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«Safari» chasse au chamois au Mont Ventoux

D’après plusieurs articles de presse, la société « Rollet Safaris et expéditions » située à Carpentras a envisagé de proposer un « safari » chasse au chamois, en France au Mont Ventoux. Aucune information n’est plus disponible car le site internet et la page Facebook ont été suspendus suite à la polémique qui a logiquement suivi cette annonce, avec notamment une pétition.

D’après La dépêche, il s’agirait d’une formule à 3000 euros pour quatre nuits en pension complète, incluant donc la chasse au chamois dans le Parc naturel régional du Mont-Ventoux (qui n’est en rien un parc naturel protégé). L’activité serait légale, elle est en tous cas inacceptable moralement et il n’est pas étonnant que la pétition circulant afin de dénoncer voit son nombre de signatures augmenter rapidement.

La pétition recueillait 46 000 signatures ce lundi 13 janvier vers 17h, puis plus de 50 000 vers 22H30.

Voici le texte de la pétition qui dénonce les safaris chasse en général et pas seulement en France :

« Stop à la chasse en safari

Auteur : Gauthier Gwendoline
Destinataire(s) : Rollet safari & expédition

Cette entreprise propose à ses clients des safaris où ils pourront non pas admirer mais tuer (chasser) des animaux !

Les clients se prennent souvent en photo auprès de la carcasse de l’animal mort.

Encore des mises à mort gratuites…

Cette entreprise se vante en plus en « garantissant de l’adrénaline » à ses clients.

Donc les animaux ne sont que ça ? Une source d’excitation ?!

Il faut stopper d’urgence ces massacres.

Comment pouvons-nous tolérer ça dans notre pays ?

Ils proposent de chasser nos beaux chamois de Provence au Mont Ventoux mais pas que… »

> Pour signer la pétition : mesopinions.com/petition/animaux/stop-chasse-safari/78933

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Marche unitaire nationale contre la chasse à Toulouse le 1er février 2020

Les associations de protection animale françaises organisent une marche unitaire nationale contre la chasse en coordination avec plusieurs pays. Elle aura lieu à Toulouse le 1er février. Voici le communiqué :

« Action annuelle coordonnée avec de nombreuses villes espagnoles pour témoigner du sort funeste de plus de 50000 Galgos, Podencos et Bodegueros à la fin de la saison de chasse (début février). Mais aussi avec l’Italie, les Pays-Bas, l’Allemagne.

Utilisés pour la « Chasse au lièvre » notamment ; la tradition veut que ceux qui n’ont pas fait « honneur » à leurs Galgueros(chasseurs) soient pendus, brûlés vifs, traînés derrière une voiture, jetés au fond d’un puits vivant, battus à mort…..cette cause s’étend aux portes des Pyrénées françaises (élevages clandestins…)

Dans ce contexte d’asservissement ils ne sont pas rattachés à la loi en vigueur sur le droit des animaux.

Nous marcherons aussi pour tous les Animaux terrestres et marins victimes de la Chasse en France et dans le Monde. Loups, blaireaux, renards, globicéphales, pangolins, cerfs, faisans, sangliers, éléphants, lynx, ours, lions, baleines…….
Les personnes qui viendront accompagnées de leur Ami chien seront responsables donc tenus en laisse pour leur sécurité et devront ramasser leurs déjections.

Une prise de parole par représentant et de chaque association vous est demandé si vous souhaitez. Vous devez en avertir One Voice haute-garonne 31 par messagerie pour des raisons d’organisation le jour j (pas la veille svp).
Nous invitons les associations, collectifs luttant pour la cause animale à venir nous rejoindre et s’inscrire en co-organisatrices.

Le parcours de la Marche vous sera donné dès que la préfecture l’aura validé (déjà déposé) ainsi que le déroulement sur l’évènement.

Marche pacifiste!

Participeront ; Galgos sans famille, Galgos france, la Voix des Loups Occitanie, Ayuda association, Cercle des Podencos, One Voice, ASPAS, CCEA, Landes anti-corrida, Défense pyrénéenne des animaux, Lévrier mon Amour, Parti animaliste, CRAC Europe, association G.A.L.G.O.S, C’est Assez Catalogne, Toulouse Animal Save, 269 Life france, EELV Toulouse, Lévriers sans frontières, Association une histoire de Galgos,ASPAS,RAC, Passions Lévriers, Mouvement pour la cause animale, Fondation Brigitte Bardot, Animallibre, Convention Vie et Nature, France Insoumise, Toulouse animal save, Alliance opposants à la chasse;

Cette Manifestation est un rassemblement pacifiste donc nous ne tolérerons pas des insultes, des sarcasmes face aux passants, aux forces de l’ordre ou d’autres associations présentes. Nous serons là pour y veiller.

Nous mettons l’accent sur le fait que tout le monde est sur le même pied d’égalité les défenseurs de la Cause animale.

Nous serons là pour les Animaux ! »

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30 Millions d’Amis: «10 000 dromadaires sacrifiés en Australie: pourquoi ?!!»

Voici le communiqué de la Fondation 30 millions d’amis, qui informe sur l’insupportable massacre planifié de 10 000 dromadaire en Australie.

«10 000 dromadaires sacrifiés en Australie : pourquoi ?!!

Alors que l’Australie est en proie aux flammes depuis septembre 2019 et que l’on estime à plusieurs centaines de millions le nombre d’animaux victimes du feu, les autorités australiennes s’apprêtent à tuer 10 000 dromadaires dans le sud du pays. La raison ? Les camélidés consommeraient trop d’eau dans une zone touchée par la sécheresse ce qui mettrait en péril les populations et d’autres animaux. Les associations de protection animale – dont la Fondation 30 Millions d’Amis – déplorent l’absence d’alternatives à cette « solution » radicale.

Dans la tourmente ! Déjà très critiquée pour sa « gestion » des gigantesques incendies qui ravagent le pays, faisant de nombreuses victimes et décimant la faune et la flore, l’Australie est également fustigée après l’annonce de l’abattage imminent de 10 000 dromadaires ! En effet, à la demande des dirigeants aborigènes sur les terres d’Anangu Pitjantjatjara Yankunytjatjara (AYP) à l’extrême nord-ouest de l’Australie du Sud, les autorités vont procéder à l’élimination d’une dizaine de milliers dromadaires : du fait de l’extrême sécheresse, les camélidés se ruent vers les points d’eau à proximité des habitations occasionnant des dommages et des problèmes sanitaires.

Tués par des tireurs en hélicoptères… 

« Nous nous sommes retrouvés bloqués dans des conditions épouvantables, avec la puanteur, la chaleur, alors que les dromadaires détruisent les barrières et s’approchent des maisons pour tenter de boire l’eau des dispositifs d’air conditionné », a justifié Marita Baker, membre de la direction locale de la région. « Certaines personnes ne peuvent pas mettre leur climatiseur de peur que les animaux ne les attaquent pour leur humidité, lâche le porte-parole de la DEW, Richard King. Dans d’autres cas, des dromadaires morts ont contaminé d’importantes sources d’eau et des sites culturels. »

Des hélicoptères armés de tireurs professionnels vont être envoyés par le Département de l’environnement et de l’eau (DEW). Les cadavres des animaux seront ensuite… brûlés et enterrés. L’abattage devrait durer cinq jours.

Un animal importé au 19ème siècle, régulièrement victime d’abattages

La Plan national de gestion du dromadaire sauvage (AFCMP) – un organisme public d’état – indique une population de 1,2 million de ces animaux errant dans une zone qui traverse trois Etats australiens et le territoire du Nord. Un chiffre qui doublerait tous les neuf ans. Des camélidés qui ne sont pas originaires d’Australie mais qui ont été importés au 19e siècle depuis l’Afghanistan, la péninsule arabe et l’Inde. L’AFCMP précise devoir « maintenir le nombre d’animaux bas car, sans abattage, les populations augmenteraient jusqu’à 10 % chaque année. » 160 000 dromadaires sauvages auraient ainsi été abattus entre 2009 et 2013, d’après cette même source.

Les ONG de protection animale – dont la Fondation 30 Millions d’Amis – déplorent qu’aucune alternative à ce massacre ne soit proposée par les autorités australiennes. »

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One Voice: «Fonds d’Actions Solidaires, Urgence Australie»

Les terribles incendies qui ravagent l’Australie sont insupportables, et ils le sont d’autant plus qu’on ne peut que constater notre impuissance. Les informations venant de là-bas remontent cependant quelque chose de positif au milieu de cet enfer : il y a beaucoup d’initiatives héroïques de la part des Australiens en faveurs des animaux, victimes par millions de l’incendie.

On a tous forcément vu ces images de kangourous fuyants, de koalas s’accrochant à des humains leur offrant généreusement de l’eau alors qu’ils suffoquent, etc. Là, on se dit qu’on peut peut-être faire quelque chose pour aider, car ces animaux vont avoir besoin de prise en charge.

Dans ce cas, il faut se tourner vers les associations en qui ont peut avoir confiance. C’est le cas de One Voice, qui organise une collecte pour l’Australie.

Voici le texte présentant la collecte et ensuite le lien vers la collecte.

« Fonds d’Actions Solidaires, Urgence Australie

Chère amie, cher ami,

En choisissant de défendre les animaux, nous élargissons, au-delà de l’humain, le sens de la famille. Et c’est plus particulièrement au nom de la solidarité de notre grande famille que je vous écris. A l’aube de chaque nouvelle année, je me pose toujours la même question : allons-nous pouvoir faire face aux imprévus, aux «coups durs»?

En janvier 2005, nos vétérinaires étaient les premiers sur place en Inde et aux îles Andaman, suite au tsunami qui avait ravagé l’Asie. Puis à nouveau en 2010, nous étions présents en Haïti qui venait d’être dévasté par ce tremblement de terre d’une violence inouïe.

Pour les animaux. Parce que nous refusions de faire le choix douloureux: répondre à l’urgence ou assurer le travail des campagnes de fond, nous avions mis en place un «fonds d’actions solidaires», pour faire face avec une réactivité maximale à l’imprévu, sans amputer le budget alloué aux campagnes.

Aujourd’hui, les gigantesques feux en Australie font des millions de victimes. Ces animaux, il me faut vous en parler, même si les mots manquent face aux images épouvantables, à l’agonie des koalas, kangourous, opossum… brûlés vifs dans les incendies.

Nous assistons à leur fuite éperdue, piégés au milieu du brasier, nous entendons leurs cris. La petite patte du koala qui vient se saisir de la main de son sauveur, véritable ancrage de reconnaissance et d’amour au milieu de l’apocalypse.

Face à l’ampleur de cette tragédie, pour répondre aux appels à l’aide de nos partenaires australiens (venus en 2018 à notre invitation parler de la situation des animaux sauvages, notamment des kangourous) et parce que nous ne pouvons rester spectateurs de cette situation, il nous faut agir. Pour les animaux australiens, nous avons choisi d’aider deux structures courageuses et sérieuses: Koalas In Care et WIRES (Australian Wildlife Rescue Association).

Aussi ai-je décidé de relancer ce «fonds d’actions solidaires», pour les soutenir dans l’urgence, mais aussi pour ancrer nos capacités d’interventions d’urgence sur le long terme.

C’est avec beaucoup d’émotion et un immense espoir, que je vous sollicite pour participer à ce fonds d’urgence et de prévoyance. Par un don, vous nous permettez d’intervenir immédiatement sur les situations de crise et d’urgence absolue.

De tout mon cœur, je vous remercie d’avoir pris le temps de me lire, et je l’espère sincèrement, de votre soutien à cette opération Fonds d’Actions Solidaires pour l’Australie.

Je vous en suis infiniment reconnaissante, pour les animaux.

Muriel Arnal, présidente-fondatrice de One Voice »

 

Voici le lien pour la collecte : one-voice.fr/fr/fas_australie_dp/faire-un-don

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Transfert d’orques d’Antibes vers la Chine: la lettre de la biologiste Ingrid N. Visser au président

Quatre orques appartenant au Marineland d’Antibes seraient en partance pour un autre parc d’attraction en Chine, où l’on craint légitimement pour leur sort du fait des conditions de détention. Le transfert pourrait avoir lieu ce mois-ci depuis un avion cargo au départ de Nice, un « voyage » lui-même d’une grande folie et totalement inacceptable. 

L’association One Voice a initié une pétition soutenue par de nombreuses associations dont Anymal, Sea Shepherd France ou encore C’est assez! : « Sauvons nos orques! Pour elles, un sanctuaire, pas la Chine!  »

On remarque au passage qu’il est incroyable que des parcs tels le Marineland d’Antibes existent encore en France et que des gens y emmènent leurs enfants… On est en 2020 : les adultes d’aujourd’hui n’auraient donc pas été émus par le film Sauvez Willy, qui date de 1993 ?

En attendant, il faut s’intéresser au sort des orques détenues en France et réclamer le meilleur pour elles. C’est l’objet d’une lettre mise en avant par One Voice et adressée au Président Emmanuel Macron par la docteur en biologie Ingrid Visser. Elle connaît très bien son sujet et explique pourquoi les parcs chinois se tournent vers l’achat d’orques déjà captifs du fait de la situation en Russie où des orques et bélugas capturés pour la Chine ont été relâchés en mer par les autorités grâce à l’opinion public.

Voici cette lettre :

« Objet: les orques au Marineland Antibes, en partance pour la Chine

Monsieur le Président de la République,

J’ai appris récemment que Parques Reunidos (entreprise espagnole possédant plus de 60 parcs d’attractions à travers le monde, dont le Marineland d’Antibes) tente actuellement de transférer ses orques (Orcinus orca) de France vers un établissement chinois. À ce stade, on ne connaît pas exactement la nature de l’établissement en question, mais étant donné que Parques Reunidos possède aussi des parcs en Chine, il est probable qu’il s’agit d’un transfert interne à l’entreprise.

J’ai visité le Marineland d’Antibes et constaté le mauvais état de santé des orques, en particulier d’Inouk, le mâle adulte. Sur la base de mes observations, j’ai déposé un rapport auprès de l’ONG One Voice, association de défense des animaux basée en France. J’ai également visité un certain nombre d’installations en Chine détenant des cétacés captifs (baleines, dauphins et marsouins) et j’ai trouvé que leurs conditions de vie y étaient encore pires qu’au Marineland d’Antibes. Je joins par exemple à cette lettre une série de photographies illustrant quelques-uns des problèmes constatés. L’une montre un certain nombre de poissons morts agglutinés au sommet de la grille au fond du bassin des orques, ce qui indique une mauvaise hygiène, une mauvaise alimentation ou des comportements anormaux de la part des orques (ou une combinaison de tous ces facteurs). La régurgitation, qui peut expliquer la présence des poissons morts, a été documentée par SeaWorld comme un signe de stress chez les cétacés maintenus en captivité. Dans la même installation chinoise, j’ai répertorié des orques aux yeux rendus rouges par la piètre qualité de l’eau, et d’autres pourvues de cicatrices dues aux défauts de conception des bassins. J’ai remarqué des ecchymoses sur le menton de certaines orques, qu’elles se sont faites à force de se cogner la tête contre le béton.

Il convient également de noter qu’il n’existe aucune loi sur le bien-être animal en Chine offrant ne serait-ce qu’un minimum de protection aux cétacés qui y sont détenus en captivité. Pour le moment, et bien que les conditions de vie des orques au Marineland d’Antibes ne soient pas bonnes, celles-ci bénéficient au moins de la surveillance des ONG et d’un certain niveau de protection grâce aux lois françaises et européennes.

Une fois qu’ils seront en Chine, les animaux peuvent (et vont certainement) être élevés afin d’être vendus aux divers établissements du pays. À l’heure actuelle, plus de 70 installations ont été construites pour la détention des cétacés, afin de les exposer au public et de leur faire faire des tours de cirque. Vous avez sans doute eu vent de ce qu’il s’est passé récemment en Russie, où 10 orques et 90 bélugas, qui avaient été capturés dans la mer d’Okhotsk à destination du marché chinois, ont été libérés à la demande du public et sur décision du président Poutine. J’étais l’une des rares scientifiques à avoir accès à cette installation et j’ai pu constater à quel point les conditions de détention étaient mauvaises pour les orques réservées par les établissements chinois. Avec mes collègues, nous avons rendu compte de la situation sur place et recommandé que les animaux soient relâchés dans l’océan. C’est chose faite depuis quelques semaines à peine, mais à présent que cette source d’approvisionnement est tarie, les Chinois se tournent activement vers les établissements détenant des orques en captivité.

Il est clair que le déplacement de tout cétacé de la France vers la Chine échappera à tout droit de regard et mettra également toute entreprise possédant ces animaux à l’abri de la surveillance des ONG et du gouvernement. Je vous recommande de lire les rapports de la China Cetacean Alliance [1] sur ces situations et les conditions épouvantables auxquelles les cétacés sont confrontés.

Je vous demande respectueusement, en tant que scientifique et biologiste spécialiste des cétacés, mais aussi en tant que témoin ayant dûment constaté les conditions de vie déplorables imposées aux animaux dans les aquariums chinois, d’interdire l’exportation de chacune des orques détenues en France afin de garantir qu’elles puissent continuer à bénéficier des protections qui leur sont accordées en vertu des lois françaises et européennes. Naturellement, je serais heureuse de discuter de la situation avec vous si vous avez des questions.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma très haute considération,

Dre Ingrid N. Visser (PhD)

1- http://chinacetaceanalliance.org/ pour les détails caractéristiques du parc et http://chinacetaceanalliance.org/wp-content/uploads/2019/06/19-CCA-Report-English-FINAL.pdf pour un rapport de synthèse. »

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Noël 2019: donnez aux refuges pour animaux

Chaque Noël, de très nombreux animaux sont offerts tels des jouets et sont abandonnés par la suite. C’est un phénomène à la fois ignoble moralement et aux conséquences terribles pour les animaux concernés. Contribuer à combattre cette tendance passe également par le soutien matériel aux refuges et, évidemment, par l’adoption.

Voici une liste de liens menant directement à une page indiquant comment aider matériellement des associations s’occupant d’animaux, que ce soit par une adhésion ou un don. Dans certains rares cas il n’existe pas de site internet mais une page Facebook avec un contact, nous vous invitons à prendre contact pour l’envoi d’un don.

Chaque contribution compte dans un monde de dédain, d’indifférence, d’égoïsme !

ADA Saint Chamond

Alerte SOS

Animaux en détresse

L’Ambassade des lévriers andalous (dans la colonne de droite)

Ani’meaux (en bas de la page)

Apa 63

Apak

Association ani nounou

Association COPA

Association Galia

Association Pattes & Cœurs Horizons

Association Pénélope

Association RPA

Association Solana

Association Vivre Libre

Association WOF

Audacce

Au Bazar des NAC

Cat’s city

Centre d’Hébergement d’Equidés Vétérans Antenne Languedoc

Chat’K’rat (liens vers différentes plateformes sur la gauche)

Collier de perle

Cosa Animalia

Défense animale Belfort

Des Animaux et des Hommes

École du chat de l’Aube

École du chat libre de Bordeaux

École du chat du pays d’Arles

École du chat phocéenne

Galgos France

Gamelle sans frontières

Grouin grouin

L’étoile féline

Le chat agathois

Les chats de Stella

Les chats libres de Béziers

Le clan des lévriers (ainsi qu’une boutique avec manteaux pour chiens, snoods, petits colliers, etc.)

Les cagnottes d’Espoir Réunion

La Maison de l’Espoir Retrouvé

Marguerite et cie

Mon ami le chat

Moustaches et compagnie (ainsi qu’une boutique)

Nos Amis Les Chats du Pays de Montbéliard

Oasis veg’animaux

Oeuvre de Pech Petit

Pile Poil Sauvetage

Protection animale 16

Le Refuge 61

Refuge animalier du Ramier

Refuge animalier du pays de Landerneau

Refuge des amis des bêtes de Royan

Refuge Ava

Refuge de Bagnoles

Refuge des Bérauds

Refuge de chats à Yerres (colonne de gauche)

Refuge de la Destrousse

Refuge de l’étang bleu (tout en bas de la page)

Refuge de Gerbey

Refuge du Jolibois-Moineville

Refuge de Jouvence

Refuge Manosque

Refuge de Nargis

Refuge de la Picoterie

Refuge rêves de chiens

Sans collier Provence

Société Berrichonne de protection des animaux

Société havraise de protection des animaux

Société vosgienne de protection animale

SOS animaux pays de Gex

SOS animaux Var

SOS vies de chiens

SPA d’Angers

SPA d’Arles et de la Vallée des Baux

SPA de Bergerac

SPA de Besançon

SPA Cournonterral

SPA de Nailly

SPA de Pontarlier

SPA Pays de Neubourg

SPA Rodez

SPA de Saintes

SPA Sud Alpine

Le tichodrome

Un cœur pour eux

Un gîte une gamelle (les membres de l’association ont passé la soirée du réveillon avec les animaux!)

Vieux Coeurs Battants PA

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Le préfet du Loir-et-Cher ordonne le placement temporaire des ours Bony et Glacha

C’est une histoire qu’ont forcément suivie de près toutes les personnes s’intéressant aux animaux en France. Les ours Bony et Glacha, prisonniers d’un couple de dresseurs pour le cirque, subissent un véritable enfer et sont très malades. Leur compagnon Micha qui avait été libéré récemment, est mort de ses blessures le 12 novembre dernier. La préfecture du Loir-et-Cher a enfin ordonné le placement des ours Bony et Glacha, mais elle ne les a pas libéré définitivement des mains de leurs tortionnaires.

Les résultats de l’autopsie pratiquée sur le corps de Mischa ont été sans appel. Il a été maltraité, puis il n’a pas reçu les soins qu’il aurait du avoir. Rien que cette information devrait suffire à retirer définitivement Bony et Glacha des mains du couple de dresseurs, ainsi que toutes leurs autorisations à avoir des animaux.

Si on doit se réjouir de ce communiqué (ci-dessous) de la Préfecture évoquant l’ordonnance de placement, on sera extrêmement méfiant quant à cette possibilité que le placement ne soit pas définitif. La Préfecture aurait du agir depuis très longtemps, et pas seulement pour ces trois ours.

Il faut saluer ici encore et toujours le grand travail de l’association One voice, qui suit de près ces animaux ainsi que les autres animaux aux mains de ce couple de dresseur. On retrouvera régulièrement des informations sur le site onevoice.fr et sur leur réseaux sociaux, comme ce message d’une grande fermeté :

Voici le communiqué de la Préfecture du Loir-et-Cher :

Lire également : La Gauche et l’interdiction des cirques exploitant les animaux

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La fondation « 30 Millions d’Amis » propose d’interdire la vente d’animaux en animaleries et par petites annonces

La Fondation 30 Millions d’Amis a publié récemment un document consistant en 10 propositions qui sont des « pistes législatives » pour lutter contre l’abandon d’animaux.

La mesure la plus marquante est l’interdiction de la vente d’animaux en animaleries et par petites annonces. Cela peut paraître étrange pour une personne ne s’étant jamais intéressée de près à l’abandon des animaux. C’est au contraire une mesure qui paraît évidente et indispensable pour toutes les personnes s’investissant dans les refuges et qui sont confrontées à cette masse de compagnons abandonnés par des gens sans scrupules.

Les animaleries, en plus de servir de vitrine à des trafics sordides ayant lieu en arrière-plan, favorisent les achats compulsifs par des familles qui repartent avec un animal comme on repart avec un jouet d’une grande surface. L’idée d’établir un permis de détention d’animal de compagnie semble ici être une mesure indispensable, comme base pour encadrer de manière efficace et positive la vie des animaux de compagnie dans notre pays.

Les dix mesures proposées par la Fondation 30 millions d’amis sont en tous cas une base de travail très utile, qui devrait être étudiée de très près par gouvernement démocratique et populaire porté par la Gauche, en vu d’établir un arsenal législatif puissant pour lutter enfin contre les trafics, les abandons et la maltraitance des animaux de compagnie.

« Les 10 pistes législatives de la Fondation 30 Millions d’Amis pour lutter contre l’abandon

100 000 animaux de compagnie sont abandonnés tous les ans, dont 60 000 pendant la période estivale. Pour lutter contre ce fléau, la Fondation 30 Millions d’Amis – qui a placé la lutte contre l’abandon au rang de ses priorités – propose 10 pistes législatives concrètes. Elles ont été adressées au ministre de l’Agriculture Didier Guillaume, ainsi qu’aux 240 parlementaires qui se sont mobilisés sous l’égide du député Loïc Dombreval et du sénateur Arnaud Bazin, à la suite de la campagne de la Fondation contre l’abandon.

Acquisition / détention

1. Animaleries : Interdire la vente de tous les animaux de compagnie, qu’il s’agisse de chiens, de chats, de lapins, de rongeurs ou autres « nouveaux animaux de compagnie » (NAC) dans les animaleries.
L’animal, considéré comme un être vivant doué de sensibilité dans notre Code civil, ne devrait pas être présenté en vitrine telle une marchandise. Les animaleries peuvent être alimentées par des fermes-usines produisant des animaux par milliers, voire par un trafic venu de pays de l’Est. La Fondation 30 Millions d’Amis propose de suivre l’exemple de la Californie, où ces établissements proposent uniquement des animaux issus des refuges.

2. Petites annonces : Interdire la vente d’animaux de compagnie par petites annonces, qu’elles soient imprimées ou publiées sur des plateformes de vente en ligne.
Selon l’ordonnance du 1er janvier 2016, tout individu désirant vendre un chiot ou un chaton par petite annonce doit se déclarer auprès de la chambre d’agriculture afin d’obtenir un numéro SIREN. Compte-tenu du nombre d’escroqueries et de faux numéros de SIREN utilisés, cette réglementation ne suffit pas. La Fondation 30 Millions d’Amis propose donc une interdiction pure et simple de la vente d’animaux par petites annonces.

3. Trafics : Interdire la vente des chiens non inscrits au LOF (Livre des Origines Françaises).
Importés en France depuis l’étranger, notamment des pays de l’Est, les chiens non inscrits au LOF sont souvent issus des trafics d’animaux. Près de 100 000 chiots et chatons sont illégalement importés en France chaque année, avec des documents falsifiés.

4. Permis : Instaurer un permis de détention d’animal de compagnie, délivré au moment de l’acquisition, associé à un fichier central national et lié à la carte nationale d’identité. Il sera retiré à toute personne coupable d’abandon ou de maltraitance, qui ne pourra plus acquérir de nouveau un animal.
Un tel système existe déjà pour les chiens de sécurité, pour lesquels les agents disposent d’une carte professionnelle associée au numéro d’identification de l’animal (fichier central géré par le CNAPS).
Remarque : La Fondation 30 Millions d’Amis ne propose pas d’instaurer une taxe sur la détention d’un animal de compagnie, considérant que cela inciterait les propriétaires à faire des portées pour « rentabiliser » leur animal.

Prévention / Sensibilisation

5. Stérilisation : Rendre obligatoire la stérilisation des chats non inscrits au LOF (Livre des Origines Françaises).
Les chats se reproduisent à un rythme effréné : à partir d’un seul couple, on obtient au bout de 4 ans un total de 20 736 individus. Statistiquement, environ 5000 d’entre eux trouveront un foyer. Les autres vivront en refuge ou s’installeront sur un terrain avec d’autres « chats libres ». Ces derniers meurent souvent de maladies, finissent écrasés sur la route, et se reproduisent à leur tour.

6. Education : Sensibiliser les enfants à leur responsabilité envers les animaux dans les programmes scolaires, notamment en classe primaire.
Véritable enjeu de société, le respect des animaux doit se développer dès le plus jeune âge. Un apprentissage primordial pour lequel l’Éducation nationale devrait prendre toute sa part. La Fondation 30 Millions d’Amis a contribué à l’élaboration d’un livret pédagogique pour sensibiliser les élèves d’école primaire à la protection des animaux.

7. Personnes âgées : Les établissements chargés de l’accueil des personnes âgées ou dépendantes doivent accepter le résident, accompagné de son animal qui est bien souvent son dernier compagnon de vie.

Répression

8. Identification : Identifier son animal est une obligation. Or, les contrôles sont insuffisants. Les associations de protection animale et les vétérinaires devraient être assermentés pour renforcer ces contrôles et sanctionner les propriétaires qui ne font pas identifier leur animal de compagnie.
En Angleterre, la Royal Society for the Prevention of Cruelty to Animals (RSPCA) est assermentée pour contrôler et sanctionner le défaut d’identification des animaux.

9. Vacances : Interdire aux lieux de villégiature (hôtels, locations saisonnières…) de refuser les animaux de compagnie, et ce, sans surcoût indécent facturé au vacancier (« supplément animal »).
La Fondation 30 Millions d’Amis propose toutes les solutions pour organiser aux mieux les vacances des animaux, avec ou sans leur propriétaire. Notre plateforme nosvacancesentreamis.com propose des conseils et de nombreuses informations pratiques.

10. Justice : Renforcer et faire appliquer les peines encourues en cas d’abandon d’un animal de compagnie.
Il est anormal que l’abandon, les actes de cruauté et les sévices soient seulement punis de 2 ans de prison et 30 000 euros d’amende, alors que le vol d’un meuble est aujourd’hui puni de 3 ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende. La Fondation 30 Millions d’Amis demande donc que tous ces délits soient également passibles de 3 ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende, et que ces peines soient appliquées avec rigueur. »

> Lire également : Les animaux abandonnés en été, une catastrophe de grande ampleur

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La Gauche et l’interdiction des cirques exploitant les animaux

L’interdiction des animaux sauvages dans les cirques est de plus en plus d’actualité. Il y a régulièrement des livres, des tribunes ou des sondages d’opinion allant dans ce sens, comme ce dernier sondage commandé par différentes associations dont la SPA. On a aussi des municipalités prenant une mesure d’interdiction des cirques avec animaux, comme ce fut le cas à Beauvais en Picardie en octobre.

Il y a un mouvement très palpable dans la société française refusant l’exploitation des animaux dans les cirques. Les listes de gauche aux municipales devraient toutes se saisir de cette question et inscrire à leur programme l’interdiction des cirques avec animaux sur leur commune, à moins de se laisser dépasser par l’histoire.

Le problème, c’est que la Gauche en France ne s’est jamais intéressée aux animaux, ou alors à la marge. Le véganisme est par exemple considéré comme quelque-chose de très étranges dans les organisations de gauche, petites ou grandes, même s’il est présent depuis longtemps dans certains milieux anarchistes ou chez le PCF (mlm) qui s’appuie ici sur la culture des autonomes allemands où le véganisme est une valeur fondamentale depuis le début des années 1990.

Ce devrait pourtant être quelque-chose d’évident pour une mairie de gauche de ne pas accepter sur sa commune ce genre d’arriération culturelle que sont les montreurs d’ours, les dompteurs de lions ou encore la présence de chameaux sur un parking en bitume sous la pluie automnale.

C’est en tout cas quelque-chose d’évident chez les personnes les plus avancées des familles des classes populaires, celles chez qui la morale et les valeurs populaires ont un sens. Malheureusement, la Gauche s’est toujours plus éloignée d’elles.

Selon les différents chiffres, on peut estimer à une petite soixantaine le nombre de communes françaises interdisant cette pratique. La mairie de Paris en fait d’ailleurs partie suite à une proposition votée à l’unanimité fin 2017. Seulement, cela n’est pas suffisant et n’est pas appliqué, malgré des annonces récentes de la maire Anne Hidalgo à ce sujet. Pour que l’interdiction soit efficace, il faudrait de toute manière qu’elle soit mise en place nationalement, évidemment.

L’association One voice a fait un intéressant texte de bilan de ce combat qu’elle mène depuis 20 ans. On peut y lire cette phrase montrant que les choses évoluent :

« l’avenir des cirques exploitant les animaux se rétrécit, les consciences évoluent et la loi suivra, un jour. »

Les mentalités semblent avancer en effet et peut-être qu’on s’éloigne du temps où les militants allant devant les cirques exprimer leur critique étaient harcelés, menacés et parfois violentés physiquement.

Notons d’ailleurs que One voice a remporté récemment un grand combat, en obtenant du ministère la libération de Micha, un ours de cirque malade et maltraité. L’association continue maintenant le combat pour la libération de ses deux compagnons Glasha et Bony, qui vivent toujours dans des conditions déplorables.

En attendant, il y a toujours beaucoup d’animaux sauvages dans des cirques en France. Quand on sait le consensus qu’il peut y avoir à ce sujet, il n’est pas normal qu’il n’y ait pas aujourd’hui une grande campagne nationale menée par un large front de toutes les associations, partis et personnalités opposés aux cirques exploitant des animaux. Forcément que cela aurait du succès, surtout auprès des classes populaires.

La Gauche a forcément une grande responsabilité dans l’absence de ces revendications à grande échelle en faveur des animaux. L’interdiction des cirques avec animaux devrait pourtant être gagnée depuis longtemps, tellement c’est une revendication évidente. C’est d’ailleurs déjà le cas dans de nombreux pays comme la Belgique, l’Autriche, Israël, le Mexique ou encore le Pérou.

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Politique

Didier Guillaume, PS, habitué des corridas et ministre de l’agriculture d’Emmanuel Macron

Littéralement toute la Gauche s’offusque, à juste titre, de la présence de deux ministres à une corrida. C’est cependant malheureusement un exemple de plus du verbalisme contestataire sans grand fondement.

Le souci : la Gauche n’a jusqu’à présent rien fait contre la corrida, ni d’ailleurs en faveur des animaux en général. Qui plus est, le ministre principalement concerné par l’affaire vient du Parti socialiste, auquel il a appartenu pratiquement 40 ans. Et il est déjà allé à des corridas avant…

La corrida est quelque chose d’infâme et pour assister sans se révolter à un tel spectacle odieux, il faut avoir perdu une sacrée capacité à l’empathie, ce qui est plus qu’inquiétant. Il est donc scandaleux que la Gauche n’ait jamais interdit les corridas. Elle en avait l’occasion, que ce soit avec la vague populaire de 1981 ou encore avec la « vague » de 2012 avec François Hollande, avec aux mains de la Gauche une large majorité des départements, la quasi totalité des régions, le parlement et le Sénat.

Cependant, la Gauche est gangrenée par les valeurs de la Droite et ce depuis bien longtemps. Elle ne s’est donc jamais opposée à la corrida et on peut être humainement assez dégoûté de voir tout le monde à Gauche dénoncer les deux ministres y étant allé, à Bayonne, sans aucune autocritique. Surtout que le principal argument employé est que Didier Guillaume est ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation et à ce titre responsable de la condition animale.

Allons donc ! Qu’a fait la Gauche pour les animaux jusqu’à présent ? Rien ! Et elle continue de ne rien faire. L’abolition de l’expérimentation animale n’est même pas au programme, alors que cela devrait être une valeur de base de la Gauche. Dénoncer Didier Guillaume est donc trop facile.

Surtout que celui-ci vient de la Gauche. Responsable des jeunes socialistes de la Drôme, il est le coprésident du comité de soutien départemental à François Mitterrand… en 1981. Il est premier secrétaire fédéral de la Drôme du PS de 1986 à 1997. On lit bien : de la Drôme. Un département où la culture de Gauche est très alternative.

C’est un premier problème. Il y a une faille culturelle à Gauche. Le second souci, c’est que Didier Guillaume a été, entre autres, sénateur PS de 2008 à 2018 et même président du groupe socialiste au Sénat de 2014 à 2018. Ce n’est donc pas n’importe qui… et il est passé avec armes et bagages chez Emmanuel Macron !

Pour enfoncer le clou, ce n’est pas la première fois non plus que Didier Guillaume va à une corrida. Cela veut dire quoi, qu’avant c’était acceptable, et plus maintenant ? En quoi donc la présence à une corrida de Didier Guillaume, le ministre de l’Agriculture et Jacqueline Gourault, la ministre de la Cohésion des territoires, a-t-elle quelque chose de nouveau ?

Emmanuel Macron ne soutient-il d’ailleurs pas ouvertement la chasse ? À un moment il faut tout de même se rappeler que la Gauche, c’est la Gauche et la Droite, la Droite ! Les propos du député du Cher, François Cormier Bouligeon (LREM), sur Twitter, sont un bon exemple ici :

« Soutien total à mon ami @dguillaume26 en prise avec une vilaine polémique fomentée par les partisans d’une triste société aseptisée qui veulent nous imposer de manger de steacks de soja et boire de l’eau tiède ! Et ne comprennent rien à la portée symbolique des rituels. »

On dira : oui mais Didier Guillaume est également responsable de la condition animale, du « bien-être animal », en tant que ministre de l’agriculture. Soit. Mais quelle est la condition animale en France ? Elle est dramatique et correspond ainsi tout à fait à la présence d’un ministre de l’agriculture à une corrida.

S’offusquer est donc particulièrement ridicule. À lire les responsable de la Gauche scandalisés, on a l’impression qu’ils sont tous devenus vegans. On se doute que ce n’est pas du tout le cas… et on l’aura compris, la Gauche n’est ici tout simplement pas au niveau et c’est le règne de la démagogie.

Elle cherche à utiliser ce qu’elle peut, sans se soucier d’aucune crédibilité. Qui la ridiculise aux yeux des gens. Prenons Julien Bayou, porte-parole d’Europe Écologie-Les Verts. Il a affirmé la chose suivante :

« Le ministre de l’Agriculture lui-même est responsable du bien-être animal et il devait annoncer des pistes pour améliorer les questions de condition animale. Pourtant, il se prête à un spectacle lugubre où il s’agit de traumatiser et finalement de massacrer des taureaux comme si c’était un spectacle. C’est évidemment rigoureusement contradictoire avec tous les discours et les attentes sur la question du bien-être animal. Ce gouvernement doit tenir parole ou alors arrêter de nous bassiner les oreilles avec de grands discours sur l’écologie et le bien-être animal. Au bout d’un moment, il faut agir. »

Soit ! Mais alors pourquoi EELV n’a-t-il rien dit contre la corrida depuis des années et notamment lorsqu’il était au gouvernement dans la « gauche plurielle » ? Pourquoi rien n’a été dit lorsque Noël Mamère, député écologiste, avait expliqué dans un de ses livres en 2002 qu’il appréciait tant la corrida que la chasse ?

Car ce n’est pas comme s’il n’y avait pas de nombreux gens s’étant fait cassés la figure pour s’être opposé aux corridas. Ce n’est pas comme si la corrida n’était pas dénoncée ardemment par certains milieux à Gauche (et comme le dessinateur de Charlie Hebdo Charb, mort assassiné).

En fait, il aura fallu un ministre qui aura été au Parti socialiste pendant presque 40 ans pour que la Gauche découvre la corrida. C’est dramatique. Et au-delà de cela, il faudra se rappeler cet épisode, lorsque demain il faudra exiger de tous ces beaux-parleurs qu’ils s’engagent vraiment contre la corrida !

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Écologie

« Qui va me venir en aide ? »

Le refuge « Sauvegarde Animalière Risle Seine » dans l’Eure a lancé un appel début juillet 2019 pour une de ses protégées : Eloïse, une chienne de 10 ans dont l’arrière-train « ne fonctionne plus ». Le message a gagné en ampleur sur les réseaux sociaux grâce au compte Facebook du site Seconde chance (sorte de moteur de recherche pour aider l’adoption d’animaux, notamment soutenu par l’animalerie en ligne wanimo.com).

« Qui va me venir en aide ? »

Eloïse a besoin d’aide. Elle ne demande qu’à vivre, mais ses problèmes moteurs la gênent dans sa vie. Un chariot ou n’importe quelle autre solution durable lui permettrait de retrouver une plus grande mobilité et une vie de chien presque normale.

Voici le message de la publication Facebook de l’association :

« J’ai 10 Ans et je m’appelle Éloïse. Je suis au refuge depuis quelques temps car mon maitre n’a plus voulu de moi,bref…
Maintenant,c’est mon train arrière qui ne fonctionne plus,on doit m’aidé à me mettre debout pour me faire marcher et faire mes besoins. Hormis ça, j’ai toute ma tête et bon appétit mais ne plus pouvoir courrir ou marcher est vraiment très embêtant au quotidien,pour moi mais aussi pour les personnes qui s’occupe de moi. Il me faudrait peut-être un chariot mais le refuge n’a pas beaucoup de moyen. Alors, si une Asso spécialisée serait prête à m’accueillir et m’aidé se serait super. Je n’ai pas envie de mourrir car oui,certain pense sûrement qu’une fameuse piqûre serait l’idéal et que de toute façon personne ne voudra jamais de moi ! Heureusement que le refuge nous garde jusqu’au bout, même vieux. En attendant une solution, je vais continué d’y croire encore …… merci »

L’histoire n’est malheureusement pas originale. Elle est bien trop classique. Un chien qui a fait confiance a des êtres humains qui l’ont abandonné, qui commence à vieillir et dont la santé se dégrade et se retrouve abandonnée une deuxième fois : cette chienne aurait dû avoir un chariot dès l’apparition des premiers signes troubles moteurs. Le refuge et les personnes qui s’occupent d’elle ne sont pas en cause. Cette chienne a été abandonnée par la société des hommes, par une société qui sera jugée barbare par les générations futures.

L’humanité est capable d’envoyer des êtres humains sur la Lune, mais est incapable de fabriquer un chariot sur mesure pour une chienne qui ne demande qu’à vivre ?

La folie du mode de production capitaliste préfère produire en masse des objets abrutissants et gadgets inutiles et polluants plutôt que de se donner les moyens de défendre la vie ?

Et comme toujours, ce sont des commentaires sur des publications Facebook, quelques milliers de partages pour essayer de trouver une solution. Ce sera une demande envoyé à un refuge spécialisé dans l’accueil de chiens handicapés et globalement une sorte de bricolage pour arriver à régler un nouveau problème avant le prochain : comptes dans le rouge, abandons de l’été…

La situation des animaux handicapés est terrible. Alors qu’ils ne demandent qu’à vivre, bon nombre sont tout simplement tués (les plus hypocrites parleront à tort d’euthanasie) en raison de l’espèce, de sa prétendue nuisibilité, des certificats de la structure d’accueil, etc. Sans parler de personnes qui décrètent, par exemple, qu’un oiseau dans l’incapacité de voler serait forcément malheureux et que la mort vaut mieux que la vie dans ce cas-là.

Ces personnes n’ont probablement jamais connu des oiseaux, par exemple, qui, tellement désespérés, ont non seulement trouvé un partenaire mais se sont en plus reproduits. Ces personnes considèrent-elles que seuls les êtres au bord du gouffre cherchent à enfanter ? Qui a entendu ce genre de raisonnements sait très bien qu’ils émanent de personnes et de structures qui ont malheureusement cédé en partie aux valeurs dominantes.

Très tôt, la question du rapport aux animaux s’est posée au sein du mouvement ouvrier. De manière trop faible ou trop en marge dans l’ensemble, mais avec la question de la vivisection, du végétarisme et plus généralement d’un idéal de vie harmonieuse et en paix avec la nature.

Il est temps reprendre le flambeau et de dépasser les limites propres à la fin XIXe et au début du XXe siècles. La question des animaux doit être centrale : personne ne doit rester sur le bord de la route.

L’idéal socialiste du XXIe siècle ne peut pas éviter la question animale. Et il ne peut pas la poser à la façon d’associations ancrées dans les institutions comme L214. Le Socialisme doit intégrer pleinement les animaux : généralisation des dispensaires, réseaux de refuges et de centres de soins gérés par l’État, recherches pour améliorer la vie des animaux sauvages et domestiques…

L’exemple d’Éloïse ne pourra plus arriver : des ateliers dédiés seront chargés de produire tout type d’équipement médicaux pour tous types d’animaux. L’humanité en est capable, elle doit retrouver sa dignité perdue.

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Écologie

Des étudiants opposés à un centre de primatologie à l’Université de Strasbourg

Des membres de l’association étudiante strasbourgeoise ANIMALISE de défense des droits des animaux  ont mené une action dans un bâtiment de l’Université de Strasbourg vendredi 10 mai 2019. Ils s’opposent à un centre de primatologie hébergé par l’Université de Strasbourg et critiquent l’exploitation animale dans les facs.

Ils souhaitaient obtenir le rendez-vous qu’il demande depuis longtemps, afin d’exprimer leur opposition à la capture et la détention de singes à des fins prétendument scientifiques.

Voici une vidéo, réalisé par Rue 89 Strasbourg, qui a également écrit un reportage sur l’opération :

Voici le communiqué de l’association ANIMALISE :

Il existe déjà une mobilisation contre ce centre et les projets d’extension qui l’accompagnent. Différentes actions et manifestations ont déjà eu lieu et une pétition circule, que l’on peu retrouver sur :

mesopinions.com/petition/animaux/refusons-ouverture-extension-elevage-1600-primates/13210

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Politique

Le parti animaliste aux élections européennes

Mouvement apolitique défendant une noble cause, le parti animaliste a mis en place une liste comportant exclusivement, à très peu de choses près, des gens relevant de la bourgeoisie, des entrepreneurs, des cadres. C’est là ne pas être capable de relier la question animale aux enjeux d’une époque attendant des changements profonds et populaires.

Pour ces élections européennes, il y a un « parti animaliste » qui se présente. Si l’on est sincèrement de gauche, alors on entrevoit quelque chose de positif. La question animale se pose enfin et cela devient un thème incontournable. Cela manquait véritablement et il est indéniable que le véganisme est depuis longtemps une valeur sûre de la Gauche dans de nombreux pays déjà, tels l’Allemagne ou l’Autriche.

Le thème était en fait déjà présent dans le mouvement ouvrier dès le début, avant de disparaître une fois qu’il a été récupéré par l’anarchisme, qui lui-même l’a abandonné. Il revient et c’est une bonne chose… À condition que le regard qu’on porte sur lui soit cohérent. À moins en effet de considérer que le rapport aux animaux, à la nature, ou encore celui des hommes sur les femme, soit un phénomène qui se balade au-dessus de l’économie et de la société, on ne peut pas échapper à la nécessité d’une analyse liée au capitalisme.

Quand on dit cela, cela ne veut pas dire qu’il suffit de penser qu’une fois le capitalisme critiqué, on est dans le bon camp. Il faut analyser la société et voir les valeurs qui vont avec. Le fait de manger de la viande de manière massive est une conséquence d’une démarche du capitalisme lui-même, qui cherche des moyens de se renforcer et qui voit une possibilité pour cela avec des gens toujours plus gros.

Le capitalisme exige également l’individualisme, l’indifférence aux autres, des choix purement individuels, en toute « conscience ». L’empathie et la compassion sont donc rejetés, tout comme l’exigence de la sensibilité par rapport aux vivants. Être véritablement à Gauche, c’est ici saisir cela et assumer une démarche personnelle ouverte à la nature, aux animaux, à la végétation. C’est ni plus ni moins quelque chose qui relève du Socialisme, ou du Communisme, comme on le voudra. En tout cas, c’est le sens de la socialisation la plus large, du partage le plus grand.

Or, le Parti animaliste ne se situe pas du tout dans une telle perspective. Et pour cause ! On trouve sur son site la liste des candidats. Qu’y trouve-t-on ? Plusieurs responsables des Ressources Humaines, un chef d’entreprise, une avocate, une ancienne conseillère en communication, un commercial, un ingénieur consultant, une maître de conférences, une analyste recherche, une professeure en marketing, des juristes, une gestionnaire marchés publics, une indépendante en conseil en stratégie, un directeur commercial, plusieurs professeurs, une responsable Administratif et Financier, etc.

Humainement, ces gens ont très certainement un rapport positif aux animaux, ils sont dans le bon camp. Mais de par leur nature sociale, ils contribuent inéluctablement à appuyer le capitalisme. Ils sont étrangers à la classe ouvrière, voire même ils sont eux mêmes des capitalistes. On sait bien ce qu’est notamment quelqu’un s’occupant des Ressources Humaines aujourd’hui dans notre pays… C’est une fonction qui, par définition même, s’oppose fondamentalement aux intérêts des salariés, c’est une arme de l’entreprise contre eux…

Pourtant, n’est-ce pas le système tel qu’il existe qui amène un rapport néfaste pour les animaux ? Et ne faut-il pas être cohérent ? Car des gens qui ont une position sociale très favorable dans un système ne remettent pas en cause le système. Des gens qui font partie d’un système ne peuvent pas aller au bout d’une logique prônant son renversement, son dépassement. Immanquablement, il y aura une capitulation, car ces gens vivent par le système lui-même. Seul le mouvement ouvrier peut porter quelque chose qui aille jusqu’au bout.

Et, pire encore, l’idée de faire de la défense des animaux un thème indépendant de tout le reste, est une attaque directe à l’idée d’un projet révolutionnaire bouleversant tous les aspects de la vie quotidienne telle qu’on la connaît. D’ailleurs, le système appuie lui-même le Parti animaliste, qui existe en participant aux élections et en touchant des fonds par conséquent de l’État, après avoir récolté des voix avec des affiches présentant des animaux, histoire de s’attirer les sympathies. Il se revendique haut et fort comme au-delà des classes sociales :

« La question animale est transversale, elle concerne toutes les familles politiques, toutes les catégories sociales, les ruraux comme les urbains, les jeunes comme les personnes âgées, … »

Rien n’est pourtant au-dessus des classes sociales. La question animale d’ailleurs moins qu’une autre peut-être. La défense des animaux est portée en très grande majorité par des femmes, et en grande majorité par des personnes d’un certain âge, et en grande majorité par des gens d’origine populaire. Cette vérité est très lourde de sens. Elle a toute sa dignité et est un appel à transformer la réalité, car ici des valeurs s’expriment qui exigent la compassion.

Cela n’a rien à voir avec des gens des hautes couches sociales qui, par en haut, veulent un changement, même s’il apparaît comme positif. Aucun changement n’est possible par en haut. C’est le peuple seul qui transforme la réalité. Qui veut défendre les animaux agit pour mobiliser le peuple et ne réduit pas en le véganisme un phénomène bobo, mais en saisit la portée historique, en liaison avec le Socialisme.

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Culture

Kitbull, de Rosana Sullivan

Un nouveau court-métrage du studio d’animation Pixar est sorti il y a une semaine et totalise déjà près de 15 millions de vues. Intitulé Kitbull on y suit l’histoire d’un chat errant dans le Mission District de San Francisco.


La réalisatrice Rosana Sullivan avoue avoir débuté ce court dans le but de faire une « vidéo de chat », comme elle aime en regarder sur internet, une vidéo agréable, qui déstresse.

Assez vite le projet prend une autre tournure, plus personnelle, plus profonde et plus dure aussi puisque le chat va se retrouver à être en relation avec un chien, un pitbull enchaîné à l’extérieur et victime de maltraitance.

En un peu moins de 8 minutes ce film aborde donc un nombre important de thème comme la solitude, la peur de l’autre, l’amitié, la maltraitance animale, l’empathie, l’adoption.

Cela fait beaucoup en peu de temps surtout pour des sujets qui ne sont pas à prendre à la légère.

Mais la fluidité du récit et la justesse avec laquelle il est compté ne pourra pas laisser indifférent les amis des animaux.

Les mouvements, les réactions, les mimiques du chat, pourtant d’une grande simplicité dans le dessin, parleront forcément à tout ceux vivant ou ayant vécu avec un chat. C’est aussi le cas pour le chien, dans une moindre mesure puisqu’il est moins présent, mais certains détails sont parlants.

Kitbull est sorti au sein de la nouvelle branche “SparkShorts program” de Pixar, visant à expérimenter de nouvelles techniques et laisser le champs libre à de nouveaux artistes.

Et en effet le résultat est bien différent de ce que l’on peut connaître du studio, y compris pour un court métrage, notamment car il est en 2D. Si les techniques de l’animation 3D ont été utilisé pour faciliter la mise en scène, l’ensemble a été dessiné à la main (sur palette graphique), les arrières plans étant peints.

Le tout donne quelque chose qui va à l’essentiel, dans la forme comme sur le fond, d’une grande expressivité, allant de le sens de la compassion et de l’universalisme.

Voici donc le film !

Voici également le making-of, disponible uniquement en anglais. On peut toutefois activer les sous-titres en cliquant sur le bouton correspondant, et éventuellement choisir la traduction automatique en Français (dans les paramètres). Bien qu’un peu aléatoire, elle aidera à comprendre pour les non-anglophones !

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Écologie

L’association Handi’Cats fête ses sept ans

Ce week-end l’association Handi’Cats a fêté ses sept ans. Comme son nom l’indique, l’association prend en charge les chats handicapés et plus généralement ceux dont personne ne veut mais aussi d’autres animaux comme des lapins ou des chiens… Cet anniversaire a été l’occasion de faire un point sur ces sept années et malheureusement sur sa situation très difficile aujourd’hui : depuis plusieurs mois, les demandes de prises sont refusées faute de moyens matériels, humains mais surtout financiers.

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Joeystarr et Avicii, deux chats à l’adoption (lien)

La prise en charge d’animaux avec des histoires toutes différentes et parfois très dures, demande beaucoup de temps, beaucoup d’argent et énormément d’abnégation. Le reportage réalisé par 30 millions d’amis en 2015 permet d’avoir un bref aperçu du travail requis pour faire vivre le refuge de Handi’Cats : visites chez le vétérinaire, accueil de nouveaux animaux, soins quotidiens, nettoyage de cages, etc.

Handi’Cats met tout en œuvre pour offrir la plus belle vie possible à chacun de ses protégés. Ceci continue jusqu’à l’étape de l’adoption dont le but est de s’assurer que l’animal rejoindra une famille aimante et capable de lui offrir un cadre de vie adapté à ses besoins psychologiques et physique :

« Après avoir rempli le questionnaire qui nous aide à connaître un petit peu des futurs adoptants, de leur environnement et de leur famille de poilus, s’en suit un premier contact téléphonique qui débouche ensuite sur une pré-visite organisée par l’association au domicile du potentiel adoptant. Ensuite, nous faisons un point en équipe et, si tout va bien, nous organisons un covoiturage pour que l’animal puisse rejoindre sa famille.

[…]

Notre équipe de bénévoles répondra à toutes les questions et inquiétudes, nous ne sommes pas là pour placer à tout prix mais pour trouver la famille qui correspondra à notre protégé et vice-versa »

L’association dispose d’un terrain et de bâtiments dédiés à l’accueil et la prise en charge des animaux en fonction des besoins : quarantaine pour les nouveaux arrivants, infirmerie pour les soins, bâtiments adaptés pour les différents handicaps de certains pensionnaires… Ainsi que de familles d’accueil.

Comme de très nombreuses associations qui viennent en aide aux animaux, l’alimentation, les médicaments et les (très importantes) factures vétérinaires représentent des coûts difficiles à gérer. L’association ne vit que grâce aux dons et à l’heure actuelle, elle n’est plus en mesure de prendre en charge qui que ce soit :

« Malheureusement par manque de place, de main d’oeuvre et surtout de financements, nous avons dû prendre la décision cette année de stopper les prises en charge depuis quelques mois maintenant »

Il faut du courage et de la volonté pour traverser toutes ces difficultés ; l’association et ses protégés ont besoin de toute l’aide possible. Les handicapés, ceux qui ont des besoins spécifiques et tous les animaux qui cherchent un toit en général ont besoin de Handi’Cats et de toutes les associations qui leur apportent l’amour dont ils ont tant besoin.

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Flash, FIV+ et né avec une patte arrière malformée. A l’adoption (lien).

Adoptions, stérilisation et information

Le but de l’association est aussi d’informer et d’éduquer afin de changer le regard sur les animaux handicapés. A cela s’ajoute un travail sur la nécessité de la stérilisation et l’importance de l’adoption.

La stérilisation des chats est une nécessité, il ne s’agit pas d’un choix individuel que chaque personne devrait prendre ou non pour son ou ses chats. Pour chaque chaton qu’une chatte a eu parce que ses « propriétaires » n’ont pas voulu la stériliser, il y a un chat de refuge qui attend une famille pour la vie.

Entre la famille, les amis et les collègues cette portée ne sera pas trop difficile à faire adopter, mais chacune de ses adoptions est une place qu’un autre chat de refuge aurait pu prendre. Les associations n’ont plus de place et plus de moyens mais trop de gens laissent faire et ne font qu’empirer une situation déjà alarmante.

Handicap et euthanasie

Dans le reportage réalisé il y a quelques années par l’émission « 30 millions d’amis », la présidente de Handi’Cats rappelle une triste vérité : les animaux handicapés ont tendance à être considérés comme des cas perdus et il n’est pas rare que des structures aient un recours assez régulier à l’euthanasie. Elle prend ainsi l’exemple d’un des chats de l’association, « Gainsbourg », qui a été brûlé vif et qui aurait été euthanasié sans l’intervention de l’association qui refuse cette fatalité (après plusieurs semaines passées au refuge, l’association a réussi à le « remettre sur pattes »).

Aider l’association

Bénévolat, famille d’accueil

L’association peut avoir des besoins de bras ponctuellement pour des travaux, ou d’une manière régulière (besoin de personnes fiables) pour les soins et l’entretien du refuge. Devenir famille d’accueil est une autre manière d’aider : il ne suffit pas d’avoir une envie passagère, devenir famille d’accueil est un engagement sérieux.

Financièrement

L’association Handi’Cats est sur la plateforme teaming qui permet à chacun de lui verser un euro par mois. L’idée est simple : un euro par moi pour une personne ce n’est rien, mais lorsque des centaines de personnes s’y mettent, cela change beaucoup pour l’association.

Il est également possible d’adresser un chèque à l’association :

Association Handi’cats
12 rue Hervieu Deschênes
27170 Beaumont le Roger

Ou encore d’effectuer un virement Paypal.

Enfin, il est possible d’acheter des produits de la boutique, comme un calendrier pour l’année 2019. Pour plus d’informations, voir le message Facebook de l’association.

Covoiturage

L’association publie des demandes de covoiturage sur sa page Facebook pour qu’un de ses protégés rejoigne sa famille définitive.

Relayer une information

Relayer des demandes de covoiturages ou un évènement de l’association est aussi une manière d’aider. Tous les gestes comptent.

Handi'Cats calendrier

Il existe plein de manières d’aider les refuges et de venir en aide aux animaux qui en ont cruellement besoin. Chaque petit geste peut aider : partager une demande, une information, un évènement permettra peut-être de toucher une personne qui répondra à la demande de covoiturage, une personne qui songe à adopter un animal, etc.

Le travail d’associations comme Handi’Cats est un exemple de travail démocratique de longue haleine : informer, sensibiliser et surtout montrer qu’il est possible et qu’il faut rejeter la barbarie ambiante dont les animaux sont les victimes quotidiennes.

Les animaux ont besoin de cette type de démarche tournée vers le plus grand nombre. Loin de celles qui permettent à certains de se mettre en avant pour leur carrière ou leur chiffre d’affaire, sur le dos des animaux. Loin de celles qui ne proposent qu’une radicalité de façade, s’imaginant avoir tout inventé et refusant tout travail démocratique de fond. Loin de ces impasses, Handi’Cats est un de ces nombreux exemples dont on entend trop peu parler et qui montrent la voie à suivre : celle de la compassion la plus sincère.handi'cats