Jean-Christophe Cambadélis est un cadre socialiste historique. Il propose une idéologie clef en main, de centre-gauche et affirme que c’est lui ou bien les libéraux et les nationalistes.
On fonce vers le fascisme et la guerre : quand on est de gauche, dans la tradition historique de la Gauche, on ne peut pas ne pas le voir. Il faut donc s’y opposer, avec les meilleurs outils.
Voici la lettre de démission d’un membre du bureau national du MJS (les Jeunes Socialistes) et adhérent au Parti socialiste, Doriann Maillet-Praud. Il explique avec des mots très durs pourquoi il quitte ces organisations, qui sont liées.
Dans le contexte actuel de crise, il y a des mouvements de fond qui ne trompent pas. Une partie de la Gauche cherche à se placer dans un axe de combativité avec un fond réel.
Au lendemain des municipales, EELV lance son opération de liquidation de la Gauche, Yannick Jadot et Eric Piolle se positionnant pour les présidentielles.
Des organisations de jeunesse ont publié une tribune appelant à l’unité politique, avec comme perspective ni plus ni moins que l’enterrement de la Gauche historique. Après avoir confisqué la Gauche pendant des années, les bourgeois et petit-bourgeois « progressistes » assument maintenant de vouloir la faire disparaître. L’écologie est pour eux un formidable prétexte.
En s’abattant sur le monde, le covid-19 a été une maladie qui a bousculé à peu près toute la vie quotidienne telle qu’on la connaissait. On peut même dire que l’humanité est profondément ébranlée dans ses certitudes. Quant au capitalisme n’en parlons pas, la machine est grippée. À quel prix va-t-elle redémarrer ? Et peut-elle redémarrer ?
Jean-Christophe Cambadélis, figure historique de la Gauche – il a été à la tête de l’Unef-ID et premier secrétaire du Parti socialiste – a publié une longue lettre sur la Gauche de demain. Mais il croit que le monde de demain sera le même.
Comme l’ensemble des cadres socialistes historiques, François Hollande est un analyste très fin des situations et des enjeux, même si certains reprocheront à tous ces gens de ne finalement pas croire en grand-chose. Ses propos sur le défi que représente 2022 sont pour cette raison empreints de sagacité. Le constat est simple : ou il y a un renouveau par en bas de la Gauche formant un camp bien déterminé, ou l’extrême-Droite se profilera comme alternative à un Emmanuel Macron trop décrédibilisé pour former un rempart à celle-ci.
Une initiative a formé une plate-forme pour qu’en 2022, la Gauche ne présente qu’un seul candidat aux prochaines élections présidentielles, sur la base d’un dénominateur commun à la fois social, humaniste et écologiste.
Dans une tribune publiée dimanche 10 novembre 2019, des dirigeants de la plupart des « organisations de jeunesse » liées à la Gauche appelaient à se joindre à la marche du jour contre « l’islamophobie ». La dirigeante de l’UNEF Mélanie Luce était d’ailleurs au premier rang du cortège derrière la banderole, au milieu de militants politique de l’islam.
La manifestation « contre l’islamophobie » du 10 novembre 2019 a provoqué une fracture complète à Gauche. Ceux qui ont soutenu la manifestation voient l’autre camp comme composé d’arriérés n’ayant pas saisi la nature coloniale, raciste de l’État français. Les autres sont à juste titre horrifiés de comment ce qu’on doit appeler la « Gauche » post-moderne est populiste, clientéliste et n’hésite pas à balancer par-dessus bord le moindre acquis de l’héritage historique de la Gauche.
Jean-Luc Mélenchon lance une grande offensive, qui se résume à une thèse très simple : il n’y a pas de classes, mais le peuple et l’oligarchie. L’actualité mondiale, c’est selon lui le « dégagisme » non-violent menant à une « assemblée constituante », ce qui forme une « révolution citoyenne ».
Traditionnellement, la Fête de l’Humanité marque la rentrée politique de la Gauche. Cette année encore, à peu près toutes les figures y étaient et se sont échangées les amabilités d’usage, en souhaitant l’unité la plus large. Cela n’est cependant pas très convaincant, de la part de gens qui s’écartent toujours plus des classes populaires et ne sont pas à la hauteur des enjeux historiques.
L’université d’été de La France insoumise à Toulouse a été propice à des abandons formels de valeur de la Gauche. Avoir invité Thierry Ardisson est ainsi un véritable scandale, de par ce que représente cette figure médiatique. Les propos de Henri Peña-Ruiz sont tout autant inacceptables, puisqu’elle met les religions sur le même plan que l’athéisme, au nom de la « laïcité ». C’est une capitulation dans tous les domaines qu’on peut observer ici.
Le congrès d’Issy-les-Moulineaux du Parti socialiste marquait une renaissance après une première constitution deux mois auparavant, marqué entre-temps par un échec électoral complet. Il renaîtra encore une fois avec l’intégration en 1971 de François Mitterrand.
Qu’est-ce-que la vie ? C’est un enchevêtrement d’éléments matériels différents qui s’agrègent puis fusionnent pour aller vers des organismes toujours plus complexes. Au cœur de cette dynamique, il y a modification, changement, dépassement d’anciennes conditions vers une nouvelle condition générale.