Étiquette : littérature

  • Littérature : le triomphe du marquant et du récent

    Littérature : le triomphe du marquant et du récent

    On devrait lire un livre, car il a un intérêt lié à la culture, à une époque, à une haute expression d’humanité. Le capitalisme, lui, préfère vendre et par conséquent créé l’obsession du récent et la fascination pour le marquant. La littérature connaît toujours des œuvres nouvelles, l’écriture appelle encore nombre de personnes à s’engager…

  • Car objectivement on ne lit plus

    Pour être à même lire, il faut avoir vécu un peu, mais surtout vivre encore. Le besoin de lecture s’efface par conséquent, dans une société où tout est observation neutre, regard froid, repli individuel sur un moi inaccessible au reste du monde. Voyons les choses en face : les gens ne lisent plus. Qu’ils soient riches…

  • « Ne méprisez la sensibilité de personne »

    « Ne méprisez la sensibilité de personne »

    La bataille pour la sensibilité est un pas nécessaire.

  • Madame de Staël : aux sources du féminisme libéral, borné et insuffisant

    Madame de Staël est une grande figure à portée universelle de la littérature de notre pays. Son succès vient de ce que sa vie comme ses œuvres reflètent parfaitement la situation historique de la bourgeoisie en France à son époque.

  • Les yeux des pauvres – Charles Baudelaire

    Ah ! vous voulez savoir pourquoi je vous hais aujourd’hui. Il vous sera sans doute moins facile de le comprendre qu’à moi de vous l’expliquer ; car vous êtes, je crois, le plus bel exemple d’imperméabilité féminine qui se puisse rencontrer. Nous avions passé ensemble une longue journée qui m’avait paru courte. Nous nous étions bien promis…

  • Bac littérature 2018 : pédérastie et inceste au programme

    Ainsi, le sujet au Bac littérature hier pour les Terminales Littéraires était directement consacré à la pédérastie. C’est révélateur d’à quel point un esprit « moderne » pratiquement dégénéré a obtenu la main-mise sur de vastes sphères intellectuelles, dans le prolongement de la promotion libérale-libertaire de la pédophilie par des intellectuels dans les années 1970. Et le…

  • « Mon nom est Rouge » d’Orhan Pamuk (1998)

    « Mon nom est Rouge » d’Orhan Pamuk (1998)

    « Mon nom est Rouge » est ce qu’on appelle un roman policier, ou plutôt une enquête sur un crime, mais ce serait presque injuste de réduire ce livre à cela. D’autant plus que le genre policier est souvent le cheval de Troie de la littérature vers une plus grande accessibilité, vers un public plus large. Nous…

  • Virginie Despentes : Baise-moi (1993)

    En 1946, Boris Vian obtenait un véritable succès d’édition avec ses 120 000 exemplaires vendus de J’irai cracher sur vos tombes. Un roman ignoble, qui raconte des viols et des meurtres. Au début des années 1990, Virginie Despentes a repris le principe. Mais, afin de choque davantage, elle raconte le parcours de femmes, qui apprécient…

  • Le roman « Kaputt » de Curzio Malaparte

    Le roman « Kaputt » de Curzio Malaparte

    Kaputt de Curzio Malaparte est une œuvre d’une valeur inestimable, parce qu’elle s’appuie sur une expérience particulièrement concrète, alliée à une remise en cause existentielle. On connaît cela avec les grands écrits de la première guerre mondiale, Le feu du Français Henri Barbusse et À l’Ouest, rien de nouveau de l’allemand Erich Maria Remarque. Ces…

  • Baudelaire et les vitres de couleur pour les quartiers pauvres

    Dans le Spleen de Paris, où il écrit des poèmes en prose, Baudelaire appelle au besoin de vitres de couleur pour les quartiers pauvres, afin d’être en mesure de voir la vie en beau… LE MAUVAIS VITRIER Il y a des natures purement contemplatives et tout à fait impropres à l’action, qui cependant, sous une…