Étiquette : Les arts et la profondeur

  • Mauvais oeil et le son mêlant enfin Orient et Occident

    Mauvais oeil et le son mêlant enfin Orient et Occident

    « Afrita » et « Constantine » sont des titres qu’il faut impérativement découvrir.

  • L’essentiel, c’est d’être sentimental, pour l’art

    L’essentiel, c’est d’être sentimental, pour l’art

    Les gilets jaunes ont tout faux, car ils sont brutaux dans leurs manières. Même leur lecture romantique d’un passé idéalisé se résume à des billets de banque. Ils correspondent au déclin d’une société française dont les membres perdent toujours plus leur humanité. Leur incapacité à être sentimental autrement que par la mièvrerie en témoigne. Il…

  • « J’ai plus de souvenirs que si j’avais mille ans »

    « J’ai plus de souvenirs que si j’avais mille ans »

    Que faire de cet assemblage de choses vécues que l’on continue de porter en soi ? Baudelaire dit qu’il ne le sait pas, mais il reconnaît qu’elles existent, et qu’elles le débordent. « J’ai plus de souvenirs que si j’avais mille ans » : cet alexandrin de Baudelaire, tiré du poème intitulé Spleen, laisse entrevoir…

  • Comment parler d’un film ou d’un roman sans le dénaturer ?

    Comment parler d’un film ou d’un roman sans le dénaturer ?

    Il est important de parler de cinéma, de musique, de littérature. Ce n’est jamais aisé, car il y a toujours le risque de dénaturer des œuvres d’art à en parler trop librement. C’est qu’une véritable œuvre d’art transporte beaucoup plus de choses que ce qu’elle montre de prime abord : là est la difficulté. Parler…

  • Cris et chuchotements, d’Ingmar Bergman

    Cris et chuchotements, d’Ingmar Bergman

    En présentant la vie intérieure de quatre femmes dans un moment-clef de la vie marquée par une souffrance extrême de l’une d’entre elles, Ingmar Bergman met à nu la densité psychologique féminine, niant tout simplisme et réduction à la femme-enfant. En conséquence de quoi, le film est d’une violence sans pareille. Très grand classique du…

  • L’esprit aristocratique de l’art contemporain

    L’esprit aristocratique de l’art contemporain

    S’il fallait une preuve que l’art contemporain n’est qu’une lubie d’artiste déconnecté pour des riches en quête de métaphysique du vide, on la trouve dans la posture aristocratique qui l’accompagne. Les gens méprisent l’art contemporain ou bien s’en désintéressent, tout simplement. Cela ne dérange pas du tout les tenants de l’art contemporain. Il existe de…

  • Littérature : le triomphe du marquant et du récent

    Littérature : le triomphe du marquant et du récent

    On devrait lire un livre, car il a un intérêt lié à la culture, à une époque, à une haute expression d’humanité. Le capitalisme, lui, préfère vendre et par conséquent créé l’obsession du récent et la fascination pour le marquant. La littérature connaît toujours des œuvres nouvelles, l’écriture appelle encore nombre de personnes à s’engager…

  • Le capitalisme désthétise la vie

    Le capitalisme désthétise la vie

    Le verbe désesthétiser n’existe pas en français, il est pourtant nécessaire. Car à l’ancienne bourgeoisie, gorgée d’esthétisme et de prétention au raffinement, s’est substitué une bourgeoisie avide de consommation superficielle, d’apparence onéreuse mais sans goût. Auparavant, la bourgeoisie était d’un haut niveau culturel, et c’est vrai il y a peu encore. Les bourgeois étaient élevés,…

  • Le film « La chinoise » de Jean-Luc Godard (1967)

    Le film « La chinoise » de Jean-Luc Godard (1967)

    On ne peut pas comprendre mai 1968 sans voir La chinoise.

  • Love – Forever Changes (1967)

    Love – Forever Changes (1967)

    A sa sortie en 1967, Forever Changes du groupe américain Love n’eut aucun succès. S’il reste encore strictement inconnu du grand public, il est depuis unanimement considéré par les critiques musicaux comme un des plus grands chefs d’œuvre. Le paradoxe est que, loin d’une sur-esthétisation, d’un intellectualisme élitiste ou quoi que ce soit de ce…

  • The Stone Roses – The Stone Roses (1989)

    The Stone Roses – The Stone Roses (1989)

    Lorsque The Stone Roses sortit son album éponyme en 1989, il fut très apprécié mais ce n’est qu’au bout d’un certain temps que l’ensemble des critiques britanniques s’aperçut qu’il s’agissait de l’un des albums les plus brillants produits dans ce pays. Il est vrai que le mélange pouvait semblait improbable : une base blues rock, un…

  • « Mon nom est Rouge » d’Orhan Pamuk (1998)

    « Mon nom est Rouge » d’Orhan Pamuk (1998)

    « Mon nom est Rouge » est ce qu’on appelle un roman policier, ou plutôt une enquête sur un crime, mais ce serait presque injuste de réduire ce livre à cela. D’autant plus que le genre policier est souvent le cheval de Troie de la littérature vers une plus grande accessibilité, vers un public plus large. Nous…

  • Joy Division : « Unknown Pleasures » (1979)

    Joy Division : « Unknown Pleasures » (1979)

    Avec sa pochette représentant les ondes captées par un pulsar – une étoile encore très peu définie du point de vue astronomique – le premier album de Joy Division, en 1979, reflète bien un son très froid, un démarche très tendue, une aura mystérieuse portée par le chanteur, Ian Curtis, qui se suicidera dès 1980,…

  • Le roman « Kaputt » de Curzio Malaparte

    Le roman « Kaputt » de Curzio Malaparte

    Kaputt de Curzio Malaparte est une œuvre d’une valeur inestimable, parce qu’elle s’appuie sur une expérience particulièrement concrète, alliée à une remise en cause existentielle. On connaît cela avec les grands écrits de la première guerre mondiale, Le feu du Français Henri Barbusse et À l’Ouest, rien de nouveau de l’allemand Erich Maria Remarque. Ces…