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L’insoutenable capture des macaques à longue queue en Indonésie

L’Indonésie doit faire cesser les captures de singes sauvages.

Les industriels sont en général des barbares. Contre la nature, contre les gens, mais aussi contre les animaux. C’est le cas pour tout un tas d’industries « testant » la toxicité de leurs produits sur des animaux. Ceux-ci sont souvent des singes, c’est le cas notamment en France où sont torturés des macaques à longue queue en provenance d’Indonésie.

Il y a toute une industrie de l’élevage d’animaux destinés aux laboratoires, mais il y a également des captures dans la nature, pour différentes raisons. Ces captures sont absolument cruelles, en voici la preuve avec cette vidéo diffusée par One voice.

Ces images sont évidement insoutenables…

One voice appelle à la diffusion de ces images, ainsi qu’à une campagne destinée à l’ambassade d’Indonésie en France. Il s’agit de reproduire la lettre ci-dessous et de l’envoyée signée et datée :

Ambassade d’Indonésie en France
47-49 rue Cortambert
75116 Paris, France

A…, le….

Votre Excellence,

L’Indonésie est un merveilleux pays, doté d’une culture riche, ancestrale et d’un territoire magnifique, que les habitants du monde entier envient au point d’en faire l’une des plus grandes destinations touristiques. Elle est également dotée d’une biodiversité unique. Or les macaques à longue queue sont devenus une ressource pour les laboratoires partout dans le monde, pour leur plus grand malheur. En effet, ces singes pourraient tout simplement disparaître…

L’appel de One Voice et de son partenaire britannique fait suite à la diffusion de séquences vidéo insoutenables d’Action for Primates, dévoilant la cruauté et la violence infligées à ces animaux lors de leur capture, notamment des coups et des coups de couteau. Un tel traitement brutal et barbare est une violation des directives internationales sur le bien-être animal.

En 2021, votre gouvernement a autorisé la reprise de la capture et de l’exportation de macaques sauvages à longue queue (Macaca fascicularis) – en dépit des inquiétudes mondiales généralisées quant à la barbarie inhérente à cette pratique et de la prise de conscience croissante de la vulnérabilité de cette espèce au plan conservatoire. Des centaines de singes sauvages ont alors été capturés, arrachés à leur milieu naturel, leur famille et leurs groupes sociaux.

Lors de leur capture, les nourrissons sont séparés de leurs mères, causant de la détresse aux unes et aux autres. L’épisode le plus brutal est le meurtre d’un singe mâle. Massacré à coups de bâton, l’animal hébété et blessé a été traîné par la queue, maintenu sur place et égorgé à coups de machette. Les survivants sont enfermés dans des sacs ou des caisses en bois.

La raison généralement invoquée pour trapper des singes à l’état sauvage est qu’ils entrent en conflit avec les résidents et les agriculteurs des communautés locales. Cependant, leur capture et leur enlèvement ne sont pas seulement inhumains, ils sont aussi inefficaces et contre-productifs. Au lieu de réduire le nombre de singes, un tel retrait entraînera probablement une augmentation du taux de natalité de la population.

L’expansion des activités humaines et leur empiétement sans cesse croissants sur le monde sauvage conduisent tragiquement à des interactions négatives potentiellement évitables entre macaques et humains. Plutôt que ces animaux soient piégés et exportés pour la recherche ou tués, nous vous enjoignons de vous attaquer aux problèmes qui sont à l’origine de ces conflits, tels que la déforestation et l’évacuation des déchets alimentaires qui attirent les singes dans les villages.

Je vous implore de faire cesser les captures de singes sauvages et leur exportation vers des laboratoires à l’étranger.

Bien respectueusement,

Signature

On trouvera cette lettre au format document sur ce lien, et une information plus large de la part de One voice sur ce lien.

Il existe également une pétition en anglais destinée à la ministre indonésienne de l’environnement sur ce lien.

Ce n’est bien entendu qu’un aspect de la terrible condition animale, qui appelle à une prise de conscience alliée à des faits concrets, soit une morale intransigeante et une volonté de rupture avec l’horreur dominante. Et pas simplement, parce que c’est horrible, d’ailleurs, mais véritablement parce qu’il est naturel et positif de se tourner vers la Nature, vers la vie, de l’aimer et de la protéger !

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La loi contre la maltraitance animale est un échec au sujet des cirques

Les animaux dans les cirques c’est fini, mais en fait non.

La loi contre la maltraitance animale a finalement été adoptée définitivement, après avoir fait l’habituelle navette entre l’Assemblée nationale et le Sénat. Nous présentions cette loi lors de sa première adoption en janvier dernier dans l’article « L’Assemblée nationale adopte une petite loi pour les animaux ».

Cette loi ne changera pas grand-chose, même si elle est évidement une petite avancée sur quelques sujet. Toutefois, ce n’est pas le cas à propos de la présence des animaux sauvages dans les cirques. La loi a été présentée par beaucoup de personnes, dont les élus de la majorités qui en sont à l’origine, comme une grande avancée. En gros, il est laissé entendre que les animaux sauvages dans les cirques, c’est enfin fini.

Tel n’est pourtant pas le cas. Déjà, car tout cela va prendre du temps. Il faut attendre au moins sept ans avant que les cirques n’aient vraiment plus le droit de mettre en scène ces animaux… Si la loi n’est pas suspendue ou contournée d’ici là.

Mais surtout, il y a une « subtilité » dans la loi… Seuls les cirques itinérants sont concernés par l’interdiction. Autrement dit, il suffira d’être installé fermement quelque part pour continuer à martyriser des lions, de singes, des hippopotames pour de soit-disant spectacles.

C’est terrible, car on a en apparence une grande avancée pour les animaux, mais en réalité ce n’est qu’une modernisation de la maltraitance animale.

Les cirques nomades sont inévitablement un enfer pour les animaux sauvages et il était évident qu’il n’y avait pas grand-chose à aménager de ce côté là en raison de la complexité inhérente à l’itinérance. Mais plutôt que d’aller véritablement dans le sens des animaux en interdisant purement et simplement les cirques, la loi va en fait servir à moderniser ce business, en obligeant de nouvelles normes pour des cirques sédentaires et en prétendant que celles-ci sont bien pour les animaux sauvages.

Voilà un terrible piège, car il sera d’autant plus difficile d’accéder à une véritable libération pour les animaux des cirques, étant donné que leurs bourreaux pourront prétendre respecter de nombreuses règles nouvelles et prendre vraiment « soin » de « leurs » animaux.

Cela signifie également une autre chose, vraiment terrible. Si les animaux sauvages sont interdits dans les cirques, on pouvait imaginer que ceux-ci allaient forcément être recueillis par des sanctuaires, comme par exemple « Elephant Haven » en Haute-Vienne. Ce n’est pas du tout le cas, les cirques bourreaux pourrons continuer à garder « leurs » animaux, du moment que c’est une installation fixe et non nomade.

De telles installations existent déjà, comme par exemple le Jungle Park près de Nice qui appartient au cirque Medrano, comme le rappelle la porte-parole de l’association One Voice, à la pointe du combat sur ce sujet, qui a justement réussi à faire fermer ce site, mais qui ne pourra pas tous les faire fermer.

D’ailleurs, du côté de One-Voice, il n’y a aucune illusion quand à cette loi qui est un véritable échec sur le sujet des cirques :

« Il y a trop de failles dans ce texte catastrophique »

« On ne peut pas parler de loi de protection animale quand certains cirques peuvent continuer d’exploiter des animaux sauvages ! Des tigres et des lions vont rester aux mains de dresseurs qui vont se sédentariser, certains le font déjà. Dire que c’est une grande avancée : non. C’est un premier pas. »

D’après le ministère de la Transition écologique, ce sont actuellement 800 animaux sauvages, dont 8 éléphants, qui sont emprisonné et forcés à se donner en spectacle pour des cirques. C’est énorme, et inadmissible. La société française est complètement à la traîne sur cette questions, en raison des mœurs libérales du pays et d’un mépris culturel vis-à-vis de la vie animale très ancré dans les mentalités.

Les animaux ont besoin d’une véritable révolution culturelle pour que les choses changent vraiment, sinon le piège continuera à se refermer sur eux avec des petites avancées, qui sont en fait surtout des modernisations… servant à continuer à les maltraiter.

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Enfin ! La chasse à la glu est déclarée illégale en France

Le Conseil d’État a rendu lundi 28 juin 2021 une décision qui était très attendue. La chasse à glu est enfin reconnue comme illégale, conformément au jugement du 17 mars de la Cour de justice de l’Union européenne ayant donné raison à One Voice et la Ligue française pour la protection des oiseaux (LPO) qui mènent un combat de longue haleine à ce sujet.

C’était une barbarie d’un autre temps, qui n’était plus pratiqué qu’en France… Rappelons que cela consiste en le fait de piéger des oiseaux sur des branches au moyen d’une colle. C’est aussi abject que lâche, et enfin la société française reconnaît officiellement qu’une telle chasse est inadmissible.

Voici une vidéo de la LPO documentant cette pratique qui appartient maintenant au passé (à condition que la légalité soit reconnue en pratique, ce qu’il faudra surveiller bien entendu) :

Et comme le rappel très bien One Voice dans sa communication, il s’agit maintenant de continuer la bataille pour les animaux, car il y a encore énormément à faire :

« La chasse à la glu, c’est T-E-R-M-I-N-É ! On continue le combat contre les autres chasses traditionnelles: quatre ans que nous attaquons systématiquement les arrêtés devant le @Conseil_Etat. Pour les oiseaux, nous irons jusqu’au bout. #LaChasseUnProblèmeMortel »

Voici enfin le communiqué de la LPO du lundi 28 juin 2021 :

« C’est la fin de la chasse à la glu !

Le Conseil d’Etat vient de donner raison à la LPO et d’annuler les derniers arrêtés ministériels autorisant le piégeage à la glu d’oiseaux sauvages en France. 

Le 29 novembre 2019, pour la première fois depuis des années, le Conseil d’Etat ne déboutait pas la LPO de son recours sur la légalité du piégeage des oiseaux à la glu (1) et décidait d’interroger la Cour de Justice de l’Union Européenne. Le 17 mars 2021, cette dernière confirmait l’illégalité de cette pratique au regard de la Directive européenne de protection des oiseaux. Comment aurait-il pu en être autrement puisque l’Espagne et Malte avaient déjà été condamnées pour les mêmes pratiques ?

Par un jugement rendu ce 28 juin 2021, le Conseil d’Etat vient donc d’annuler les derniers arrêtés ministériels accordés pour les saisons 2018-2019 et 2019-2021 et confirme ainsi que la chasse à la glu est illégale.

Des procédures juridiques longues et fastidieuses.

La LPO a mené la bataille pendant plus de 5 ans avant de finir par gagner : cette pratique odieuse et non sélective dont furent victimes des milliers d’oiseaux chaque année (quelques 40 000 oiseaux), et qui laisse libre cours à tous les trafics (2) est définitivement abolie. Plus aucun gouvernement français ne pourra désormais utiliser le levier des dérogations pour contourner la Directive européenne de protection des oiseaux. Déjà, pour la saison 2020-2021, le Président de la République lui-même avait suspendu la signature dans l’attente du jugement du Conseil d’Etat. 

Pour la Cour de Justice de l’Europe comme pour le Conseil d’Etat, plus haute juridiction française, le piégeage à la glu ne respecte pas la Directive Européenne pour les Oiseaux parce qu’il n’est pas sélectif (des oiseaux protégés se font également capturer), et parce qu’il existe d’autres solutions pour imiter le chant des oiseaux utilisés comme appelants. La CJUE va même plus loin en reconnaissant pour la première fois la nécessité de respecter la sensibilité animale. Ces attendus confirment que d’autres piégeages dits traditionnels sont de fait tout aussi illégaux : dans le Sud-Ouest on continue de piéger des oiseaux avec des filets et des matoles (cages métalliques) ; dans le Massif Central on les écrase avec des pierres plates ; dans les Ardennes on les étrangle avec des collets et on leur tire la queue pour les faire appeler… Dans tous les cas ces modes de piégeage ne sont pas sélectifs, et les alternatives existent. 

La LPO a obtenu cette victoire contre l’Etat français qui a toujours défendu ces pratiques. Elle exige désormais de sa part :

* l’abrogation de l’arrêté cadre du 17/8/1989(3)sur l’emploi des gluaux; 

* l’inscription de l’interdiction de la chasse à la glu dans la loi

* la libération des centaines d’oiseaux capturés illégalement et encore détenus aujourd’hui dans la perspective de les utiliser comme d’appelants ;

* la destruction des huttes de chasses construites bien souvent illégalement sur le domaine public de l’ONF et des collectivités ;

* l’interdiction de la commercialisation et de l’utilisation de la glu comme méthode de destruction des animaux, y compris pour les insectes et les rongeurs compte tenu de l’absence de sélectivité et des souffrances ainsi infligées(4)

Allain Bougrain Dubourg en appelle désormais à la responsabilité du gouvernement français :

« A la veille d’accueillir le Congrès Mondial de l’UICN en septembre à Marseille, la France, qui se veut exemplaire en matière de biodiversité, serait cohérente en mettant un terme définitif à ces piégeages d’un autre temps qui conjuguent la capture d’espèces parfois protégées et la maltraitance de la faune sauvage. »

(1) Le piégeage à la glu consiste à encoller des baguettes pour attraper des oiseaux censés rester vivants, afin de s’en servir comme appelants. Après être restés des semaines dans le noir, les oiseaux placés dans des cages accrochées aux arbres se mettent à chanter à la lumière, attirant ainsi leurs congénères qui sont tirés à bout portant. Tous les oiseaux, protégés ou non, se font ainsi piéger : ils se débattent dans la glu, avant d’être détachés par aspersion de diluants type essence F4. A l’aide de caméras, la LPO a pu prouver que non seulement cette pratique n’est pas sélective, mais que de nombreux oiseaux, y compris protégés, sont blessés voire tués pendant ces manipulations voir la vidéo ICI.

(2) Toutes ces pratiques qui perdurent sous prétexte de « traditions » permettent la vente libre des pièges et masquent de nombreux actes de braconnages et trafics de petits oiseaux tantôt pour la bouche (brochettes de pinsons et autre rouge-gorge) tantôt pour le chant (chardonnerets et autres linottes mélodieuses).

(3) L’arrêté du 17 août 1989 est celui par lequel la France a dérogé illégalement à la Directive européenne de protection des oiseaux en autorisant l’emploi des gluaux pour la capture des grives draines, litornes, mauvis et musiciennes et des merles noirs, destinés à servir d’appelants à des fins personnelles, dans les départements des Alpes-de-Haute-Provence, des Alpes-Maritimes, des Bouches-du-Rhône, du Var et de Vaucluse et dans les conditions strictement contrôlées définies ci-après afin de permettre la capture sélective et en petites quantités de ces oiseaux, puisqu’il n’existe pas d’autre solution satisfaisante.

(4) La LPO a reçu de nombreux témoignages y compris photographiques d’oiseaux insectivores comme les mésanges victimes de pièges à insectes utilisant de la glu. »

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One Voice: une pétition contre l’expérimentation animale

L’expérimentation animale est une cruauté, une cruauté très française. Il se passe des choses abominables qui sont cachées aux yeux du public. L’association One Voice, comme elle le fait depuis des années, lance une nouvelle campagne d’information à ce sujet, cette fois à propos de macaques torturés dans un établissement de l’Université de Strasbourg.

Tout cela n’a rien de nouveau, c’est même terriblement ancré depuis des années, comme le rappelle l’association dans l’article « La France au coeur d’un commerce opaque… et cruel ».

La situation particulière des singes de l’établissement Silabe est dénoncée dans l’article « Dans les laboratoires, l’agonie sans fin des macaques« .

Voici le texte de la pétition accompagnant cette campagne :

« Pour une recherche transparente et le remplacement de l’expérimentation animale par des méthodes substitutives !

Les animaux sont plus de deux millions à souffrir et mourir après des expériences sans fin chaque année dans les laboratoires de notre pays.

Selon les données officielles de 2017, plus de 30 % des primates subissant des expériences dans l’Union européenne sont en France. De même, notre pays est le plus gros « consommateur » de chats parmi nos voisins, deuxième plus important pour les chiens après le Royaume-Uni.

Qui plus est, sur l’ensemble des procédures entraînant des douleurs sévères tous animaux confondus dans l’UE, la France détient largement le taux le plus élevé d’Europe : près d’un tiers d’entre elles, loin devant les pays suivants !

La France, via ses universités, est un pays où transitent des milliers de singes venus de l’étranger et d’où certains repartent vers nos voisins européens. Dans les laboratoires, des souris, des lapins, des chevaux, des poissons, des chats, des cochons et tant d’autres animaux subissent test sur test leur vie durant, entre souffrance et angoisse, jusqu’à mourir dans la plus froide solitude.

Officiellement, derrière le Royaume-Uni et l’Allemagne, la France est le troisième pays le plus tueur d’Europe.  En réalité, ce chiffre est sous-estimé, la France ne publiant pas certaines données, à la différence de ses voisins.

Cela doit cesser, les données de l’expérimentation animale doivent devenir transparentes ! Combien de fois avons-nous dû réclamer ces chiffres pour qu’ils soient publiés ? Et les données doivent intégrer non seulement les animaux expérimentés mais aussi ceux, non comptabilisés actuellement, qui sont tués pour analyse de leurs organes, les animaux transgéniques, les animaux sous forme fœtale, etc.

La France est le pays qui opère le moins de contrôles inopinés : 20 % contre une moyenne européenne de 40 %. Elle est aussi l’État membre qui fait le plus souffrir les animaux. Pourtant, les exigences européennes sont claires : il faut diminuer le nombre d’animaux expérimentés et leur souffrance.

Les méthodes alternatives qui existent doivent être systématiquement mises en œuvre en lieu et place de l’expérimentation animale. Et il faut que ces méthodes soient développées pour les autres expériences sur les animaux. Pour cela, les fonds publics nécessaires doivent être investis !

Je soussigné.e, demande une transparence totale sur les animaux expérimentés, le financement des méthodes substitutives et l’emploi systématique de celles-ci quand elles existent ! « 

POUR SIGNER LA PÉTITION, C’EST ICI : experimentation-animale.com/#petition

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Animaux: One-voice lance un appel aux forces vives militantes

L’association One-voice, qui est solidement ancré dans le monde de la protection animale en France depuis de nombreuses années, lance un appel aux forces vives militantes ! Voici le texte, avec ensuite la liste des antennes locales à contacter.

« Militer, c’est agir !

Le monde ne s’est pas fait en un jour. Bâtir celui de demain non plus. Mais pour lui donner des chances d’émerger, il faut se retrousser les manches. Militer, porter la voix des plus fragiles, aller au-devant du public, c’est amorcer le changement, planter les premières graines. Rassemblons-nous !

Vous engager un peu plus encore pour les animaux non-humains et militer à nos côtés, ça vous dirait ? Chez One Voice, nous nous inscrivons dans une unité de combat pour défendre le droit du Vivant : celui des humains, des animaux et de la planète. Tout est lié. Quelles que soient les victimes, c’est toujours la même violence qui s’exerce et contre laquelle nous luttons. Chaque être sur cette Terre mérite le respect, la liberté, la vie, et c’est en guerriers pacifiques que nous faisons résonner notre voix pour dénoncer la cruauté sous toutes ses formes.

Unissons-nous

Sensibiliser l’opinion aux souffrances des sans-voix, signaler des pratiques obsolètes et mortifères, faire bouger les lignes, les mentalités et les politiques pour que le monde évolue, tel est notre rôle. Nous avons besoin de forces vives pour poursuivre efficacement notre mission et accélérer les prises de conscience. C’est en agissant sur le terrain, dans la rue, au plus près du public, que nous pouvons alerter le plus grand nombre de gens, toucher de nouveaux esprits et essaimer davantage notre message de paix et de tolérance.

Surmonter ses hésitations

Bien sûr, on ne naît pas militant, on le devient. Nombreux sont ceux qui aspirent à s’engager mais qui n’osent pas. Distribuer des tracts, tenir des banderoles, scander des slogans, porter des masques d’animaux, s’exposer au regard des autres, essuyer parfois des critiques, est loin d’être évident de prime abord. Mais brandir une pancarte, c’est important ! Si nous ne le faisons pas, qui le fera ? Et c’est tout l’intérêt de se joindre à un groupe de personnes qui partagent les mêmes valeurs, d’être pleinement intégré à une dynamique, de participer à des actions coordonnées sur l’ensemble du territoire. À plusieurs, on est toujours plus fort ! Et nos dernières campagnes le prouvent. Lors de notre manifestation contre la chasse, les 23-24 janvier 2021, les passants faisaient même la queue pour signer notre pétition ! Un succès et une médiatisation qui inquiètent suffisamment nos adversaires – les chasseurs en l’occurrence – pour que Le Chasseur français et Chasse Passion aient consacré des articles sur nos actions en tentant de les discréditer.

Des antennes partout en France

Dans le cadre d’une restructuration du réseau militant et afin de faciliter l’organisation et la participation aux actions sur le terrain, nous avons créé des groupes « bénévoles One Voice » locaux pour favoriser la communication entre les membres. Chacun dispose de sa propre page publique d’informations. À ce jour, il existe 22 antennes, dont 20 actives dans nos grandes villes. Et nous espérons en déployer d’autres pour informer, éveiller, partout en France. Chaque délégation est pilotée par un référent ou une référente prêt à accueillir chaleureusement les novices, à organiser les plans d’action et à maintenir la motivation des troupes ! Si vous êtes prêt à vous engager, à donner un peu de votre temps un week-end par mois, nous vous attendons à bras ouverts et vous aurez la satisfaction de faire partie d’un tout, d’une conscience nationale pour améliorer la condition animale. Pour nous rejoindre, c’est ici : https://one-voice.fr/fr/votre-action/militer.html. Et si vous n’êtes pas sur Facebook, vous pouvez nous contacter par mail : militants@one-voice.fr. Au nom des animaux, merci !

Alpes-de-Haute-Provence & Hautes-Alpes / Gap, Digne-Les-Bains

Tarn – Tarn-et-Garonne / Albi

Rhône / Lyon

Haute-Savoie / Annecy – Thonon-les-Bains

Bas-Rhin / Strasbourg

Nord / Lille

Côte-d’Or & Saône-et-Loire / Dijon

Yonne & Nièvre / Auxerre

Ardennes & Marne / Charleville-Mézières – Reims

Grand Est / Metz & région

Charente & Charente-Maritime / Angoulême – La Rochelle – Saintes

Vaucluse / Avignon – Carpentras

Gard – Hérault /Montpellier

Indre & Creuse / Argenton-sur-Creuse – Châteauroux

Alpes-Maritimes & Var / Nice – Saint-Raphaël

Paris – Île-de-France

Bouches-du-Rhône / Aix-Marseille

Gironde / Bordeaux

Aube / Troyes

Indre-et-Loire / Tours

Savoie / Aix-les-Bains 

Loire-Atlantique / Nantes

Marie-Sophie Bazin »

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Signez la pétition de One Voice pour l’éléphante Dumba cachée par un cirque

L’association One Voice mène depuis des années un travail extraordinaire sur la question des animaux sauvages dans les cirques. En ce début 2021, voilà que One Voice a retrouvé la trace d’une éléphante qu’un cirque avait cachée… dans une décharge du Gard. Ce qui est raconté ensuite fait froid dans le dos, tellement c’est immonde, tellement c’est intolérable. Cela en dit long sur ce milieu des cirques utilisant les animaux sauvages comme de simples jouets à exhiber, puis les jette ensuite littéralement à la poubelle. Il est plus que jamais temps que l’humanité change, qu’elle reconnaisse enfin la valeur de la vie des animaux et fasse la chasse à ceux qui maltraite les animaux.

On pourra retrouver l’enquête complète sur la situation de l’éléphante Dumba sur le site de One voice.

Voici le texte de la pétition, qu’il faut absolument signer et relayer, pour réclamer le placement de l’éléphante dans un sanctuaire :

« Pour Dumba, itinérants ou fixes : stop aux cirques avec animaux !

Dumba a 43 ans. Comme tous les éléphants « de cirque », elle a été arrachée à sa famille dans l’enfance. Quarante ans passés à être transportée de villes en pays et exhibée aux yeux d’un public ignorant et aveugle à sa souffrance.

Depuis plusieurs mois, Dumba avait disparu. One Voice vient de la retrouver dans une décharge sauvage du Gard, où son dresseur a fui la justice espagnole.

Isolée des siens, enfermée dans un camion ou sous une petite tente ouverte battue par les vents et la neige, elle souffre le martyre. Elle est blessée et se balance aussi de droite à gauche sur ses pattes très douloureuses vu sa posture et ses gestes. Ses problèmes musculo-squelettiques et pulmonaires nécessitent et une prise en charge vétérinaire immédiate, et un changement de vie radical, de toute urgence.

Fréquemment montrée au Cirque de Paris, Dumba a droit à une place dans un sanctuaire ! One Voice en a réservé une pour elle dès demain si la volonté politique est là. Il est temps de mettre fin au supplice des animaux dans les cirques itinérants ou sédentarisés.

Je soussigné(e), rejoins le combat de One Voice pour Dumba, contre la tyrannie infligée aux animaux dans les cirques ! »

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Confinement : les demandes de la protection animale

Voici le communiqué d’associations de la protection animale, demandant avec justesse la garantie du maintien de leurs activités indispensables pour les animaux pendant le confinement. Cela concerne particulièrement des associations fonctionnant sans refuges (qui ne sont pas fermés, par définition), mais par familles d’accueil ou bien directement auprès des animaux dans différentes situations.

« 𝐑𝐞𝐜𝐨𝐧𝐟𝐢𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 : 𝐋𝐞𝐬 𝐚𝐬𝐬𝐨𝐜𝐢𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐩𝐫𝐨𝐭𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐚𝐧𝐢𝐦𝐚𝐥𝐞 𝐝𝐞𝐦𝐚𝐧𝐝𝐞𝐧𝐭 𝐚𝐮 𝐆𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐪𝐮𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐚𝐝𝐨𝐩𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝’𝐚𝐧𝐢𝐦𝐚𝐮𝐱 𝐞𝐭 𝐥𝐞 𝐧𝐨𝐮𝐫𝐫𝐢𝐬𝐬𝐚𝐠𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐡𝐚𝐭𝐬 𝐥𝐢𝐛𝐫𝐞𝐬 𝐫𝐞𝐬𝐭𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐨𝐬𝐬𝐢𝐛𝐥𝐞𝐬 !

Alors que le Président de la République vient d’annoncer un reconfinement strict, les associations Ethics For Animals, One Voice, L’arche des Associations et le Collectif Chats et Compagnie formulent les mêmes demandes faites lors du 1er confinement : autoriser les associations avec et sans refuge à continuer les adoptions d’animaux et aux nourrisseurs de chats libres de se rendre sur les points de nourrissage.

“Le secteur de la protection animale a été particulièrement impacté pendant le 1er confinement. Selon l’étude que nous avions menée sur un échantillon représentatif de 135 associations, ces dernières avaient perdu 32% de leurs ressources entre 2019 et 2020 sur la période 1er janvier/31 mai. Pire, leur déficit s’était accru de 58% alors que 75% de ces structures fonctionnaient déjà à flux tendu. Il est nécessaire que le Gouvernement entende ce secteur associatif.” déclarent les responsables des associations.

Les mesures que nous demandons au Gouvernement pendant ce confinement sont simples : donner la possibilité aux associations avec et sans refuge de poursuivre leurs adoptions, donner l’autorisation aux nourrisseurs de chats libres de se rendre sur les points de nourrissage et inciter les vétérinaires à considérer les stérilisations d’animaux comme des urgences vétérinaires ne pouvant être différées.
#confinement #protectionanimale #paconfinée #onevoice #urgenceerranceféline »

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«Des mesures très floues» dit One Voice à propos des annonces sur les animaux sauvages captifs

Les annonces de la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili sur le « bien-être de la faune sauvage captive » ont suscité un sentiment de victoire chez beaucoup de personnes et certaines associations de la protection animale.

Cet enthousiasme a une certaine légitimé, mais il ne faut pas pour autant être crédule et il faudra des choses concrètes avant de commencer à être satisfait. C’est en tous cas le point de vue des personnes ayant une grande expérience et une grande connaissance de la question, acquise dans la pratique quotidienne et pleine d’abnégation de la protection animale.

Ainsi, on ne sera pas étonné que l’association One Voice, comme à son habitude, se distingue par sa grande lucidité et remarque que les annonces du gouvernement sont « très floues », sans engagement concret, reflétant « la mollesse de notre pays en la matière. »

Selon One Voice, et nous ne pouvons que partager ce point de vue, « la France était et reste donc complètement à côté de la plaque, à rebours des attentes sociétales. »

Nous republions ici l’article de Julia Mothé de One voice, initialement publié sur le site de One voice, qui résume parfaitement la situation ( One voice étant à la pointe du combat sur ces sujets depuis des années) :

« Animaux sauvages captifs : des mesures très floues

Barbara Pompili vient d’annoncer les mesures sur le bien-être animal, attendues depuis plus d’un an, et résultant de groupes de travail dont nous avons fait partie avec les autres associations de défense animale, et les ministres concernés. D’ailleurs, de quoi parle-t-on exactement? D’une loi? D’ordonnances? D’arrêtés? Comme trop souvent en France à ce sujet, on a attendu bien longtemps pour des avancées floues et minimales. Mais personne n’est dupe. Ces mesures vont dans le bon sens, mais sont trop faibles, sont loin de balayer assez de sujets et se situent bien en deçà des attentes sociétales !

Cinq ans pour fermer 4 élevages de visons dont 2 sont traînés en justice ? Il était grand temps!

En quatre ans, sept élevages de visons ont fermé. Il n’en reste donc plus que quatre en fonctionnement. Et parmi ces quatre restants, nous avons engagé des procédures en justice contre deux d’entre eux. L’audience concernant celui de Montarlot est d’ailleurs fixée au 13 octobre prochain.

En tant qu’association rapporteuse du groupe sur la fourrure s’étant réuni au ministère de la Transition écologique durant le printemps et l’été 2019, c’est bel et bien grâce à nos campagnes incessantes et répétées que ces fermes à visons ont fermé au fil du temps ! Avec l’appui de nos partenaires de la Fur Free Alliance qui ont encore récemment interpellé les ambassades de France dans leurs pays.

Quand on pense que la Pologne, deuxième fournisseur de fourrure au monde, va les faire clore et que les Pays-Bas ferment leurs 160 élevages de visons en mars quand ils avaient prévu trois ans pour le faire, on voit que la France prend son temps. Mais nous prenons acte de cette décision tant attendue et poursuivons notre campagne pour que de nouveaux visons ne naissent pas au printemps prochain dans ces fermes maltraitantes et polluantes.

Pas de date pour la fin des cirques avec animaux… Le dressage occulté et des approximations dans la mise en œuvre !

Aucune date de fin des cirques avec animaux n’est annoncée, ni la manière dont cela se fera! Les hippopotames et éléphants seraient les premiers à bénéficier de la fin de la captivité et de l’itinérance. Cela se passerait par vagues. Les fauves en dernier… Mais la ministre oublie que le cirque, ce n’est pas seulement l’itinérance, c’est aussi le dressage, qui est, lui, totalement occulté! Et les animaux qui ne participent pas aux spectacles, qui ne devraient même pas être maintenus captifs?

La ministre de la Transition écologique a reçu les représentants des circassiens la semaine dernière, et les échanges furent « houleux » à en croire les professionnels du dressage. D’autres rendez-vous seraient à prévoir. Un délai de plusieurs années laissé aux cirques pour arrêter l’exploitation des félins est une nouvelle gifle assenée aux lions et tigres qui n’ont jamais connu autre chose de toute leur existence. C’est une gifle pour ceux qui ont été abattus… C’est une gifle aux hippopotames et éléphants qui resteront encore des mois voire des années, certains jusqu’à leur mort dans les camions des cirques. Pour Jumbo, Boulie, Mina et Kamala, Nelly et Brigit, tous sur les routes depuis des dizaines d’années… Pour Baby et Samba aussi.

En vingt-et-un ans de campagne pour l’arrêt des cirques en France, nous avons vu les deux tiers des cirques renoncer aux spectacles avec animaux. A l’époque, il y avait cinq cents félins dans les cirques. Comment l’État fera-t-il pour garantir le respect de ces mesures, quand il n’existe même pas de fichier des animaux sauvages captifs des cirques ? Depuis toujours les félins alimentent le trafic lucratif.

Pour Muriel Arnal, présidente de One Voice :

« Ces annonces arrivent après plus d’un an d’attente. Ce ne serait pas inquiétant si elles n’étaient pas si floues. Plus de vingt-trois pays en Europe ont déjà légiféré avec clarté ! L’Inde, New York ont légiféré ! On attendait de la France un rugissement pour tous ces animaux qui souffrent, elle a timidement miaulé… »

Les marathoniens de l’océan sortiront des bassines chlorées au minimum dans sept ans

Nous nous réjouissons de l’arrêt immédiat de la reproduction et de l’interdiction de l’acquisition de nouveaux cétacés captifs selon nos demandes. La ministre envisage la création d’un sanctuaire; nous proposons notre expertise avec nos partenaires pour cet accompagnement… Hier, deux bélugas retrouvaient une semi-liberté. C’est possible, et tellement souhaitable!

Depuis l’annulation en janvier 2018 de l’arrêté delphinarium adopté en mai 2017, l’État a laissé naître et mourir des dauphins dans les bassins sans agir. On déplore que pendant trois ans, des delphineaux soient nés dans ces bassins. Depuis que nous avons assigné l’État au Conseil d’État pour faute, il l’a fait attendre un an, assurant à la plus haute juridiction administrative que des mesures de bien-être animal arrivaient. Aujourd’hui, ces annonces sont constructives. Nous attendons à présent des précisions concernant le sort des individus actuellement captifs. Une autre question se pose : où vont aller les orques dans deux ans ?

Parmi ces annonces, on déplore l’absence de certains thèmes pourtant fondamentaux, et de décisions fortes, sans être surpris de la mollesse de notre pays en la matière. La France était et reste donc complètement à côté de la plaque, à rebours des attentes sociétales car la ministre ne fixe pas de cadre, ni de date, ni de moyens pour y parvenir. Évidemment, ces paroles ont le bénéfice d’exister, mais il ne faudrait pas que le gouvernement pense que nous nous contenterons de compromissions. On ne peut pas attendre encore dix, quinze ans avant les prochaines avancées ! Les animaux ne le pourront pas.

Julia Mothé »

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Communiqué de One Voice sur la suspension de la chasse aux tourterelles des bois

Après la suspension de la chasse à la glu, voici une nouvelle victoire de la protection animale : la chasse à la tourterelle des bois est elle aussi suspendue ! L’État prétend qu’il y a là seulement un enjeu juridique avec la réglementation européenne à respecter. C’est en partie vrai, mais ce qu’il y a surtout, c’est le travail démocratique des associations de protection animale qui mettent sur la table ces pratiques dépassées et écocidaires. La France change et tout cela devient maintenant indéfendable.

Voici le communiqué de One Voice, qui résume très bien tout l’enjeu qu’il y a derrière la suspension de cette chasse en particulier :

« Les tourterelles des bois graciées !

Pour les tourterelles des bois, faire suspendre cet arrêté était bel et bien une urgence. Surtout quand on sait que leur espèce est en grand danger d’extinction (perte d’habitat, disparition des insectes, bruit, braconnage, et… chasse) ! Quel est le sens des priorités de ce ministère censé protéger la nature et qui se fait déjà taper sur les doigts par l’Union européenne car la France ne respecte pas la directive « oiseaux » ? Suite à notre recours et à celui de la LPO, le Conseil d’État a rendu sa décision, et elle va dans le sens des tourterelles, sauvées du massacre!

Un lobby si puissant qu’il s’insinue jusque dans les décisions préfectorales et ministérielles

Le jour de l’audience, nous apprenions que 68% des vertébrés avaient disparu de la surface terrestre en moins de 50 ans… Pourtant, nous interpellions justement le Conseil d’État une fois de plus sur une question concernant le droit ou non de tuer des dizaines de milliers de ces oiseaux, peuplant pacifiquement notre pays.

Des milliers de tourterelles déjà mortes, et des données toujours pas fiables!

En ce 10 septembre au matin et depuis sa publication, déjà 6287 tourterelles des bois avaient péri dans le cadre de cet arrêté. Au sortir de l’audience, ce chiffre mis à jour quotidiennement était passé à 6368 ! Mais ce qu’on ignore souvent, c’est que ces données déjà astronomiques sont bien en deçà de la réalité, de l’aveu même des intéressés, car elles sont déclaratives : les chasseurs doivent entrer eux-mêmes leurs prises dans l’application « ChassAdapt ». Autant dire, une révolution informatique… pas gagnée d’avance.

L’arrêté du ministère n’avait ni queue ni tête, les tourterelles vont vivre!

Muriel Arnal, présidente fondatrice de One Voice, déclare :

« Comment l’Etat pouvait-il exposer les tourterelles des bois, au bord de l’extinction, aux chasseurs qui, rappelons-le, les tuent pour leur récréation ? Les données fournies ne sont pas fiables, nous l’avons démontré. La chasse – ce passe-temps – ne fait qu’aggraver une situation très préoccupante pour ces oiseaux qui appartiennent au patrimoine commun de l’humanité. Au-delà des mentalités, il est grand temps de faire évoluer les actes ! Aujourd’hui le Conseil d’État nous a donné raison, c’est un immense soulagement. »

Notre équipe sur place a souligné les moments forts du procès et les incohérences du ministère et les a retranscrits sur notre fil Twitter. Après avoir analysé les éléments et les deux avis contradictoires, le Conseil d’Etat a tranché en défaveur du ministère public, donc en faveur des tourterelles!

Le combat pour les oiseaux continue. Que les préfets et ministres se le disent avant de publier de nouveaux arrêtés concernant la chasse quelle qu’elle soit, au tir, à la glu ou la vénerie : nous serons là. À tel point que nous serons d’ailleurs de retour au Conseil d’Etat pour l’audience contre les chasses traditionnelles (six arrêtés sur le piégeage des oiseaux) le 16 septembre 2020 à 10h. »

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Expérimentation animale: le rôle néfaste de Loïc Dombreval

Loïc Dombreval, député LREM, a été mis en avant comme un grand défenseur des animaux. C’est en réalité de la mythomanie la plus complète et son rôle est de piéger les gens.

Le député Loïc Dombreval a réagi au décret tout récent sur l’expérimentation animale libéralisant de manière générale l’accès aux animaux comme véritables matières premières pour l’expérimentation animale. Toutefois, il l’a fait en surprenant même ses partisans. Car il l’a fait en posant une question à la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche… afin qu’elle dise que tout va bien !

Les associations de défense des animaux ayant critiqué le décret seraient en fait composées de gens stupides n’ayant rien compris au décret. Cela semble bien le cas : 30 millions d’amis recule d’ailleurs en se mettant sur la ligne de Loïc Dombreval. Et, d’ailleurs, il y a des associations dans la commission nationale de l’expérimentation animale (Fondation Brigitte-Bardot, Fondation droit animal, éthique et sciences, Graal). Tout irait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Il y en a heureusement qui ne reculent pas, tel One Voice. Car l’arnaque est la suivante : l’accès aux animaux hors élevages serait uniquement scientifique et pas économique. Ce serait pour des raisons exceptionnelles, pour se procurer des animaux particuliers introuvables ailleurs et bien spécifiques, que les laboratoires pourraient se procurer des animaux pour l’expérimentation. Un tel argument suffit évidemment pour les traîtres pactisant avec l’expérimentation animale, traîtres pour qui Loïc Dombreval est devenu la plaque tournante entre eux et le gouvernement.

Mais concrètement, rien n’empêche une entreprise X de chercher des animaux malades spécifiquement et de les acheter à des particuliers pour les revendre. Acheter ou autre chose. Loïc Dombreval, dans un commentaire ignoble validant le décret, après avoir fait miroiter auparavant qu’il le dénonçait, précise que le vol d’animaux à destination des laboratoires est impossible. Comme si cela n’avait pas été le cas par le passé, tout en disant officiellement que non !

Voici d’ailleurs son commentaire, pour bien comprendre le rôle néfaste de ce sinistre personnage… Il s’est d’ailleurs largement démasqué auprès des gens ayant cru en lui. Ils auraient dû davantage se renseigner, il a toujours assumé d’être simplement une sorte d’humaniste réformiste (Je ne veux pas un monde végan n’hésite-t-il pas à dire)

« Expérimentation sur les animaux – mon analyse du décret

Devant l’émotion suscitée par le décret lié à l’approvisionnement des animaux utilisés à des fins d’expérimentation, initié avec sincérité par certains défenseurs des animaux, j’ai souhaité apaiser la situation en rédigeant une question officielle à Mme la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Frédérique Vidal.

Mon analyse de ce décret et de ses conséquences est la suivante:

Le décret du 17 mars 2020 apporte une amélioration dans la transposition de la directive européenne sur la protection des animaux utilisés à des fins scientifiques, directive transposée dans le droit français en 2013.

Le décret vient rétablir l’équilibre au sein de la Commission Nationale de l’Expérimentation Animale (CNEA) et double le nombre de représentants de la protection animale. Ils passent de 3 à 6.

L’autre modification est celle qui est à l’origine de la polémique : elle autorise l’utilisation d’un animal provenant d’un élevage non agréé, à la seule condition de fournir des «éléments scientifiques dûment justifiés ».

Avant ce décret, deux autres conditions alternatives existaient et ont été retirées : ⁃ une production des éleveurs agréés insuffisante ⁃ une production des éleveurs agréés qui ne conviendrait pas aux besoins spécifiques du projet de recherche.

Désormais la justification scientifique constitue donc la seule raison valable à la fourniture alternative d’animaux.

La modification apportée permet de clarifier le contexte dérogatoire exceptionnel, qui ne doit s’appuyer que sur des éléments scientifiques dûment justifiés auprès des ministres concernés (recherche, agriculture, environnement) en écartant toute contingence économique.

La provenance des animaux utilisés à des fins scientifiques est réglementée et les DDPP (Direction Départementale de la Protection des Populations) sont en charge de vérifier cette provenance.

Il est évidemment totalement illégal et impossible de s’approvisionner en dehors d’éleveurs et de fournisseurs agréés et, en aucun cas, les laboratoires ne peuvent utiliser des chiens volés, cédés ou vendus par des particuliers.

En l’attente d’une réponse officielle de Frédérique Vidal, j’appelle à un apaisement du débat autour de ce décret.

La règle dite des « 3R » qui consiste à Réduire, Raffiner et Remplacer l’expérimentation animale, doit être appliquée de façon plus volontaire en France, à l’image, par exemple, des pratiques de nos voisins anglais.Cette démarche essentielle, qui permet d’améliorer la protection des animaux, menée par le ministère de l’enseignement et de la recherche, est en cours.

Je reste bien sûr attentif à ce que la France se dote de vrais moyens et s’engage avec détermination pour développer autant que cela est possible les méthodes alternatives à l’expérimentation sur les animaux. »

Sur Facebook, il a ensuite annoncé :

« La polémique sur la modification du décret du 17 mars sur l’expérimentation animale est close. La réponse de la ministre à ma question est très claire. La France doit cependant s’engager plus fortement vers les méthodes alternatives à l’expérimentation. »

Circulez, il n’y a rien à voir ! Voilà le rôle de Loïc Dombreval, cet imposteur qui prétend défendre les animaux mais qui est là pour faire croire qu’il y aurait un progrès possible dans une telle société.

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Renards: nouvelle enquête de One Voice sur la vénerie sous terre

L’association de protection animale One Voice a publié une nouvelle enquête à propos de la vénerie sous terre. On voit dans une vidéo particulièrement glaçante des chasseurs attraper des renardeaux dans leur terrier, pour les massacrer. Tout cela sous l’œil d’enfants. C’est immonde, inacceptable, et forcément ces images provoquent un haut le cœur chez toute personne dotée d’une sensibilité.

Voici les images, particulièrement difficiles, qu’il faut néanmoins connaître, car c’est une réalité très courante :

One Voice explique dans le détail le déroulé de ces chasses et les enjeux qu’il y a derrière dans un article à lire ici → Infiltration chez des déterreurs de renardeaux

Rappelons également la campagne de l’ASPAS contre le déterrage des blaireaux, ce qui est tout aussi cruel et inacceptable. Les informations sont à lire dans cet article → Stop au déterrage du blaireau

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Double appel pour aider les associations de la protection animale

Les associations s’occupant des animaux ont un besoin d’aide financière évidemment énorme en général et en particulier dans la situation actuelle. Deux appels ont été faits en cette direction.

Il va de soi que ces appels sont une bonne chose, cependant il faut être conscient de certaines précisions.

Le premier appel a été réalisé par Ethics For Animals, One Voice, Collectif Chats 100 % Stérilisation Obligatoire et L’Arche des Associations.

Le Collectif Chats 100 % Stérilisation Obligatoire existe depuis 2009 et cherche à fédérer les associations s’occupant des chats ; One Voice existe depuis 1995 et ses racines remontent au-delà. Il n’y a ici rien à dire.

« Ethics For Animals » est par contre une structure montée à la fin de l’année 2019 afin « de venir en aide financièrement, juridiquement, dans la communication » aux associations de la protection animale. C’est assez typique de ces gens refusant de former leur propre structure ou d’en rejoindre une, afin de parasiter le mouvement en général avec des actions plus « valorisantes ». Le choix du nom en anglais est assez pathétique évidemment aussi.

L’Arche des Associations est pareillement une structure à la fois sympathique et inacceptable. En apparence c’est une vaste fédération d’associations. En réalité derrière il y a des énormes poids lourds de l’industrie pour animaux de compagnie. D’un côté, au moins ils mettent la main à la pâte, car ils apportent il est vrai du sérieux et un soutien matériel authentique, sur ce plan il n’y a rien à dire. Après, ce n’est clairement pas démocratique…

Le second appel a été signé par des personnalités et fait référence au premier appel. Mais il a été mis en place par « Ethics For Animals » seulement. Si donc d’un côté c’est bien, de l’autre il faut bien saisir que c’est aussi un placement pour cette association.

Ces précisions sont secondaires par rapport à la question principale que sont les animaux, mais être de Gauche signifie ne pas être naïf devant la corruption capitaliste qui cherche à happer la protection animale, que ce soit de manière directe ou indirecte, volontaire ou involontaire.

Voici le texte de la pétition (cliquez sur ce lien pour la signer) :

« Pour une aide d’urgence aux refuges et associations de Protection Animale durement touchés par le Covid19 et le confinement !

Auteur(s) :
Ethics For Animals, One Voice, Collectif Chats 100 % Stérilisation Obligatoire et L’Arche des Associations.
Destinataire(s) :
Monsieur le Président de la République – Monsieur le Ministre de l’Economie et des Finances – Monsieur le Ministre de l’Action et des Comptes Publics – Monsieur le Ministre de l’Agriculture
La pétition
19 millions d’euros versés pour les zoos, les cirques et les centres équestres, 10 millions d’euros votés au Sénat pour les éleveurs canins et la filière équestre et toujours rien pour les petites associations de protection animale !

Depuis 2010, ce sont 3 212 associations de protection animale qui ont été créées en France. Ces associations et refuges ont un rôle irremplaçable, nécessaire, plébiscité par les Français, heureux que l’on porte secours aux animaux en détresse, que l’on donne une nouvelle chance à ces trop nombreuses victimes d’abandons et de maltraitances.

En silence, avec des moyens très limités, ces structures de protection animale agissent avec une efficacité et un dévouement exemplaires pour la protection et la défense des animaux, là où les pouvoirs publics ont eu tendance à se désengager depuis trop longtemps.

Pourtant elles portent secours et redonnent un avenir aux milliers d’animaux qui ne passent pas par les 55 refuges de la SPA ou les 270 de la Confédération Nationale – Défense de l’Animal et ne bénéficient pas – en grande majorité – des aides des Fondations de protection animale.

Que vont devenir ces 3 212 autres refuges et associations qui n’auront accès à aucune aide ? Personne n’en parle…
Ethics For Animalsle Collectif Chats 100% Stérilisation ObligatoireOne Voice et L’Arche des Associations interpellent le Gouvernement afin qu’il prenne en compte les associations et les refuges indépendants qui n’ont ni le nom ni les finances des associations les plus connues pour survivre à la crise que le pays traverse.

Imaginez… Que se passerait-il si ces 3 212 associations et refuges fermaient par manque de moyens ?  

Les autres associations et fondations nationales seraient dans l’incapacité de prendre le relais et de faire face à un tel afflux… Le recours aux euthanasies serait inévitable. Ce serait un désastre pour l’ensemble de la protection animale et une désolation pour les millions de Français qui aiment les animaux.

Par cette pétition, nous demandons au gouvernement qu’il débloque un fonds d’urgence pour venir en aide aux associations de protection animale qui en feront  la demande.

Votre signature est importante.

Des jeunes prennent l’initiative de mobiliser le grand public

Cinq étudiants en première année de l’ISCOM ont décidé d’intégrer bénévolement l’association Ethics For Animals dans le cadre d’un projet scolaire afin de mener à bien une collecte de fonds pour aider les associations les plus touchées par la crise actuelle.

Les fonds récoltés seront transformés exclusivement en nourriture à destination d’associations sélectionnées en toute transparence.

Vous voulez participer ? Donnez => Aidons nos associations de protection animale à nourrir leurs animaux ! »

 

Voici l’appel signé par des personnalités :

1Lettre ouverte 47 personnalités_Sauvons les associations_26 mai 20202Lettre ouverte 47 personnalités_Sauvons les associations_26 mai 20203Lettre ouverte 47 personnalités_Sauvons les associations_26 mai 20204Lettre ouverte 47 personnalités_Sauvons les associations_26 mai 20205Lettre ouverte 47 personnalités_Sauvons les associations_26 mai 2020
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Chasse aux blaireaux: One Voice lance une campagne contre la vénerie sous terre

L’association de protection animale One Voice a lancé hier une grande campagne contre la vénerie sous terre. Cette pratique immonde de chasse aux blaireaux est très peu connue, tout comme la chasse à courre, et est particulièrement barbare.

One Voice a publié hier cette vidéo, dont les images sont difficilement soutenables :


C’est le fruit d’un travail d’infiltration, pour documenter cette pratique absolument détestable, qu’aucune société avancée ne saurait tolérer.

Un site dédié à été lancé pour la campagne : jaimelesblaireaux.fr

Le nom du site internet est d’ailleurs particulièrement bien choisi, assumant une affirmation culturelle positive, ouvertement en faveur des blaireaux, et pas simplement contre cette pratique humaine détestable.

On retrouve une pétition, dont nous reproduisons le texte ci-dessous :

« Le déterrage des blaireaux est un « loisir » cruel, déguisé en soi-disant chasse utile et nécessaire. Ces animaux sensibles et sociaux sont accusés de tous les maux. Leur existence dans la nature n’est pourtant en rien un obstacle aux cultures. Les blaireaux sont d’ailleurs des animaux protégés en Angleterre, au Pays de Galles, ainsi qu’aux Pays-Bas, au Danemark, en Grèce et en Hongrie.

La France fait donc exception en Europe. Ces mensonges permettent aux chasseurs de les persécuter et de les massacrer jusque dans leurs terriers, qu’ils soient adultes ou juvéniles, de la mi-mai à la mi-janvier tous les ans.

Les images inédites d’enquête de One Voice, montrent toute la violence de ce « loisir », qui fait non seulement des victimes parmi les animaux, mais aussi des dégâts au sein des forêts. Cette pratique sadique maltraite également les chiens, contraints à s’enfoncer et rester sous terre pendant des heures, risquant blessures, problèmes pulmonaires, oculaires, et même de se retrouver enterrés vivants en cas d’éboulement du terrier.

J’aime les blaireaux !

Les mots sont fondamentaux dans la manière dont nous nous figurons le monde. En argot français, « blaireau » est péjoratif. Dans le Robert, il désigne un « personnage antipathique, borné et mesquin. » ; dans le Larousse, un « individu conformiste, borné, niais ». Il est nécessaire de faire évoluer les mentalités autant que les réglementations. Plus de huit Français sur dix demandent l’interdiction de la vénerie sous terre.

Je soussigné.e, demande avec One Voice l’interdiction de la vénerie sous terre, la protection des blaireaux dans toute la France, et que le terme « blaireau », quand c’est une insulte, soit retiré du dictionnaire. »

> Cliquez ici pour signer la pétition

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22 millions de victimes de l’expérimentation animale dans l’UE en 2017

L’association One voice a publié un article très intéressant, pour ne pas dire incontournable, sur l’expérimentation animale. On y trouve en effet une présentation réelle des statistiques européennes sur l’expérimentation animale. Cela fait froid dans le dos.

L’article « Des chiffres qui tuent… » vaut le détour, non seulement pour connaître le nombre de victimes animales pour l’année 2017 dans l’Union Européenne, mais également pour comprendre comment il faut un investissement prolongé pour comprendre la situation des animaux.

Regardons directement la complexité ici en jeu :

« Les chiffres officiels de Bruxelles, compilant les données des 28 États membres en 2017, nous disent moins de 10 millions de victimes dans les laboratoires européens, 9,58 millions précisément.

Nous le disons tout net : il s’agit-là d’une vision tronquée, cosmétique, et qui ne prend pas en compte l’ensemble des animaux utilisés de façon directe ou indirecte à des fins scientifiques ! (…)

On a extrait de ce total tous les animaux génétiquement modifiés, présentés séparément, et tous les animaux réutilisés plusieurs fois.

Mais pas seulement…

On ne tient pas non plus compte des expériences réalisées sur des formes fœtales alors que la Directive européenne les inclut dans son périmètre. On écarte également les animaux tués pour prélever des organes et tissus, pourtant largement employés dans les recherches in vitro (…).

Et surtout on oublie un chiffre terrible, relevé par les scientifiques de l’ECEAE, la coalition européenne que One Voice représente en France : quelques 12,6 millions d’animaux élevés dans les laboratoires de l’Union meurent ou sont euthanasiés sans même avoir été « expérimentés », car trop vieux, malades ou simplement inutiles. »

On a donc en réalité 22 millions de victimes animales, et non pas 9,58 millions. On voit ici le double jeu de l’Union Européenne, qui masque la réalité, et on voit l’utilité d’un travail professionnel au service des animaux.

Car, les soucis sont multiples. Il faut établir la vérité… la diffuser… savoir comment la diffuser… avoir les moyens de la diffuser… se heurter à l’absence d’empathie, au dédain d’une société aliénée par la consommation et le travail brisant les esprits… Tout cela fait beaucoup et il y a une abnégation énorme des défenseurs des animaux, il en faut pour tenir face à la pression.

C’est à cela qu’on reconnaît que notre société n’est pas démocratique. Il y a des murs et les animaux sont emprisonnés entre ces murs. Briser ces murs est une tâche inévitable pour qui n’a pas oublié d’avoir un cœur, pour qui n’a pas basculé dans l’indifférence.

Le refus de l’expérimentation animale est un marqueur essentiel de qui veut changer le monde dans le bon sens, de qui veut contribuer à l’établissement d’une société reconnaissant la sensibilité. Et ce refus ne peut consister qu’en un refus complet.

Le rejet de l’expérimentation animale doit être total. Aucun compromis n’est possible à ce niveau, car il serait une tâche morale annulant le principe même de rejet. La torture d’un être sensible est inacceptable, voilà tout.

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Marche unitaire nationale contre la chasse à Toulouse le 1er février 2020

Les associations de protection animale françaises organisent une marche unitaire nationale contre la chasse en coordination avec plusieurs pays. Elle aura lieu à Toulouse le 1er février. Voici le communiqué :

« Action annuelle coordonnée avec de nombreuses villes espagnoles pour témoigner du sort funeste de plus de 50000 Galgos, Podencos et Bodegueros à la fin de la saison de chasse (début février). Mais aussi avec l’Italie, les Pays-Bas, l’Allemagne.

Utilisés pour la « Chasse au lièvre » notamment ; la tradition veut que ceux qui n’ont pas fait « honneur » à leurs Galgueros(chasseurs) soient pendus, brûlés vifs, traînés derrière une voiture, jetés au fond d’un puits vivant, battus à mort…..cette cause s’étend aux portes des Pyrénées françaises (élevages clandestins…)

Dans ce contexte d’asservissement ils ne sont pas rattachés à la loi en vigueur sur le droit des animaux.

Nous marcherons aussi pour tous les Animaux terrestres et marins victimes de la Chasse en France et dans le Monde. Loups, blaireaux, renards, globicéphales, pangolins, cerfs, faisans, sangliers, éléphants, lynx, ours, lions, baleines…….
Les personnes qui viendront accompagnées de leur Ami chien seront responsables donc tenus en laisse pour leur sécurité et devront ramasser leurs déjections.

Une prise de parole par représentant et de chaque association vous est demandé si vous souhaitez. Vous devez en avertir One Voice haute-garonne 31 par messagerie pour des raisons d’organisation le jour j (pas la veille svp).
Nous invitons les associations, collectifs luttant pour la cause animale à venir nous rejoindre et s’inscrire en co-organisatrices.

Le parcours de la Marche vous sera donné dès que la préfecture l’aura validé (déjà déposé) ainsi que le déroulement sur l’évènement.

Marche pacifiste!

Participeront ; Galgos sans famille, Galgos france, la Voix des Loups Occitanie, Ayuda association, Cercle des Podencos, One Voice, ASPAS, CCEA, Landes anti-corrida, Défense pyrénéenne des animaux, Lévrier mon Amour, Parti animaliste, CRAC Europe, association G.A.L.G.O.S, C’est Assez Catalogne, Toulouse Animal Save, 269 Life france, EELV Toulouse, Lévriers sans frontières, Association une histoire de Galgos,ASPAS,RAC, Passions Lévriers, Mouvement pour la cause animale, Fondation Brigitte Bardot, Animallibre, Convention Vie et Nature, France Insoumise, Toulouse animal save, Alliance opposants à la chasse;

Cette Manifestation est un rassemblement pacifiste donc nous ne tolérerons pas des insultes, des sarcasmes face aux passants, aux forces de l’ordre ou d’autres associations présentes. Nous serons là pour y veiller.

Nous mettons l’accent sur le fait que tout le monde est sur le même pied d’égalité les défenseurs de la Cause animale.

Nous serons là pour les Animaux ! »

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One Voice: «Fonds d’Actions Solidaires, Urgence Australie»

Les terribles incendies qui ravagent l’Australie sont insupportables, et ils le sont d’autant plus qu’on ne peut que constater notre impuissance. Les informations venant de là-bas remontent cependant quelque chose de positif au milieu de cet enfer : il y a beaucoup d’initiatives héroïques de la part des Australiens en faveurs des animaux, victimes par millions de l’incendie.

On a tous forcément vu ces images de kangourous fuyants, de koalas s’accrochant à des humains leur offrant généreusement de l’eau alors qu’ils suffoquent, etc. Là, on se dit qu’on peut peut-être faire quelque chose pour aider, car ces animaux vont avoir besoin de prise en charge.

Dans ce cas, il faut se tourner vers les associations en qui ont peut avoir confiance. C’est le cas de One Voice, qui organise une collecte pour l’Australie.

Voici le texte présentant la collecte et ensuite le lien vers la collecte.

« Fonds d’Actions Solidaires, Urgence Australie

Chère amie, cher ami,

En choisissant de défendre les animaux, nous élargissons, au-delà de l’humain, le sens de la famille. Et c’est plus particulièrement au nom de la solidarité de notre grande famille que je vous écris. A l’aube de chaque nouvelle année, je me pose toujours la même question : allons-nous pouvoir faire face aux imprévus, aux «coups durs»?

En janvier 2005, nos vétérinaires étaient les premiers sur place en Inde et aux îles Andaman, suite au tsunami qui avait ravagé l’Asie. Puis à nouveau en 2010, nous étions présents en Haïti qui venait d’être dévasté par ce tremblement de terre d’une violence inouïe.

Pour les animaux. Parce que nous refusions de faire le choix douloureux: répondre à l’urgence ou assurer le travail des campagnes de fond, nous avions mis en place un «fonds d’actions solidaires», pour faire face avec une réactivité maximale à l’imprévu, sans amputer le budget alloué aux campagnes.

Aujourd’hui, les gigantesques feux en Australie font des millions de victimes. Ces animaux, il me faut vous en parler, même si les mots manquent face aux images épouvantables, à l’agonie des koalas, kangourous, opossum… brûlés vifs dans les incendies.

Nous assistons à leur fuite éperdue, piégés au milieu du brasier, nous entendons leurs cris. La petite patte du koala qui vient se saisir de la main de son sauveur, véritable ancrage de reconnaissance et d’amour au milieu de l’apocalypse.

Face à l’ampleur de cette tragédie, pour répondre aux appels à l’aide de nos partenaires australiens (venus en 2018 à notre invitation parler de la situation des animaux sauvages, notamment des kangourous) et parce que nous ne pouvons rester spectateurs de cette situation, il nous faut agir. Pour les animaux australiens, nous avons choisi d’aider deux structures courageuses et sérieuses: Koalas In Care et WIRES (Australian Wildlife Rescue Association).

Aussi ai-je décidé de relancer ce «fonds d’actions solidaires», pour les soutenir dans l’urgence, mais aussi pour ancrer nos capacités d’interventions d’urgence sur le long terme.

C’est avec beaucoup d’émotion et un immense espoir, que je vous sollicite pour participer à ce fonds d’urgence et de prévoyance. Par un don, vous nous permettez d’intervenir immédiatement sur les situations de crise et d’urgence absolue.

De tout mon cœur, je vous remercie d’avoir pris le temps de me lire, et je l’espère sincèrement, de votre soutien à cette opération Fonds d’Actions Solidaires pour l’Australie.

Je vous en suis infiniment reconnaissante, pour les animaux.

Muriel Arnal, présidente-fondatrice de One Voice »

 

Voici le lien pour la collecte : one-voice.fr/fr/fas_australie_dp/faire-un-don

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Transfert d’orques d’Antibes vers la Chine: la lettre de la biologiste Ingrid N. Visser au président

Quatre orques appartenant au Marineland d’Antibes seraient en partance pour un autre parc d’attraction en Chine, où l’on craint légitimement pour leur sort du fait des conditions de détention. Le transfert pourrait avoir lieu ce mois-ci depuis un avion cargo au départ de Nice, un « voyage » lui-même d’une grande folie et totalement inacceptable. 

L’association One Voice a initié une pétition soutenue par de nombreuses associations dont Anymal, Sea Shepherd France ou encore C’est assez! : « Sauvons nos orques! Pour elles, un sanctuaire, pas la Chine!  »

On remarque au passage qu’il est incroyable que des parcs tels le Marineland d’Antibes existent encore en France et que des gens y emmènent leurs enfants… On est en 2020 : les adultes d’aujourd’hui n’auraient donc pas été émus par le film Sauvez Willy, qui date de 1993 ?

En attendant, il faut s’intéresser au sort des orques détenues en France et réclamer le meilleur pour elles. C’est l’objet d’une lettre mise en avant par One Voice et adressée au Président Emmanuel Macron par la docteur en biologie Ingrid Visser. Elle connaît très bien son sujet et explique pourquoi les parcs chinois se tournent vers l’achat d’orques déjà captifs du fait de la situation en Russie où des orques et bélugas capturés pour la Chine ont été relâchés en mer par les autorités grâce à l’opinion public.

Voici cette lettre :

« Objet: les orques au Marineland Antibes, en partance pour la Chine

Monsieur le Président de la République,

J’ai appris récemment que Parques Reunidos (entreprise espagnole possédant plus de 60 parcs d’attractions à travers le monde, dont le Marineland d’Antibes) tente actuellement de transférer ses orques (Orcinus orca) de France vers un établissement chinois. À ce stade, on ne connaît pas exactement la nature de l’établissement en question, mais étant donné que Parques Reunidos possède aussi des parcs en Chine, il est probable qu’il s’agit d’un transfert interne à l’entreprise.

J’ai visité le Marineland d’Antibes et constaté le mauvais état de santé des orques, en particulier d’Inouk, le mâle adulte. Sur la base de mes observations, j’ai déposé un rapport auprès de l’ONG One Voice, association de défense des animaux basée en France. J’ai également visité un certain nombre d’installations en Chine détenant des cétacés captifs (baleines, dauphins et marsouins) et j’ai trouvé que leurs conditions de vie y étaient encore pires qu’au Marineland d’Antibes. Je joins par exemple à cette lettre une série de photographies illustrant quelques-uns des problèmes constatés. L’une montre un certain nombre de poissons morts agglutinés au sommet de la grille au fond du bassin des orques, ce qui indique une mauvaise hygiène, une mauvaise alimentation ou des comportements anormaux de la part des orques (ou une combinaison de tous ces facteurs). La régurgitation, qui peut expliquer la présence des poissons morts, a été documentée par SeaWorld comme un signe de stress chez les cétacés maintenus en captivité. Dans la même installation chinoise, j’ai répertorié des orques aux yeux rendus rouges par la piètre qualité de l’eau, et d’autres pourvues de cicatrices dues aux défauts de conception des bassins. J’ai remarqué des ecchymoses sur le menton de certaines orques, qu’elles se sont faites à force de se cogner la tête contre le béton.

Il convient également de noter qu’il n’existe aucune loi sur le bien-être animal en Chine offrant ne serait-ce qu’un minimum de protection aux cétacés qui y sont détenus en captivité. Pour le moment, et bien que les conditions de vie des orques au Marineland d’Antibes ne soient pas bonnes, celles-ci bénéficient au moins de la surveillance des ONG et d’un certain niveau de protection grâce aux lois françaises et européennes.

Une fois qu’ils seront en Chine, les animaux peuvent (et vont certainement) être élevés afin d’être vendus aux divers établissements du pays. À l’heure actuelle, plus de 70 installations ont été construites pour la détention des cétacés, afin de les exposer au public et de leur faire faire des tours de cirque. Vous avez sans doute eu vent de ce qu’il s’est passé récemment en Russie, où 10 orques et 90 bélugas, qui avaient été capturés dans la mer d’Okhotsk à destination du marché chinois, ont été libérés à la demande du public et sur décision du président Poutine. J’étais l’une des rares scientifiques à avoir accès à cette installation et j’ai pu constater à quel point les conditions de détention étaient mauvaises pour les orques réservées par les établissements chinois. Avec mes collègues, nous avons rendu compte de la situation sur place et recommandé que les animaux soient relâchés dans l’océan. C’est chose faite depuis quelques semaines à peine, mais à présent que cette source d’approvisionnement est tarie, les Chinois se tournent activement vers les établissements détenant des orques en captivité.

Il est clair que le déplacement de tout cétacé de la France vers la Chine échappera à tout droit de regard et mettra également toute entreprise possédant ces animaux à l’abri de la surveillance des ONG et du gouvernement. Je vous recommande de lire les rapports de la China Cetacean Alliance [1] sur ces situations et les conditions épouvantables auxquelles les cétacés sont confrontés.

Je vous demande respectueusement, en tant que scientifique et biologiste spécialiste des cétacés, mais aussi en tant que témoin ayant dûment constaté les conditions de vie déplorables imposées aux animaux dans les aquariums chinois, d’interdire l’exportation de chacune des orques détenues en France afin de garantir qu’elles puissent continuer à bénéficier des protections qui leur sont accordées en vertu des lois françaises et européennes. Naturellement, je serais heureuse de discuter de la situation avec vous si vous avez des questions.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma très haute considération,

Dre Ingrid N. Visser (PhD)

1- http://chinacetaceanalliance.org/ pour les détails caractéristiques du parc et http://chinacetaceanalliance.org/wp-content/uploads/2019/06/19-CCA-Report-English-FINAL.pdf pour un rapport de synthèse. »

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Le préfet du Loir-et-Cher ordonne le placement temporaire des ours Bony et Glacha

C’est une histoire qu’ont forcément suivie de près toutes les personnes s’intéressant aux animaux en France. Les ours Bony et Glacha, prisonniers d’un couple de dresseurs pour le cirque, subissent un véritable enfer et sont très malades. Leur compagnon Micha qui avait été libéré récemment, est mort de ses blessures le 12 novembre dernier. La préfecture du Loir-et-Cher a enfin ordonné le placement des ours Bony et Glacha, mais elle ne les a pas libéré définitivement des mains de leurs tortionnaires.

Les résultats de l’autopsie pratiquée sur le corps de Mischa ont été sans appel. Il a été maltraité, puis il n’a pas reçu les soins qu’il aurait du avoir. Rien que cette information devrait suffire à retirer définitivement Bony et Glacha des mains du couple de dresseurs, ainsi que toutes leurs autorisations à avoir des animaux.

Si on doit se réjouir de ce communiqué (ci-dessous) de la Préfecture évoquant l’ordonnance de placement, on sera extrêmement méfiant quant à cette possibilité que le placement ne soit pas définitif. La Préfecture aurait du agir depuis très longtemps, et pas seulement pour ces trois ours.

Il faut saluer ici encore et toujours le grand travail de l’association One voice, qui suit de près ces animaux ainsi que les autres animaux aux mains de ce couple de dresseur. On retrouvera régulièrement des informations sur le site onevoice.fr et sur leur réseaux sociaux, comme ce message d’une grande fermeté :

Voici le communiqué de la Préfecture du Loir-et-Cher :

Lire également : La Gauche et l’interdiction des cirques exploitant les animaux

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La Gauche et l’interdiction des cirques exploitant les animaux

L’interdiction des animaux sauvages dans les cirques est de plus en plus d’actualité. Il y a régulièrement des livres, des tribunes ou des sondages d’opinion allant dans ce sens, comme ce dernier sondage commandé par différentes associations dont la SPA. On a aussi des municipalités prenant une mesure d’interdiction des cirques avec animaux, comme ce fut le cas à Beauvais en Picardie en octobre.

Il y a un mouvement très palpable dans la société française refusant l’exploitation des animaux dans les cirques. Les listes de gauche aux municipales devraient toutes se saisir de cette question et inscrire à leur programme l’interdiction des cirques avec animaux sur leur commune, à moins de se laisser dépasser par l’histoire.

Le problème, c’est que la Gauche en France ne s’est jamais intéressée aux animaux, ou alors à la marge. Le véganisme est par exemple considéré comme quelque-chose de très étranges dans les organisations de gauche, petites ou grandes, même s’il est présent depuis longtemps dans certains milieux anarchistes ou chez le PCF (mlm) qui s’appuie ici sur la culture des autonomes allemands où le véganisme est une valeur fondamentale depuis le début des années 1990.

Ce devrait pourtant être quelque-chose d’évident pour une mairie de gauche de ne pas accepter sur sa commune ce genre d’arriération culturelle que sont les montreurs d’ours, les dompteurs de lions ou encore la présence de chameaux sur un parking en bitume sous la pluie automnale.

C’est en tout cas quelque-chose d’évident chez les personnes les plus avancées des familles des classes populaires, celles chez qui la morale et les valeurs populaires ont un sens. Malheureusement, la Gauche s’est toujours plus éloignée d’elles.

Selon les différents chiffres, on peut estimer à une petite soixantaine le nombre de communes françaises interdisant cette pratique. La mairie de Paris en fait d’ailleurs partie suite à une proposition votée à l’unanimité fin 2017. Seulement, cela n’est pas suffisant et n’est pas appliqué, malgré des annonces récentes de la maire Anne Hidalgo à ce sujet. Pour que l’interdiction soit efficace, il faudrait de toute manière qu’elle soit mise en place nationalement, évidemment.

L’association One voice a fait un intéressant texte de bilan de ce combat qu’elle mène depuis 20 ans. On peut y lire cette phrase montrant que les choses évoluent :

« l’avenir des cirques exploitant les animaux se rétrécit, les consciences évoluent et la loi suivra, un jour. »

Les mentalités semblent avancer en effet et peut-être qu’on s’éloigne du temps où les militants allant devant les cirques exprimer leur critique étaient harcelés, menacés et parfois violentés physiquement.

Notons d’ailleurs que One voice a remporté récemment un grand combat, en obtenant du ministère la libération de Micha, un ours de cirque malade et maltraité. L’association continue maintenant le combat pour la libération de ses deux compagnons Glasha et Bony, qui vivent toujours dans des conditions déplorables.

En attendant, il y a toujours beaucoup d’animaux sauvages dans des cirques en France. Quand on sait le consensus qu’il peut y avoir à ce sujet, il n’est pas normal qu’il n’y ait pas aujourd’hui une grande campagne nationale menée par un large front de toutes les associations, partis et personnalités opposés aux cirques exploitant des animaux. Forcément que cela aurait du succès, surtout auprès des classes populaires.

La Gauche a forcément une grande responsabilité dans l’absence de ces revendications à grande échelle en faveur des animaux. L’interdiction des cirques avec animaux devrait pourtant être gagnée depuis longtemps, tellement c’est une revendication évidente. C’est d’ailleurs déjà le cas dans de nombreux pays comme la Belgique, l’Autriche, Israël, le Mexique ou encore le Pérou.

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One voice : « Fourrure : le cauchemar français »

Alors que s’ouvre la Fashion Week de Paris, One voice lance une grande campagne pour la fermeture des élevages de visons destinés à la fourrure. L’association décrit dans le détail et avec une très grande dignité ce qui relève de l’horreur la plus insoutenable.

Voici le document publié par One voice, qu’il faut absolument lire et diffuser. L’interdiction de la fourrure doit devenir un point fondamental et indiscutable du programme de la Gauche.

« Fourrure : le cauchemar français

Après nos dernières révélations sur l’enfer vécu par les visons dans une ferme d’Eure-et-Loir, et alors que s’ouvre la Fashion Week de Paris, nous dévoilons des images en provenance de trois autres élevages français. Partout des scènes d’horreur, partout des êtres en immense souffrance. Il resterait encore cinq établissements en activité dans notre pays. Mobilisons-nous pour exiger leur fermeture. La France ne peut se rendre plus longtemps complice de tant de cruauté!

En juillet dernier, nous dénoncions les effroyables conditions de détention des visons dans une ferme d’Eure-et Loir. Or, les images particulièrement insoutenables et révoltantes que nous avons diffusées ne donnent qu’une idée partielle du calvaire infligé à ces victimes du commerce de la fourrure… Cette semaine, nous dévoilons des images filmées dans les différents élevages de visons de notre pays, qui témoignent d’un drame généralisé, reflet en creux d’une Fashion Week parisienne qui fait ses premiers pas écoresponsables mais continue de nier, année après année, le calvaire des animaux élevés pour leur pelage. En 2016, nous avions révélé les conditions de détention et de mise à mort des visons dans les élevages français. Nous espérions une amélioration, il n’en est rien.

Une horreur omniprésente

Quel que soit leur lieu de séquestration à Spincourt (Meuse), Montarlot-lès-Rioz (Haute-Saône), La Chapelle-d’Andaine (Orne) et Champrond-en-Gâtine (Eure-et-Loir), ces visons – par nature solitaires, avides d’espace et d’exercice – sont condamnés à la promiscuité et l’enfermement. Entassés dans des cages souvent crasseuses, ils suffoquent au sein d’atmosphères sordides où la puanteur et le désespoir règnent en maîtres.

Tandis que les repas en bouillie sont distribués au-dessus des têtes, à même les grillages en enfilade, les déjections dégoulinent sous les corps et s’épandent sur le sol. Fous de détresse et hagards, les pauvres détenus passent leur existence à se heurter, à se cisailler les pattes et s’arracher les dents contre les barreaux. Leurs blessures, souvent extrêmement graves, restent non traitées. Elles saignent, s’infectent.

La souffrance décuplée des malades abandonnés renforce leurs mouvements stéréotypés… jusqu’à l’épuisement. Dans celle que nous avons appelée « la ferme de l’horreur » et pour laquelle notre plainte pour (entre autres) actes de cruauté suit son cours, les cadavres s’amoncelaient et menaient même à du cannibalisme, inexistant à l’état sauvage. Dans les élevages, ces morts « prématurées » sont considérées comme du « rebut » par ceux qui exploitent les visons. Parmi les milliers d’individus voués de toute façon à une mort certaine, ces quelques pertes n’affectent pas les profits.

À la suite de la réception de la lettre de la préfecture, attendue mais décevante, nous avons déposé un recours hiérarchique contre son refus du 25 juillet 2019 de suspension d’activité ou fermeture de l’élevage d’Eure-et-Loir.

Cruauté labellisée

Nous ne pouvons tolérer que de telles monstruosités continuent ! Elles provoquent de surcroît un désastre écologique majeur, notamment en raison des tonnes d’excréments des animaux qui finissent dans les cours d’eau et les polluent ! Obtenir la fermeture de cinq fermes est loin de représenter un défi économique insurmontable : d’autres pays, comme la Norvège et les Pays-Bas, se sont déjà engagés dans cette démarche alors que leur production de fourrure est bien plus importante. La Fashion Week de Paris, qui ouvre ses portes ce lundi 23 septembre, tente de se rendre plus verte mais refuse encore toute avancée sur l’usage de fourrure dans les créations présentées.

Certains acteurs majeurs de l’industrie de la mode se sont pourtant engagés au dernier G7 à Biarritz en août 2019 autour d’un « Fashion Pact » : des engagements en faveur du climat, de la biodiversité et des océans. Notre gouvernement doit avoir le courage d’imiter ses voisins et interdire définitivement cette activité sur notre territoire.

Ironie cruelle, les cinq élevages nationaux ont tous hérité du label « bien-être animal » agrée par l’Union européenne. Nous allons lui demander des comptes… De qui se moque-t-on ?! Avec nous, exprimez votre opposition à cette violence organisée, autorisée, légitimée par les pouvoirs publics et les politiques.

En 2019, mettons fin au sacrifice des animaux à fourrure sur l’autel d’une « mode » sanguinaire et archaïque. Continuez à signer et partager notre pétition ! »

> Pour signer la pétition : Interdisons les élevages des animaux pour l’industrie de la fourrure