La réunion des BRICS à Kazan en Russie en octobre 2024 a été prétexte pour la production de foulards. Une manière d’accompagner une réunion qui a été un indéniable succès du point de vue russe. La venue du Secrétaire général de l’Onu, António Guterres, a montré que l’isolement de la Russie n’était pas fonctionnel. Treize pays ont également rejoint l’organisation comme pays partenaires : l’Algérie, le Belarus, la Bolivie, Cuba, l’Indonésie, le Kazakhstan, la Malaisie, le Nigeria, l’Ouganda, l’Ouzbékistan, la Thaïlande, la Turquie, le Vietnam.
On retrouve ici avec ces foulards la vie quotidienne russe si riche culturellement s’alliant à la démarche « multipolaire ». Si cette dernière est portée par des capitalismes cherchant à se développer, on parle de pays où vivent des parties significatives des masses mondiales, avec leur culture, leur folklore.
Une culture et un folklore qui, bien qu’atteints par le capitalisme et très largement déformé par le féodalisme, porte une charge populaire évidente. D’où justement des charmants foulards russes allant à leur rencontre. Et, naturellement, c’est le thème des femmes qui a été choisi par l’entreprise russe pour ce projet, la maison de couture Nina Ruchkina d’Ekaterinbourg.
On parle de foulard, mais peut-être faut-il plus utiliser le terme de châle, bien que les deux formes existent en Russie, dans des variétés très riches, la production de la ville de Pavlov Possad étant peut-être la plus fameuse pour sa dimension décorative si populaire.
Voici plus en détail le premier foulard. Rappelons que les Brics, ce sont l’Afrique du Sud, la Brésil, la Chine, l’Inde, la Russie, l’Inde et la Chine et désormais également l’Égypte, les Émirats arabes unis, l’Éthiopie et l’Iran.
Il ne faut pas s’étonner de la référence à l’Égypte antique. L’idéologie actuelle de l’Égypte est justement axé sur cette gloire passée (et non sur l’Islam comme ce fut le cas avec les Frères musulmans au pouvoir récemment encore).
Voici une série avec les cinq pays initiaux des Brics.
Ces foulards sont disponibles en Russie, ce qui les rend inaccessibles en raison des sanctions occidentales. Ils coûtent aux alentours de 45 euros, et sont malheureusement en soie, ce qui est du point de vue de la condition animale est bien entendu erroné.
Ces foulards doivent nous laisser rêver : si les peuples du tiers-monde se soulevaient, avec les femmes en première ligne, le bouleversement serait inévitable, et inévitablement juste. Et cela se produira immanquablement.
Les femmes du monde entier doivent prendre en charge la société et établir les principes du Socialisme porté par le prolétariat. Et le monde sera métissé, sans plus aucune nation, une République socialiste mondiale !