoquent, etc. Là, on se dit qu’on peut peut-être faire quelque chose pour aider, car ces animaux vont avoir besoin de prise en charge.

Dans ce cas, il faut se tourner vers les associations en qui ont peut avoir confiance. C’est le cas de One Voice, qui organise une collecte pour l’Australie.

Voici le texte présentant la collecte et ensuite le lien vers la collecte.

« Fonds d’Actions Solidaires, Urgence Australie

Chère amie, cher ami,

En choisissant de défendre les animaux, nous élargissons, au-delà de l’humain, le sens de la famille. Et c’est plus particulièrement au nom de la solidarité de notre grande famille que je vous écris. A l’aube de chaque nouvelle année, je me pose toujours la même question : allons-nous pouvoir faire face aux imprévus, aux «coups durs»?

En janvier 2005, nos vétérinaires étaient les premiers sur place en Inde et aux îles Andaman, suite au tsunami qui avait ravagé l’Asie. Puis à nouveau en 2010, nous étions présents en Haïti qui venait d’être dévasté par ce tremblement de terre d’une violence inouïe.

Pour les animaux. Parce que nous refusions de faire le choix douloureux: répondre à l’urgence ou assurer le travail des campagnes de fond, nous avions mis en place un «fonds d’actions solidaires», pour faire face avec une réactivité maximale à l’imprévu, sans amputer le budget alloué aux campagnes.

Aujourd’hui, les gigantesques feux en Australie font des millions de victimes. Ces animaux, il me faut vous en parler, même si les mots manquent face aux images épouvantables, à l’agonie des koalas, kangourous, opossum… brûlés vifs dans les incendies.

Nous assistons à leur fuite éperdue, piégés au milieu du brasier, nous entendons leurs cris. La petite patte du koala qui vient se saisir de la main de son sauveur, véritable ancrage de reconnaissance et d’amour au milieu de l’apocalypse.

Face à l’ampleur de cette tragédie, pour répondre aux appels à l’aide de nos partenaires australiens (venus en 2018 à notre invitation parler de la situation des animaux sauvages, notamment des kangourous) et parce que nous ne pouvons rester spectateurs de cette situation, il nous faut agir. Pour les animaux australiens, nous avons choisi d’aider deux structures courageuses et sérieuses: Koalas In Care et WIRES (Australian Wildlife Rescue Association).

Aussi ai-je décidé de relancer ce «fonds d’actions solidaires», pour les soutenir dans l’urgence, mais aussi pour ancrer nos capacités d’interventions d’urgence sur le long terme.

C’est avec beaucoup d’émotion et un immense espoir, que je vous sollicite pour participer à ce fonds d’urgence et de prévoyance. Par un don, vous nous permettez d’intervenir immédiatement sur les situations de crise et d’urgence absolue.

De tout mon cœur, je vous remercie d’avoir pris le temps de me lire, et je l’espère sincèrement, de votre soutien à cette opération Fonds d’Actions Solidaires pour l’Australie.

Je vous en suis infiniment reconnaissante, pour les animaux.

Muriel Arnal, présidente-fondatrice de One Voice »

 

Voici le lien pour la collecte : one-voice.fr/fr/fas_australie_dp/faire-un-don

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Transfert d’orques d’Antibes vers la Chine: la lettre de la biologiste Ingrid N. Visser au président

Quatre orques appartenant au Marineland d’Antibes seraient en partance pour un autre parc d’attraction en Chine, où l’on craint légitimement pour leur sort du fait des conditions de détention. Le transfert pourrait avoir lieu ce mois-ci depuis un avion cargo au départ de Nice, un « voyage » lui-même d’une grande folie et totalement inacceptable. 

L’association One Voice a initié une pétition soutenue par de nombreuses associations dont Anymal, Sea Shepherd France ou encore C’est assez! : « Sauvons nos orques! Pour elles, un sanctuaire, pas la Chine!  »

On remarque au passage qu’il est incroyable que des parcs tels le Marineland d’Antibes existent encore en France et que des gens y emmènent leurs enfants… On est en 2020 : les adultes d’aujourd’hui n’auraient donc pas été émus par le film Sauvez Willy, qui date de 1993 ?

En attendant, il faut s’intéresser au sort des orques détenues en France et réclamer le meilleur pour elles. C’est l’objet d’une lettre mise en avant par One Voice et adressée au Président Emmanuel Macron par la docteur en biologie Ingrid Visser. Elle connaît très bien son sujet et explique pourquoi les parcs chinois se tournent vers l’achat d’orques déjà captifs du fait de la situation en Russie où des orques et bélugas capturés pour la Chine ont été relâchés en mer par les autorités grâce à l’opinion public.

Voici cette lettre :

« Objet: les orques au Marineland Antibes, en partance pour la Chine

Monsieur le Président de la République,

J’ai appris récemment que Parques Reunidos (entreprise espagnole possédant plus de 60 parcs d’attractions à travers le monde, dont le Marineland d’Antibes) tente actuellement de transférer ses orques (Orcinus orca) de France vers un établissement chinois. À ce stade, on ne connaît pas exactement la nature de l’établissement en question, mais étant donné que Parques Reunidos possède aussi des parcs en Chine, il est probable qu’il s’agit d’un transfert interne à l’entreprise.

J’ai visité le Marineland d’Antibes et constaté le mauvais état de santé des orques, en particulier d’Inouk, le mâle adulte. Sur la base de mes observations, j’ai déposé un rapport auprès de l’ONG One Voice, association de défense des animaux basée en France. J’ai également visité un certain nombre d’installations en Chine détenant des cétacés captifs (baleines, dauphins et marsouins) et j’ai trouvé que leurs conditions de vie y étaient encore pires qu’au Marineland d’Antibes. Je joins par exemple à cette lettre une série de photographies illustrant quelques-uns des problèmes constatés. L’une montre un certain nombre de poissons morts agglutinés au sommet de la grille au fond du bassin des orques, ce qui indique une mauvaise hygiène, une mauvaise alimentation ou des comportements anormaux de la part des orques (ou une combinaison de tous ces facteurs). La régurgitation, qui peut expliquer la présence des poissons morts, a été documentée par SeaWorld comme un signe de stress chez les cétacés maintenus en captivité. Dans la même installation chinoise, j’ai répertorié des orques aux yeux rendus rouges par la piètre qualité de l’eau, et d’autres pourvues de cicatrices dues aux défauts de conception des bassins. J’ai remarqué des ecchymoses sur le menton de certaines orques, qu’elles se sont faites à force de se cogner la tête contre le béton.

Il convient également de noter qu’il n’existe aucune loi sur le bien-être animal en Chine offrant ne serait-ce qu’un minimum de protection aux cétacés qui y sont détenus en captivité. Pour le moment, et bien que les conditions de vie des orques au Marineland d’Antibes ne soient pas bonnes, celles-ci bénéficient au moins de la surveillance des ONG et d’un certain niveau de protection grâce aux lois françaises et européennes.

Une fois qu’ils seront en Chine, les animaux peuvent (et vont certainement) être élevés afin d’être vendus aux divers établissements du pays. À l’heure actuelle, plus de 70 installations ont été construites pour la détention des cétacés, afin de les exposer au public et de leur faire faire des tours de cirque. Vous avez sans doute eu vent de ce qu’il s’est passé récemment en Russie, où 10 orques et 90 bélugas, qui avaient été capturés dans la mer d’Okhotsk à destination du marché chinois, ont été libérés à la demande du public et sur décision du président Poutine. J’étais l’une des rares scientifiques à avoir accès à cette installation et j’ai pu constater à quel point les conditions de détention étaient mauvaises pour les orques réservées par les établissements chinois. Avec mes collègues, nous avons rendu compte de la situation sur place et recommandé que les animaux soient relâchés dans l’océan. C’est chose faite depuis quelques semaines à peine, mais à présent que cette source d’approvisionnement est tarie, les Chinois se tournent activement vers les établissements détenant des orques en captivité.

Il est clair que le déplacement de tout cétacé de la France vers la Chine échappera à tout droit de regard et mettra également toute entreprise possédant ces animaux à l’abri de la surveillance des ONG et du gouvernement. Je vous recommande de lire les rapports de la China Cetacean Alliance [1] sur ces situations et les conditions épouvantables auxquelles les cétacés sont confrontés.

Je vous demande respectueusement, en tant que scientifique et biologiste spécialiste des cétacés, mais aussi en tant que témoin ayant dûment constaté les conditions de vie déplorables imposées aux animaux dans les aquariums chinois, d’interdire l’exportation de chacune des orques détenues en France afin de garantir qu’elles puissent continuer à bénéficier des protections qui leur sont accordées en vertu des lois françaises et européennes. Naturellement, je serais heureuse de discuter de la situation avec vous si vous avez des questions.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma très haute considération,

Dre Ingrid N. Visser (PhD)

1- http://chinacetaceanalliance.org/ pour les détails caractéristiques du parc et http://chinacetaceanalliance.org/wp-content/uploads/2019/06/19-CCA-Report-English-FINAL.pdf pour un rapport de synthèse. »

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Écologie Planète et animaux

Cesser l’utilisation de produits testés sur les animaux

Le principe des bonnes résolutions pour l’année à venir n’a le plus souvent que peu de sens, car cela tient à la vanité et à une perspective simplement individuelle. La seule résolution qui ait un sens est celle tournée vers les autres et il n’est pas besoin de date pour cela. Refuser les produits testés sur les animaux relève d’un choix inévitable qu’on doit être amené à faire. Qui ne le fait pas a une pierre à la place du cœur.


Chaque année en France, deux millions d’animaux subissent l’arbitraire de gens s’arrogeant le droit de les torturer et de les tuer, afin de chercher à « découvrir ». Considérant en effet que le monde est le fruit du hasard, l’expérimentation animale mène des activités partant dans tous les sens afin de « trouver » de nouvelles choses.

Les entreprises peuvent même mener des mêmes expériences en parallèles, étant concurrentes. Il n’y a ni centralisation des travaux, ni même un rendu public : on est dans l’opacité la plus complète. La seule chose qu’on sait, c’est que cela doit servir à développer des choses qui se vendent. Chaque année, 400 000 souris sont ainsi torturées et tuées rien que pour la recherche sur le botox.

Telle est la loi assassine du capitalisme : ce qui s’achète, ce qui se vend, voilà ce qui compte.

À cette quête éperdue de tout et n’importe quoi de vendable, s’ajoute le besoin de faire du chiffre. Fournir des statistiques est fort apprécié par une recherche fonctionnant à l’aveugle et se disant qu’à force d’accumuler des données, il en ressortira bien quelque chose. Les chercheurs maintiennent au passage leurs financements et cela les ravit.

C’est comme les données personnelles obtenues par Google et Facebook. Qui peut croire qu’il y a la capacité d’utiliser les milliards et milliards d’informations obtenues ? Car il faut savoir les employer à bon escient, et cela les chiffres ne disent pas d’eux-mêmes comment le faire.

Et qui peut oser dire que torturer un être vivant, c’est agir à bon escient ? Personne. Rien ne peut justifier l’arbitraire d’une telle volonté de toute-puissance. Abîmer la vie, la détruire, ne saurait contribuer à la vie elle-même, en aucun cas.


On connaît l’argument, évidemment : l’affirmation de l’humanité, notamment en médecine, passerait par là. Il n’y a qu’une réponse possible : cela est mensonger. Il suffit de constater qu’en France, jusque dans les années 1980, les bébés humains qui ne parlaient pas étaient opérés sans anesthésie, car on en avait conclu qu’ils ne souffraient pas!

Qu’est-ce que cela montre? L’absence d’empathie. Or, science sans conscience n’est que ruine de l’âme. Partant de là, l’expérimentation animale ne fait pas avancer l’humanité, malgré des données pouvant parfois être utiles, mais qui auraient pu être obtenues par la raison et qui ne justifient jamais, par définition, la souffrance, la torture, la mort.

Car qui accepte la souffrance, la torture, la mort, s’oppose par définition à la vie. L’expérimentation animale n’est jamais légitime.

Ne pas relever d’une absence de sensibilité, d’empathie… est un devoir. Agir positivement, par compassion, est ce qui en découle. Cesser d’utiliser les innombrables produits testés sur les animaux est un devoir. Il faut penser à tous les aspects de la vie quotidienne, même les plus improbables : cosmétiques, dentifrice, bloc WC, stylos…

Le plus simple est d’acheter des produits où figurent ces logos – le plus facile étant de se les procurer en magasins bios. Ces logos permettent d’éviter d’utiliser des produits testant sur les animaux hors de l’Europe par exemple, ou bien utilisant des animaux en amont des produits finis. Dans tous les cas il faut vérifier. Qui ne le fait pas trahit sa conscience.

Logo de la Human Cosmetics Standard

Logo d’IHTK
Logo de Cruelty-Free and vegan
Logo de Choose Cruelty-Free
Logo de Vegan action
Logo de la Vegan Society

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Écologie

ATMO France rend public 15 ans de mesures des pesticides dans l’air

Dans un récent communiqué, ATMO France qui regroupe l’ensemble des associations agréés pour surveiller la qualité de l’air a annoncé que ses mesures de pesticides dans l’air depuis 15 ans sont rendues publiques et accessibles.

Le document, très technique, mais évidemment très utile pour les personnes devant travailler sur la question est disponible sur ce lien : atmo-france pesticides

On y retrouve des mesures réalisées entre 2002 et 2017 par ces associations (par exemple Airparif, ATMO Grand Est ou encore AIR Breizh), sur quelques communes. Plusieurs substances actives sont recherchées (et leur teneur répertoriée) chaque année pour chaque commune. Cela représente 451 000 lignes de base de donnée.

Dans son communiqué de presse, ATMO France explique :

« La France figure parmi les pays les plus consommateurs en pesticides. L’eau et l’alimentation font l’objet d’une surveillance sur ces composés mais à l’inverse, bien que les pesticides soient reconnus comme substances d’intérêt national par le Ministère de la Transition écologique et solidaire, il n’existe pas de valeur réglementaire dans l’air.

Pourtant lors de leur utilisation, les substances actives peuvent être transférées dans l’atmosphère par le vent, l’érosion éolienne et la volatilisation. »

Pour aller dans le sens d’une meilleure connaissance du sujet, ATMO France et l’ensemble des associations agrées sur le territoire, demandent maintenant au autorité de financer et d’organiser le suivis de ces recherches importantes. Il est d’ailleurs rappelé qu’un premier rapport parlementaire (du Sénat) avait réclamé cela en 2012, ainsi qu’un second (de l’Assemblée nationale) plus récemment en avril 2018.

La question des pesticide prend une place de plus en plus importante dans l’actualité, tant leurs effets, que ce soit sur les abeilles, les oiseaux, la flore, mais aussi les humains, sont de plus en plus connus ou en tous cas mis en cause.

Voici pour finir les préconisations d’ATMO France dans son communiqué :

– Multiplication des sites de mesures pérennes afin de produire une information locale, fiable et représentative;

– Incorporation de la mesure des pesticides dans l’air ambiant comme indicateur de suivi dans les dispositifs actuels de réduction de l’usage des pesticides ;

– Mise en place d’une plateforme nationale d’enregistrement des produits phytopharmaceutiques pour centraliser aussi bien les achats de pesticides que leur utilisation recommandée par le rapport parlementaire de la mission d’information commune sur le suivi de la stratégie de sortie du glyphosate de novembre 2019;

– Prise en compte du suivi des pesticides dans l’air dans les politiques de santé environnementale telle Plan National Santé-Environnement (PNSE) 4 prochainement en consultation

– Intégration des pesticides dans la surveillance réglementaire de la qualité de l’air conformément aux attentes sociétales.

Les associations de surveillance de la qualité de l’air, qui sont des organismes agréés et directement utilisés par l’État, portent ici des revendications démocratiques d’une grande importance. La bataille pour l’écologie, pour la planète, passe en effet en grande partie par la transparence de l’information, alors que les intérêts du business ont au contraire tout intérêt à l’opacité.

Le sujet des pesticides est un exemple particulièrement important de cette opacité, en l’occurrence ici de la part de l’agro-industrie, qui a pendant des années déversé des tonnes et des tonnes de produits phytosanitaires dans les sols et, donc, dans l’air, sans aucun compte à rendre à personne.

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Noël 2019: donnez aux refuges pour animaux

Chaque Noël, de très nombreux animaux sont offerts tels des jouets et sont abandonnés par la suite. C’est un phénomène à la fois ignoble moralement et aux conséquences terribles pour les animaux concernés. Contribuer à combattre cette tendance passe également par le soutien matériel aux refuges et, évidemment, par l’adoption.

Voici une liste de liens menant directement à une page indiquant comment aider matériellement des associations s’occupant d’animaux, que ce soit par une adhésion ou un don. Dans certains rares cas il n’existe pas de site internet mais une page Facebook avec un contact, nous vous invitons à prendre contact pour l’envoi d’un don.

Chaque contribution compte dans un monde de dédain, d’indifférence, d’égoïsme !

ADA Saint Chamond

Alerte SOS

Animaux en détresse

L’Ambassade des lévriers andalous (dans la colonne de droite)

Ani’meaux (en bas de la page)

Apa 63

Apak

Association ani nounou

Association COPA

Association Galia

Association Pattes & Cœurs Horizons

Association Pénélope

Association RPA

Association Solana

Association Vivre Libre

Association WOF

Audacce

Au Bazar des NAC

Cat’s city

Centre d’Hébergement d’Equidés Vétérans Antenne Languedoc

Chat’K’rat (liens vers différentes plateformes sur la gauche)

Collier de perle

Cosa Animalia

Défense animale Belfort

Des Animaux et des Hommes

École du chat de l’Aube

École du chat libre de Bordeaux

École du chat du pays d’Arles

École du chat phocéenne

Galgos France

Gamelle sans frontières

Grouin grouin

L’étoile féline

Le chat agathois

Les chats de Stella

Les chats libres de Béziers

Le clan des lévriers (ainsi qu’une boutique avec manteaux pour chiens, snoods, petits colliers, etc.)

Les cagnottes d’Espoir Réunion

La Maison de l’Espoir Retrouvé

Marguerite et cie

Mon ami le chat

Moustaches et compagnie (ainsi qu’une boutique)

Nos Amis Les Chats du Pays de Montbéliard

Oasis veg’animaux

Oeuvre de Pech Petit

Pile Poil Sauvetage

Protection animale 16

Le Refuge 61

Refuge animalier du Ramier

Refuge animalier du pays de Landerneau

Refuge des amis des bêtes de Royan

Refuge Ava

Refuge de Bagnoles

Refuge des Bérauds

Refuge de chats à Yerres (colonne de gauche)

Refuge de la Destrousse

Refuge de l’étang bleu (tout en bas de la page)

Refuge de Gerbey

Refuge du Jolibois-Moineville

Refuge de Jouvence

Refuge Manosque

Refuge de Nargis

Refuge de la Picoterie

Refuge rêves de chiens

Sans collier Provence

Société Berrichonne de protection des animaux

Société havraise de protection des animaux

Société vosgienne de protection animale

SOS animaux pays de Gex

SOS animaux Var

SOS vies de chiens

SPA d’Angers

SPA d’Arles et de la Vallée des Baux

SPA de Bergerac

SPA de Besançon

SPA Cournonterral

SPA de Nailly

SPA de Pontarlier

SPA Pays de Neubourg

SPA Rodez

SPA de Saintes

SPA Sud Alpine

Le tichodrome

Un cœur pour eux

Un gîte une gamelle (les membres de l’association ont passé la soirée du réveillon avec les animaux!)

Vieux Coeurs Battants PA

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L’entraide dans la vie naturelle mise en avant dans un documentaire diffusé par France 2

France 2 a diffusé un très joli documentaire ce 24 décembre 2019 montrant la vie sauvage à travers la chaîne de montagne des Alpes. On y suit notamment la trace d’une louve dont la vie entre deux hivers est incroyablement bien montrée avec des images d’une grande qualité. Le film a ceci de particulièrement intéressant qu’il assume un parti pris très fort : la vie sauvage a une valeur en elle-même qu’il faut apprécier dans son ensemble et défendre, alors que l’entraide est une réalité naturelle puissante et fascinante.

Le film proposé par France 2 pour la soirée de Noël est un marqueur culturel significatif : notre époque connaît un tournant indiscutable, on ne peut plus continuer à nier et écraser la nature. Les mentalités évoluent et ce n’est franchement pas rien de voir ainsi mis en avant sur la télévision du « service public » un documentaire concluant sur l’entraide comme réalité naturelle et forme d’adaptation de la vie.

Cette réalité n’est pas quelque chose de nouveau pour les scientifiques et les personnes les plus éclairées sur l’écologie, qui connaissent par exemple les contributions scientifiques de Lynn Margulis à propos de la symbiose.

C’est quelque chose de nouveau cependant pour un reportage animalier, alors qu’ils sont systématiquement fascinés par la prédation, en diffusant le mensonge de la « loi du plus fort ».

La prédation est une réalité naturelle bien sûr et d’ailleurs le documentaire réalisé par Frédéric Fougea ne la cache pas. Cependant, elle n’est pas la norme, seulement un aspect de la vie sauvage qu’il faut de toutes manières considérer dans son ensemble et pas seulement dans ses particularités.

La mentalité bourgeoise, qui a largement dévoyé les travaux de Charles Darwin, a tout fait pendant des années pour mettre en avant la prédation, en prétendant que cette « loi du plus fort » est la seule qui vaille. Il s’agit bien sûr d’un parti pris culturel reflétant et justifiant la concurrence capitaliste.

Heureusement donc, les mentalité changent, même en France ! Il ne s’agirait pas d’être naïf cependant : ces changements en cours et à venir charrient avec eux une opposition réactionnaire de plus en plus rude et offensive.

Il n’y a qu’à voir comment la chasse à courre est défendue de manière acharnée, pour comprendre qu’il y a deux camps qui se forment : un qui veut la guerre à la nature, l’autre qui veut la protéger.

> Le film est disponible sur le site de France 2 jusqu’au 31 décembre 2019 : france.tv/france-2/le-plus-beau-pays-du-monde/904567-le-sanctuaire.html

Voici la bande-annonce du documentaire :

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Corse: une villa construite illégalement dans une baie protégée détruite à l’explosif

Une villa de 240 m² a été détruite à l’aide de bonbonnes de gaz dans la nuit de jeudi à vendredi 20 décembre 2019 en Corse, sur la commune de Bonifacio. La gendarmerie a parlé de dégâts « importants à très importants ». Elle a été construite illégalement par le riche homme d’affaire Pierre Ferracci, qui est connu pour être proche d’Emmanuel Macron et est par ailleurs président du Paris FC, un club de football professionnel évoluant actuellement en Ligue 2.

La construction de la villa de Pierre Ferracci, et d’une autre à côté autour d’une piscine, est au cœur d’une intense polémique en Corse, parce que cela a été fait en toute illégalité dans un endroit censé être protégé. Les villas sont situées sur la pointe nord de la baie de Rondinara, abritant une plage formant tout un ensemble réputé pour sa beauté naturelle.

Cela avait logiquement provoqué de la colère avec de nombreuses manifestations demandant leur destruction, ainsi que des actions en justice intentées par les association de défense de l’environnement U Levante et ABCDE.

En juillet 2017, l’homme d’affaire avait été condamné en appel à un million d’euros d’amende pour travaux hors permis de construire, sans que la destruction des villas et de la piscine ne soient ordonnée. Cela fût vécu comme une provocation et un déni de justice.

Les associations avaient très bien résumé l’enjeu dans leur communiqué d’alors, dénonçant une jurisprudence dangereuse :

« Si une famille puissante (financièrement et relationnellement) se permet de construire, sans permis, dans un lieu protégé, vierge, sans respecter l’arrêté interruptif de travaux qui lui a été signifié et n’est condamnée qu’à une amende (faible comparée à la valeur estimée des deux villas), sans obligation de détruire, la porte s’ouvre pour une bétonisation illimitée de lieux, pour l’instant indemnes, par des personnes fortunées qui se moqueront d’avoir à payer une amende. »

Le club « la Gauche autonomiste » avait eu une analyse similaire, expliquant dans un communiqué que cela revenait à :

« la possibilité accordée aux plus fortunés de prendre des libertés avec les normes de constructibilité, pour peu qu’ils soient en capacité de supporter le coût d’une forte amende. »

Sous la pression des recours, la Cour de cassation avait annulé la condamnation au début de cette année et ordonné un nouveau procès, devant se tenir dans les mois prochains. Tout cela est très lent et incertain, et en attendant les villas existent en toute impunité depuis 2010 (2013 pour la seconde).

Il y a donc eu un acte fort dans la nuit de jeudi à vendredi, avec la pose d’engins explosifs dans les villas ( une seule ayant été détruite selon la gendarmerie).

Ce genre de destruction de villa est loin d’être une première en Corse bien sûr, la question des personnes riches colonisant le littoral y étant un sujet majeur. Il ne faudra surtout pas ici tomber dans la caricature typique, faisant des Corses des chauvins mafieux et poseurs de bombes à tout va. On voit bien avec cette affaire que c’est de bien plus que cela qu’il s’agit.

La justice est sabordée, au mépris de la nature, mais aussi régulièrement au mépris de la culture du peuple corse devant se soumettre à l’industrie touristique et aux désirs de personnes très riches.

Notons d’ailleurs que le président de l’Assemblée de Corse Jean-Guy Talamoni a déclaré hier la Corse en « état d’urgence climatique et écologique » (une déclaration symbolique, la ville de Paris ou le Canada ayant déjà fait la même chose par exemple), mais avec un discours écologiste se voulant engagé, appelant la population à la défense de l’environnement corse et méditerranéen.

Il y assume d’ailleurs, le lendemain même de l’explosion d’une des villas de Pierre Ferracci, que « la Corse a toujours su se mobiliser pour défendre son environnement et celui de la Méditerranée », en citant notamment les :

« actions clandestines qui ont empêché la bétonisation de notre littoral et cela, les Corses le reconnaissent, y compris ceux qui ne sont pas nationalistes. »

C’est une prise de position très forte, qui en dit long sur l’état d’esprit pouvant exister sur l’île, avec une population largement déterminée pour ne pas laisser le littoral aux mains des richissimes bétonneurs, alors que dans le même temps l’érosion du littoral à cause du changement climatique est de plus en plus préoccupante.

Les défis démocratiques sont nombreux en Corse, et seul un mouvement populaire peut réellement y faire face.

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[Communiqué] «Huile de palme: le gouvernement vole une nouvelle fois au secours de Total»

Voici le communiqué des associations Canopée, Amis de la Terre France et WWF France sur cette question très importante de l’huile de palme, causant des déforestations massives. Les associations dénoncent ici ni plus ni moins qu’un coup de force antidémocratique du gouvernement allant à l’encontre du vote récent de l’assemblée nationale.

(Les orangs-outans sont des grandes victimes de la généralisation de l’huile de palme)

«Huile de palme: le gouvernement vole une nouvelle fois au secours de Total

Communiqué de presse commun de Canopée, des Amis de la Terre France et du WWF France

Paris, le 18 décembre 2019 – Après le camouflet infligé par les députés le 15 novembre 2019, le gouvernement tente une nouvelle manœuvre pour sauver Total et sa bioraffinerie d’huile de palme de La Mède.

Il y a un an, jour pour jour, les députés ont voté l’exclusion des produits à base d’huile de palme de la liste des biocarburants à partir du 1er janvier 2020. Une décision que le gouvernement, sous la pression de Total, tente une nouvelle fois de remettre en cause à quelques jours de son entrée en vigueur.

Le gouvernement a prévu de modifier un arrêté de 2011 relatif à la durabilité des biocarburants qui permettrait de classifier en “résidu” l’un des principaux produits à base d’huile de palme que Total prévoit d’utiliser pour sa “bioraffinerie” de La Mède : les PFAD (Palm Fatty Acid Distillate). Cette modification pourrait avoir lieu à l’abri des regards pendant la période des fêtes de fin d’année, vers le 28 décembre 2019.

Cette classification permettrait à Total de pouvoir considérer ses biocarburants à base d’huile de palme comme des “biocarburants avancés” et donc de bénéficier d’avantages fiscaux encore plus importants.

Les PFAD ne sont pas des “résidus” d’huile de palme mais des produits techniquement très proches de l’huile de palme brute. Il ne s’agit donc pas d’un déchet mais d’un produit déjà valorisé pour de nombreuses utilisations, notamment dans l’alimentation animale, la cosmétique ou l’industrie chimique. Une hausse de leur utilisation se traduirait inévitablement par une hausse de la déforestation.

En 2017, le gouvernement a reconnu ce risque dans le cadre de la Stratégie Nationale de lutte contre la Déforestation Importée. Cette stratégie prévoit explicitement que les PFAD ne sont pas des “biocarburants avancés”. Cette décision a même fait l’objet d’un arbitrage interministériel.

Arnaud Gauffier du WWF estime que : “Par cette requalification pour le moins douteuse le gouvernement tente de contourner le vote de l’Assemblée qui s’est pourtant prononcé à une très large majorité (58 votes pour vs. 2 contre) pour la fin de l’utilisation de l’huile de palme dans les agrocarburants il y a à peine 1 mois.”

Sylvain Angerand, coordinateur des campagnes pour Canopée et porte-parole des Amis de la Terre conclut: “Après l’échec de la COP 25 à Madrid, jamais l’écart n’a semblé aussi grand entre l’inaction des gouvernements et l’urgence climatique. Avec cette nouvelle manoeuvre, il ne s’agit plus seulement d’inaction mais bien d’une régression scandaleuse. Une fois de plus, le gouvernement prouve qu’il est prêt à renier ses engagements environnementaux pour plier devant les intérêts économiques des industriels comme Total.”

Contexte :

Depuis le vote des députés en 2018, Total a multiplié les manoeuvres pour essayer de saboter cette loi sans succès : le Conseil constitutionnel a débouté la multinationale le 11 octobre 2019 et les députés ont rejeté le 15 novembre 2019, après un deuxième vote, un amendement qui avait été introduit en catimini pour repousser cette exclusion à 2026.

L’exclusion des produits à base d’huile de palme de la liste des biocarburants entraîne la perte d’un avantage fiscal de 70 à 80 millions d’euros par an pour Total et remet en cause la viabilité économique de la “bioraffinerie” de La Mède.

La “bioraffinerie” a été conçue pour fonctionner avec un approvisionnement de l’ordre de 500 à 550 000 tonnes de produits à base d’huile de palme (huile de palme brute et PFAD). L’exclusion de l’huile de palme brute pourrait entraîner un report vers les PFAD comme nous l’expliquons dans cet article

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Un petit amendement contre la pollution des publicités lumineuses

L’Assemblée nationale a adopté un amendement concernant la publicité lumineuse, soumis par Delphine Batho. Il sera inscrit dans la loi la possibilité pour les municipalités d’interdire les panneaux publicitaires lumineux sur leur territoire. À quelques mois des élections municipales, les candidats soucieux de l’écologie doivent maintenant s’en saisir pour inscrire l’interdiction de cette insupportable pollution lumineuse dans leur programme de campagne.

[ image antipub.org ]
Les grandes villes et leurs banlieues tentaculaires sont des monstres qui ont tué la nuit et il va falloir y mettre fin. On peut se dire que cet amendement contre les publicités lumineuses n’est pas grand chose, tant les sources de pollutions urbaines sont nombreuses. Toutefois, il faut bien commencer par quelque chose pour avancer et ces panneaux qui se sont répandus absolument partout durant ces dix dernières années sont vraiment significatifs en terme de pollution et de gaspillage énergétique.

Ils sont dans les gares, sur tous les murs du métro parisien, sur les grandes avenues urbaines, aux grands rond-points des périphéries, sur les pompes à essence, mais aussi dans des petites rues quasiment infréquentés la nuit. Le capitalisme a en effet besoin du moindre espace, de la moindre opportunité y compris en pleine nuit pour exposer les marchandises par ses publicités agressives. Il faut que la grande machinerie capitaliste tourne en permanence, 24h sur 24.

Ne rêvons pas toutefois avec cet amendement qui en pratique ne change pas grand chose. Déjà parce qu’il faudrait une interdiction dans tout le pays, ainsi que dans tous les pays ! Mais aussi car les municipalités sont en générale elles-mêmes à l’origine de ces panneaux, sur les arrêts de bus notamment, qu’elles concèdent à de grands groupes pour des raisons financières.

C’est cependant un marqueur important en cette période électorale, car cela a le mérite de mettre la question sur la table : les candidats ne pourront pas dire « ce n’est pas de mon ressort », mais peuvent s’engager dès maintenant à mettre fin à ces pollutions sur leur commune s’ils sont élus.

Voici l’intervention de Delphine Batho, députée « Génération écologie », défendant son amendement le 13 décembre 2019 lors de l’examen du projet de loi relatif à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire :

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Téléthon: comment les sans-âmes «justifient» l’expérimentation animale

C’est chaque année la même chose : le Téléthon qui joue sur les bons sentiments se fait critiquer à juste titre pour sa gigantesque hypocrisie morale. D’effroyables expérimentations animales ont en effet lieu grâce au financement obtenu. Cette année, la brèche a été enfin faite et les justificatifs des responsables sont innommables.

L’expérimentation animale ne peut disposer d’aucun justificatif moral. Elle n’existe d’ailleurs de manière absolument massive que pour pratiquer des test aléatoires, essayer de trouver au hasard, vérifier qu’on ne sort pas trop du cadre sur le plan de l’impact, etc.

C’est la science réduite à de l’expérimentation hasardeuse et dans le déni de toute morale. Morale pas seulement pour les animaux, car à quoi se réduit la psychologie d’une personne pratiquant objectivement la torture ?

Pratiquement deux millions d’animaux sont chaque année les victimes des plus infâmes imaginations de la part d’individus tout puissants se prétendant scientifiques et n’ayant en réalité même pas appris que sans science sans conscience n’est que ruine de l’âme.

Cette année, il y a enfin une prise de conscience de cette situation, de par l’activité de l’association Peta (mais d’autres ont bien entendu lutté contre), plaçant le Téléthon sur la défensive. La vidéo montrant ce qui se passe à l’École nationale vétérinaire d’Alfort, en région parisienne, est horrible. En la relayant de nouveau (elle a quelques années), Peta reprend ici une méthode qui a fait son succès aux États-Unis dans des années 1980, lorsqu’elle diffusait des vidéos prises par l’Animal Liberation Front.

Alexandre Méjat, chargé de mission à la direction scientifique du Téléthon, y répond par un langage stéréotypé pétri de mauvaise foi, ou plutôt personnification de la mauvaise foi :

« Les élevages et écoles vétérinaires sont dotés de personnes expérimentées pour prendre en compte leurs difficultés et les soulager au maximum »

Il est vrai cependant qu’il a un concurrent de haut niveau, en la personne de Christophe Degueurce, directeur de l’école vétérinaire de Maisons-Alfort. Ses propos sont il est vrai davantage proche du surréalisme :

« Jamais un animal n’agonise chez nous. En outre, chaque protocole expérimental est soumis à un comité d’éthique. Au quotidien, les chiens disposent de boxs de huit mètres carrés et d’espaces extérieurs et intérieurs pour se dépenser. »

Osera-t-il montrer les photos de ces box ? Évidemment non et quiconque a vu des photos de tels box sait très bien que ce sont de simples cellules le plus souvent en sous-sol. Ils sont d’ailleurs plusieurs, alors qu’est-ce que 8m² ? Ce type est incroyable !

Des espaces pour se dépenser ? Les animaux sont sélectionnés génétiquement pour être myopathes ! Un comité d’éthique ? La première éthique c’est d’être démocratique et transparent. Où sont les documents de ce comité d’éthique ? Et qui sont ses membres ? Tout cela est-il public et accessible aisément ?

Quant à ne jamais agoniser, c’est incohérent avec le principe même de l’expérimentation qui exige de suivre un processus du début à la fin. Les animaux ne sont ici considérés que comme des objets, des moyens matériels de procéder à une expérience.

L’association Peta a d’ailleurs tort ici de dire que des méthodes alternatives existent, ce qui est récusé par ceux expérimentant sur la myopathie. Car qu’elles existent ou pas, ce n’est pas la question. La question est celle du respect des êtres vivants, de ne pas ajouter du malheur au malheur.

Aucune société démocratique n’accepterait l’expérimentation animale : si le peuple connaissait les faits, il dirait non. C’est comme le principe d’avoir un bouton pour lancer des bombes atomiques. Jamais le peuple ne validerait le fait d’appuyer !

Cela montre la bataille qu’il faut mener !

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Procès ONF/AVA: victoire pour les opposants à la chasse à courre

Victoire ! AVA a remporté le procès grotesque que lui intentait l’Office national des forêts (ONF), qui est rappelons-le un organisme d’État. 

Voici la vidéo d’AVA :

Voici le communiqué d’AVA :

« C’est un chapitre judiciaire important qui vient de se conclure aujourd’hui pour notre mouvement d’opposition à la chasse à courre, et ce de la meilleure des manières. 📜

En juillet 2018, l’ONF assignait en Justice trois membres d’AVA, leur réclamant 55 000 € afin d’indemniser les chasseurs à courre s’estimant lésés dans leur droit de chasse. Après une procédure d’un an et demi, le Tribunal de Grande Instance de Compiègne a enfin tranché : l’Office National des Forêts est débouté de toutes ses demandes ! 👩‍⚖

Honte à l’ONF qui s’est fait le jouet des chasseurs à courre, en vain. En plus d’avoir vu ses accusations rejetées, c’est finalement l’office public qui devra indemniser ses boucs émissaires : 1.500 € de compensation sont attribués aux trois membres d’AVA et les frais de justice sont entièrement aux frais de l’Office.

Merci à notre avocat Me Jean-Robert N’Guyen Phung, à tous nos soutiens et parmi eux Rémi GAILLARD et Anymal dont l’aide a été décisive dans cette affaire !

Merci également à tous ceux qui ont participé à notre cagnotte mise en place l’année dernière pour nous permettre d’assumer les éventuels frais de justice ! Ces dons restent intacts et seront utilisés pour faire face au déferlement judiciaire lancé à notre encontre. Le soutien populaire indéfectible dont nous profitons est le meilleur des remparts face aux procédures abusives des veneurs et de leur petit monde. 🏰💰

Forts de cette excellente nouvelle qui nous conforte dans notre action, nous réaffirmons cet appel : partout organisons-nous contre la barbarie, pour la paix et la civilisation ! 💚🌍

AVA se veut à l’avant-garde de ce combat dans les campagnes françaises : rejoignez-nous ! »

> Lire également : L’ONF réclame 55 000 € à trois opposants à la chasse à courre

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Le préfet du Loir-et-Cher ordonne le placement temporaire des ours Bony et Glacha

C’est une histoire qu’ont forcément suivie de près toutes les personnes s’intéressant aux animaux en France. Les ours Bony et Glacha, prisonniers d’un couple de dresseurs pour le cirque, subissent un véritable enfer et sont très malades. Leur compagnon Micha qui avait été libéré récemment, est mort de ses blessures le 12 novembre dernier. La préfecture du Loir-et-Cher a enfin ordonné le placement des ours Bony et Glacha, mais elle ne les a pas libéré définitivement des mains de leurs tortionnaires.

Les résultats de l’autopsie pratiquée sur le corps de Mischa ont été sans appel. Il a été maltraité, puis il n’a pas reçu les soins qu’il aurait du avoir. Rien que cette information devrait suffire à retirer définitivement Bony et Glacha des mains du couple de dresseurs, ainsi que toutes leurs autorisations à avoir des animaux.

Si on doit se réjouir de ce communiqué (ci-dessous) de la Préfecture évoquant l’ordonnance de placement, on sera extrêmement méfiant quant à cette possibilité que le placement ne soit pas définitif. La Préfecture aurait du agir depuis très longtemps, et pas seulement pour ces trois ours.

Il faut saluer ici encore et toujours le grand travail de l’association One voice, qui suit de près ces animaux ainsi que les autres animaux aux mains de ce couple de dresseur. On retrouvera régulièrement des informations sur le site onevoice.fr et sur leur réseaux sociaux, comme ce message d’une grande fermeté :

Voici le communiqué de la Préfecture du Loir-et-Cher :

Lire également : La Gauche et l’interdiction des cirques exploitant les animaux

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Chasse à courre: quand des habitants sauvent un cerf

AVA a publié il y a quelques jours une vidéo en appelant à la diffuser en masse. En effet, il faut la voir, il faut voir ces habitants de Pont-Sainte-Maxence dans l’Oise s’engager sans retenue pour sauver ce cerf, acculé par une meute de chiens de chasse à courre. Ces gens sont de véritables héros du quotidien, des héros du peuple, pour les animaux et la nature.

Voici la vidéo, accompagnée du commentaire d’AVA :