Catégories
Écologie

Les chiffres de l’expérimentation animale en France en 2018, donnés deux ans après

Pratiquement deux millions d’animaux connaissent l’enfer de l’expérimentation chaque année en France. Dans l’ombre, on torture et on assassine ; dans l’ombre et dans le silence.

C’est censé être très bien organisé et pourtant on a les chiffres deux ans après. C’est que c’est trop bien organisé et que tout est fait pour neutraliser l’opinion publique. D’ailleurs, on n’a pas entendu le gouvernement ni les laboratoires expliquer qu’en raison du confinement, les animaux destinés à l’expérimentation ont été tués, car il n’y avait plus personne pour « s’en occuper ».

Telle est la réalité infernale imposée par des criminels.

Voici le rapport publié par le Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (tournez les pages avec le bouton en bas de page ou téléchargez directement le PDF ) :

STAT2018_Utilisation_animaux_fins_scientifiques_1287557
Catégories
Écologie

L’expérimentation animale française généralise son approvisionnement

Finies les élevages spécifiques : désormais l’expérimentation animale pourra se procurer les animaux auprès de n’importe qui.

Il y a eu pendant des décennies un énorme trafic en France : des animaux comme les chats et les chiens étaient volés et livrés à l’expérimentation animale. Cela sera désormais de nouveau possible, en raison du décret n° 2020-274 du 17 mars 2020 modifiant certaines dispositions relatives à la protection des animaux utilisés à des fins scientifiques.

On lit à l’article 1 que :

« 3° Au dernier alinéa de l’article R. 214-90, les mots : « lorsque la production des éleveurs agréés est insuffisante ou ne convient pas aux besoins spécifiques du projet » sont supprimés »

Cela signifie que l’approvisionnement exceptionnel ailleurs qu’à des éleveurs agréés – des criminels innommables qu’on devrait justement nommer – peut désormais être généralisé sans entraves aucune. On voit déjà les « chercheurs » dire que cela ne sera pas le cas, car il faut des animaux spécifiques, souvent génétiquement modifiés. Mais alors pourquoi la loi a-t-elle été modifiée ?

En réalité l’expérimentation animale est toujours autant généralisée, c’est une vision du monde. On ne cherche pas : on expérimente en essayant trouver. Au moyen de ce qui est concrètement de la torture de la part de tortionnaires.

Et c’est la règle. Le rapport 2020 de l’Echa, l’agence européenne sur les produits chimiques, sur l’utilisation d’alternatives à l’expérimentation animale constate d’ailleurs que rien n’a changé depuis 2017.

La modification de la loi est un appui complet à cette démarche, qui a largement été valorisée depuis l’émergence du Covid-19. L’ordre des vétérinaires a lui-même fait un éloge de l’expérimentation animale dans son communiqué de la fin mars 2020 :

« Selon l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE), comme de l’avis de l’ANSES, à ce jour, rien ne prouve que les animaux de compagnie propagent la maladie (la propagation du COVID-19 est le résultat d’une transmission d’homme à homme) et il n’est donc pas justifié de prendre des mesures à l’encontre des animaux de compagnie qui pourraient compromettre leur bien-être.

De ce fait, des tests à grande échelle sur les animaux de compagnie ne sont actuellement pas recommandés par les autorités, et l’opportunité et la justification de telles initiatives apparaissent discutables dans les circonstances actuelles.

Mais cela ne veut pas dire que rien ne doit être entrepris : afin d’approfondir les connaissances scientifiques et de faire la lumière sur la dynamique possible de l’infection par le SARS-CoV-2 chez différentes espèces animales, des recherches avec des protocoles stricts sont menées actuellement en Europe sous le contrôle des autorités ou des agences sanitaires des États membres. »

Il est parlé de protocoles stricts : c’est une sinistre farce, et encore plus alors que désormais les bouchers expérimentateurs pourront s’approvisionner où bon leur semblera.

C’est tout à fait dans l’ambiance du moment : le vieux monde pratique la fuite en avant. Les animaux en sont les premières victimes.

Catégories
Écologie

ASPAS: «Mobilisation générale contre la chasse estivale!»

Voici la dernière communication de l’ASPAS, l’Association pour la protection des animaux sauvages, qui alerte sur le retour de la chasse en été et pointe le caractère particulièrement anti-démocratique de cette décision.

« Mobilisation générale contre la chasse estivale !

21/06/2020

C’est officiel : depuis le 1er juin, les chasseurs peuvent cette année encore abattre chevreuils, daims, sangliers et renards (presque) partout en France. Et ce malgré une forte (et inédite !) opposition citoyenne exprimée via les consultations publiques. Face à ce déni de démocratie, l’ASPAS a imaginé pour vous de nouvelles actions contre le lobby chasse.

Jamais la chasse d’été n’aura autant fait parler d’elle. Et c’est une excellente nouvelle ! Car plus les Français prendront conscience de l’existence de ces tueries estivales, plus nous ferons poids pour faire changer la loi. Les nombreuses consultations publiques organisées partout en France ce printemps sont sans appel : une majorité écrasante de Français refuse de subir ces 3 mois et demi de chasse supplémentaires, de surcroit à une saison synonyme de vacances au grand air et de reconnexion avec la nature !

Épaulée par de vaillants bénévoles, l’équipe de l’ASPAS a décortiqué les deux tiers des arrêtés préfectoraux (soit une soixantaine de départements) qui autorisent la chasse d’été. Aucun n’a tenu compte, dans sa décision finale, de l’avis des citoyens opposés à cette pratique !

Quelques exemples de départements à éviter cet été :

  • Vendée : 258 contributions, dont 84% d’opposants
  • Morbihan : 1266 contributions, dont 85% d’opposants
  • Aude : 219 contributions, dont 89% d’opposants
  • Cantal : 599 contributions dont 90% d’opposants
  • Hérault : 364 contributions, dont 90% d’opposants
  • Dordogne : 169 contributions, dont 95% d’opposants
  • Ariège : 644 contributions, dont 97% d’opposants
  • Charente-Maritime : 505 contributions, dont 97% d’opposants
  • Pyrénées-Atlantiques : 247 contributions, dont 98% d’opposants
  • Isère : 403 contributions, dont 99% d’opposants (!)

Ces résultats pourraient nous décourager. Nous pensons au contraire qu’ils doivent raviver la flamme de notre indignation collective ! Ces chiffres, qui seront gravés à jamais dans les archives publiques, démontrent une fois de plus que les Français rejettent massivement les abus de la chasse.

Aussi, nous vous proposons d’aller plus loin, en mettant en œuvre ces 3 nouvelles actions :

1 – Écrivez à la préfecture de votre département et aux élu-e-s de votre circonscription (coordonnées plus bas) pour exprimer votre désapprobation quant à l’autorisation de la chasse en été et votre souhait de pouvoir mener des activités nature en toute sécurité et sérénité.

Cliquez ici pour envoyer votre mail

Si le lien ci-dessus ne fonctionne pas, vous pouvez faire un copier-coller manuellement du texte ci-dessous :

Madame, Monsieur,

La réglementation autorise la chasse à tir de septembre à mars, mais les préfets peuvent l’autoriser dès le 1er juin pour les chevreuils, sangliers et daims. Ce qui devait être une exception est devenu le principe puisque tous les départements appliquent cette mesure permettant des tirs pendant 10 mois de l’année !

Pourtant, les tirs d’été exercent une pression cynégétique insoutenable pour les populations sauvages concernées.

Dès lors que des tirs d’été du chevreuil ou du sanglier sont autorisés, le renard pourra être chassé dans les mêmes conditions que ces espèces alors qu’il subit déjà trop de persécutions : chasse à courre jusqu’à fin mars, déterrage et piégeage toute l’année.

Ces tirs d’été vont inévitablement perturber d’autres espèces dont la chasse n’est pas encore ouverte, ou encore des espèces protégées, alors que les jeunes ne sont pas encore sevrés.

Ces tirs d’été augmentent lourdement et de manière inacceptable les risques d’accidents de chasse impliquant des non-chasseurs. Ces derniers n’auront en effet que très peu de mois pour se promener en pleine nature sans être inquiétés. Une telle décision est inéquitable et va à l’encontre de tout impératif de sécurité publique dont le préfet est pourtant le garant.

Aussi, je vous demande d’agir pour que cette mesure ne s’applique plus dans notre département, et de mettre tout en œuvre pour faire évoluer la réglementation nationale.

Cordialement,> Pour trouver les coordonnées de la préfecture de votre département, cliquez ici (fichier PDF).
> Pour les coordonnées de vos députés, cliquez ici.
> Pour les sénateurs, c’est ici.

2 – Dialoguez avec votre maire ou les candidats à la mairie pour limiter au maximum le périmètre de la chasse sur votre commune.

Oui, un maire a certains pouvoirs sur la chasse. Retrouvez les actions possibles pour un maire sur la page : aspas-nature.org/municipales

3 – Interpellez et sensibilisez en diffusant les panneaux « Attention, promenade en cours » de façon virale ou, sur le terrain, lors de vos balades.

Non ce ne sont pas aux promeneurs de faire attention aux chasseurs ! La nature n’appartient à personne, et elle ne doit pas être une chasse gardée. Chaque citoyen doit pouvoir accéder à la nature en toute liberté et en toute sérénité, sans l’angoisse de se faire tirer dessus !

Pour inverser le message, l’ASPAS a donc créé une déclinaison de panneaux que vous pouvez partager autour de vous (par mail, sur les réseaux sociaux…), ou carrément imprimer et utiliser dans la nature lors de vos sorties : n’hésitez pas à nous envoyer vos photos une fois le panneau posé !

Pour toute question pratique sur ces actions, vous pouvez écrire à actions@aspas-nature.org.

Cliquez sur les visuels pour télécharger les panneaux en pdf

[Voici un exemple de visuel ; pour retrouver toute la série de visuels, rendez-vous sur le site de l’ASPAS]

Catégories
Écologie

Nouvelle campagne de «30 millions d’amis» contre l’abandon d’animaux

La fondation 30 millions d’amis, qui soutient directement de nombreux refuges, lance une nouvelle campagne contre l’abandon d’animaux.

Le slogan de la campagne pointe du doigt une chose terrifiante, malheureusement bien réelle :

« En France, la peine de mort n’existe plus.
Sauf pour les innocents. »

En effet, comme l’explique « 30 millions d’amis », des milliers d’animaux abandonnés sont tués (il est parlé de manière impropre d’ « euthanasie »)  chaque année, faute de place dans les refuges, faute d’adoption.

L’association pointe directement trois problèmes majeurs, en portant ces revendications très justes :

« – NON aux animaleries – L’animal n’est pas un objet

– NON aux petites annonces – L’animal n’est pas une marchandise

– NON aux acquisitions coup de coeur – L’animal n’est pas un cadeau »

Dix propositions sont ensuite faites sur le site dédié à la campagne, avec une pétition pour les soutenir.

Pour connaître ces dix propositions et signer la pétition, rendez-vous sur la page :

30millionsdamis.fr/la-fondation/nos-campagnes/les-innocents/

Catégories
Écologie

La nouvelle campagne de la SPA contre les abandons

En cette période de crise sanitaire, la Société Protectrice des Animaux (SPA) a décidé de lancer une campagne de sensibilisation imaginée par l’agence WNP, pour lutter contre les abandons qui explosent pendant l’été. La SPA est une des fédérations regroupant des refuges pour animaux.

Voici le court métrage :

Chaque année, la période estivale est une période critique pour les animaux, et donc forcément pour les SPA, les associations de protection animale, les refuges. Tous les ans, il faut sensibiliser à nouveau, il faut évoquer la situation des animaux pour qu’ils ne soient pas oubliés, il faut dire et redire inlassablement les mêmes choses.

Il faut reconnaître que la France a le triste statut de championne d’Europe de l’abandon, comme le présentait l’association 30 millions d’amis l’année dernière dans sa campagne estivale 2019. Dans son clip, les diverses et terribles formes d’abandon étaient mises en scène : de l’abandon cruel en forêt ou sur une route, ne laissant aucune chance à l’animal de s’en sortir, à l’abandon « planifié » en SPA.

On y apprenait que 100 000 animaux étaient abandonnés dans l’année, dont 60 000 au cours de l’été. Ces chiffres sont effarants.

Comme nous l’avions évoqué récemment, les animaux ont subi le confinement de plein fouet. Les adoptions ont été gelées, puis autorisées sur prises de rendez-vous, les bénévoles nourrisseurs ont dû se débrouiller pour nourrir les chats libres, des associations se sont trouvées dans l’incapacité de venir en aide à certains animaux.

Et comme d’habitude, quand tout va mal, c’est forcément pire pour les animaux. Qu’on se le dise, l’abandon et les situations dramatiques pour eux ne sont pas le propre de la période estivale, c’est un fléau quotidien. La crise économique ne les épargne pas, des gens ne s’en sortent plus, n’ont plus les moyens de s’en occuper, mais surtout les animaux sont considérés comme des marchandises : alors au lieu de chercher une solution, de demander de l’aide, on peut abandonner celui-ci, on le remplacera bien par un autre. On se cherche des excuses, on se donne bonne conscience : l’arrivée d’un bébé, un déménagement, « je n’ai plus le temps, il sera mieux à la SPA », etc …

Alors que l’économie va droit dans le mur, que l’ État cherche à donner le change, alors que la ministre du travail Mme Penicaud elle-même appelle les français à « consommer », à « dépenser leur épargne », comme si tout allait bien, nous savons que la période extrêmement difficile qui se profile le sera aussi pour les animaux. Concrètement, que les français partent massivement ou non en vacances cet été, il y aura des abandons, des drames se joueront.

La campagne de la SPA tend à montrer que l’abandon n’est pas uniquement cette triste image du chien attaché à un arbre en pleine forêt ou de ce chat au poil sali errant affamé dans la ville, c’est un véritable cataclysme émotionnel pour l’animal qui subira épreuves sur épreuves pour s’en sortir. Nous savons que beaucoup de fins ne seront pas heureuses, que beaucoup d’abandons sont ni plus ni moins des condamnations à mort.

L’abandon est d’autant plus difficile à vivre pour un chien, un chat, un NAC, enfin tout animal domestique, qu’ils sont extrêmement routiniers, attachés à leur territoire, à leurs habitudes, à leur famille, à leur routine rassurante. Tout leur monde s’écroule à la mesure que notre aliénation grandit toujours plus.

Alors que la population méprise ses actes honteux, alors que l’indignation est grande, on voit bien que cela n’est pas suffisant et que chaque année il faut recommencer.

Ce sont les associations qui prennent en charge le travail de l’État, de la société qui n’assume rien du tout, alors qu’elles croulent littéralement sous les abandons, sous les factures de plusieurs centaines voire milliers d’euros. Ce sont aussi des personnes isolées qui viennent en aide dans leur quartier parce que c’est tout simplement insupportable pour elles de voir des animaux livrés à eux-mêmes. Alors que la législation prévoit des peines pouvant s’élever jusqu’ à 2 ans d’emprisonnement et 30 000 € d’amende (article 521-1 du code pénal) pour quiconque se rend coupable de l’abandon d’un animal, les sanctions sont rarement, voire jamais appliquées faute de moyens, faute de détermination !

Face à cela, nous savons que nous ne pourrons pas rester là indéfiniment, d’année en année, à regarder déferler la vague incapables de réagir, et qu’il faudra agir de manière collective si nous ne voulons pas sombrer davantage dans la barbarie.

Catégories
Écologie

Renards: nouvelle enquête de One Voice sur la vénerie sous terre

L’association de protection animale One Voice a publié une nouvelle enquête à propos de la vénerie sous terre. On voit dans une vidéo particulièrement glaçante des chasseurs attraper des renardeaux dans leur terrier, pour les massacrer. Tout cela sous l’œil d’enfants. C’est immonde, inacceptable, et forcément ces images provoquent un haut le cœur chez toute personne dotée d’une sensibilité.

Voici les images, particulièrement difficiles, qu’il faut néanmoins connaître, car c’est une réalité très courante :

One Voice explique dans le détail le déroulé de ces chasses et les enjeux qu’il y a derrière dans un article à lire ici → Infiltration chez des déterreurs de renardeaux

Rappelons également la campagne de l’ASPAS contre le déterrage des blaireaux, ce qui est tout aussi cruel et inacceptable. Les informations sont à lire dans cet article → Stop au déterrage du blaireau

Catégories
Écologie

Double appel pour aider les associations de la protection animale

Les associations s’occupant des animaux ont un besoin d’aide financière évidemment énorme en général et en particulier dans la situation actuelle. Deux appels ont été faits en cette direction.

Il va de soi que ces appels sont une bonne chose, cependant il faut être conscient de certaines précisions.

Le premier appel a été réalisé par Ethics For Animals, One Voice, Collectif Chats 100 % Stérilisation Obligatoire et L’Arche des Associations.

Le Collectif Chats 100 % Stérilisation Obligatoire existe depuis 2009 et cherche à fédérer les associations s’occupant des chats ; One Voice existe depuis 1995 et ses racines remontent au-delà. Il n’y a ici rien à dire.

« Ethics For Animals » est par contre une structure montée à la fin de l’année 2019 afin « de venir en aide financièrement, juridiquement, dans la communication » aux associations de la protection animale. C’est assez typique de ces gens refusant de former leur propre structure ou d’en rejoindre une, afin de parasiter le mouvement en général avec des actions plus « valorisantes ». Le choix du nom en anglais est assez pathétique évidemment aussi.

L’Arche des Associations est pareillement une structure à la fois sympathique et inacceptable. En apparence c’est une vaste fédération d’associations. En réalité derrière il y a des énormes poids lourds de l’industrie pour animaux de compagnie. D’un côté, au moins ils mettent la main à la pâte, car ils apportent il est vrai du sérieux et un soutien matériel authentique, sur ce plan il n’y a rien à dire. Après, ce n’est clairement pas démocratique…

Le second appel a été signé par des personnalités et fait référence au premier appel. Mais il a été mis en place par « Ethics For Animals » seulement. Si donc d’un côté c’est bien, de l’autre il faut bien saisir que c’est aussi un placement pour cette association.

Ces précisions sont secondaires par rapport à la question principale que sont les animaux, mais être de Gauche signifie ne pas être naïf devant la corruption capitaliste qui cherche à happer la protection animale, que ce soit de manière directe ou indirecte, volontaire ou involontaire.

Voici le texte de la pétition (cliquez sur ce lien pour la signer) :

« Pour une aide d’urgence aux refuges et associations de Protection Animale durement touchés par le Covid19 et le confinement !

Auteur(s) :
Ethics For Animals, One Voice, Collectif Chats 100 % Stérilisation Obligatoire et L’Arche des Associations.
Destinataire(s) :
Monsieur le Président de la République – Monsieur le Ministre de l’Economie et des Finances – Monsieur le Ministre de l’Action et des Comptes Publics – Monsieur le Ministre de l’Agriculture
La pétition
19 millions d’euros versés pour les zoos, les cirques et les centres équestres, 10 millions d’euros votés au Sénat pour les éleveurs canins et la filière équestre et toujours rien pour les petites associations de protection animale !

Depuis 2010, ce sont 3 212 associations de protection animale qui ont été créées en France. Ces associations et refuges ont un rôle irremplaçable, nécessaire, plébiscité par les Français, heureux que l’on porte secours aux animaux en détresse, que l’on donne une nouvelle chance à ces trop nombreuses victimes d’abandons et de maltraitances.

En silence, avec des moyens très limités, ces structures de protection animale agissent avec une efficacité et un dévouement exemplaires pour la protection et la défense des animaux, là où les pouvoirs publics ont eu tendance à se désengager depuis trop longtemps.

Pourtant elles portent secours et redonnent un avenir aux milliers d’animaux qui ne passent pas par les 55 refuges de la SPA ou les 270 de la Confédération Nationale – Défense de l’Animal et ne bénéficient pas – en grande majorité – des aides des Fondations de protection animale.

Que vont devenir ces 3 212 autres refuges et associations qui n’auront accès à aucune aide ? Personne n’en parle…
Ethics For Animalsle Collectif Chats 100% Stérilisation ObligatoireOne Voice et L’Arche des Associations interpellent le Gouvernement afin qu’il prenne en compte les associations et les refuges indépendants qui n’ont ni le nom ni les finances des associations les plus connues pour survivre à la crise que le pays traverse.

Imaginez… Que se passerait-il si ces 3 212 associations et refuges fermaient par manque de moyens ?  

Les autres associations et fondations nationales seraient dans l’incapacité de prendre le relais et de faire face à un tel afflux… Le recours aux euthanasies serait inévitable. Ce serait un désastre pour l’ensemble de la protection animale et une désolation pour les millions de Français qui aiment les animaux.

Par cette pétition, nous demandons au gouvernement qu’il débloque un fonds d’urgence pour venir en aide aux associations de protection animale qui en feront  la demande.

Votre signature est importante.

Des jeunes prennent l’initiative de mobiliser le grand public

Cinq étudiants en première année de l’ISCOM ont décidé d’intégrer bénévolement l’association Ethics For Animals dans le cadre d’un projet scolaire afin de mener à bien une collecte de fonds pour aider les associations les plus touchées par la crise actuelle.

Les fonds récoltés seront transformés exclusivement en nourriture à destination d’associations sélectionnées en toute transparence.

Vous voulez participer ? Donnez => Aidons nos associations de protection animale à nourrir leurs animaux ! »

 

Voici l’appel signé par des personnalités :

1Lettre ouverte 47 personnalités_Sauvons les associations_26 mai 20202Lettre ouverte 47 personnalités_Sauvons les associations_26 mai 20203Lettre ouverte 47 personnalités_Sauvons les associations_26 mai 20204Lettre ouverte 47 personnalités_Sauvons les associations_26 mai 20205Lettre ouverte 47 personnalités_Sauvons les associations_26 mai 2020
Catégories
Écologie

Les filets anti-pigeons meurtriers de Bougival

La question des filets placés au niveau d’un pont d’une départementale à Bougival est exemplaire. C’est un véritable piège pour les pigeons et on en trouve de similaires à travers tout le pays.

Il y a tout à fait lieu de soutenir la pétition destinée à Pierre Bedier, président du Conseil Général des Yvelines (78), ainsi qu’aux élus de ce département. Déjà, parce que le filet placé à Bougival sur le pont de la route départementale D321 est intolérable en soi. Mais aussi parce qu’au-delà de cette question particulière, de tels filets existent partout en France.

Naturellement, il y a de bonnes âmes pour intervenir, mais c’est illégal, très difficile car à plusieurs mètres de hauteur et, qui plus est, parce que les filets sont sacrément solides. En clair à moins d’assumer l’interdit et de disposer d’un bras télescopique de quatre – cinq mètres avec au bout une lame bien tranchante ou une tête de cintre bien solidement accrochée, c’est pratiquement impossible d’intervenir.

Raison de plus d’appuyer, au-delà de toute autre considération, également et quoi qu’on pense d’une pétition, qui a le mérite de faire se mobiliser les gens, de leur faire prendre conscience, d’exercer une pression salutaire. C’est à ce genre de détails qui n’en sont pas qu’on voit qui a un cœur et qui n’en a pas.

Pour signer la pétition -> mesopinions.com

Voici le texte de la pétition :

« Demandons le retrait du filet qui tue des pigeons à Bougival (78)

Auteur(s) :
PAZ
Destinataire(s) :
Pierre BEDIER, Président du Conseil Général des Yvelines (78) et les élu-e-s du département
La pétition

Depuis des mois, des dizaines de pigeons meurent d’épuisement sous le pont de la route D321, du côté de Bougival (Yvelines).

En effet, un filet a été placé sous ce pont par le Conseil Général des Yvelines. Ce filet constitue un véritable piège pour les pigeons, qui parviennent à s’y engouffrer et ne peuvent plus à en sortir.

Par ailleurs, les cadavres restent en suspension dans le filet, ce qui soulève également une question d’ordre sanitaire.

Début avril 2020, PAZ a alerté la Mairie de Bougival, qui se déclare incompétente en la matière, en affirmant que le Conseil Général des Yvelines est le gestionnaire de l’ouvrage (le pont).

PAZ a également sollicité le Conseil Général des Yvelines. Après plusieurs échanges, nous n’avons obtenu aucun engagement concernant l’enlèvement de ce filet, source de souffrance et de mort pour plusieurs dizaines d’oiseaux.

Aux côtés de PAZ, nous demandons au Conseil Général des Yvelines :

  • le retrait du filet sous le pont de la route D321, côté Bougival, dans les plus brefs délais ;
  • la prise en considération de la condition animale au moment du choix des méthodes, afin de favoriser systématiquement une cohabitation pacifique avec les animaux. »
Catégories
Écologie

Les cas de covid-19 dans les abattoirs, un symptôme du capitalisme

Plusieurs cas de contaminations au covid-19 ont été détectés dans des abattoirs français, avec plus d’une centaine de cas recensés. Cela place l’industrie de la viande au centre des attentions sanitaires, et sociales.

À Saint-Jacut-du-Mené, près de Saint-Brieuc dans les Côtes d’Amor, il y a 69 cas positifs confirmés. À Fleury-Les-Aubrais, près d’Orléans dans le Loiret, ce sont 34 cas et il y a aussi une vingtaine de cas confirmés à Essarts-en-Bocage en Vendée.

Cela n’est pas une exception française puisqu’en Allemagne, aux États-Unis mais aussi en Australie, des centaines de salariés de ce secteur sont touchés. Aux États-Unis, ce sont quatre inspecteurs sanitaires d’abattoirs qui sont décédés du Covid-19 et on estime que ce secteur est touché à hauteur 4 %.

D’après l’Agence régionale de santé de Bretagne qui s’est penchée sur le cas de l’abattoir de Saint-Jacut-du-Mené, les « clusters » en abattoir résulte de la promiscuité qui règne dans les ateliers et les vestiaires.

La manipulation de scies et surtout de karchers augmentent également la diffusion d’aérosols qui transportent des potentielles gouttelettes humaines porteuses du Covid-19. Il y a aussi la question des travailleurs détachés, souvent issus d’Europe de l’Est, qui ont du mal à respecter les consignes sanitaires, ne comprenant tout simplement pas le français. Leurs conditions de logement, dans la promescuité, pourrait aussi être une cause de la diffusion du virus.

Dans les ateliers, l’organisation du travail à la chaîne avec des postes de découpes nécessitant un travail manuel répétitif très précis rend difficile la distanciation physique. C’est une différence par exemple avec d’autres branches de l’industrie agroalimentaire, notamment de fruits et légumes, où ce n’est pas un animal qui est débité et découpé en plusieurs parties très fines.

À Saint-Jacut-du-Mené, petit village de 726 personnes, l’abattoir Kermené filiale de Leclerc, emploie près de 2 000 personnes. Ce sont 7 700 cochons, 500 gros bovins et 200 veaux qui sont tués et transformés tous les jours, nécessitant un nettoyage régulier au karcher… Les abattoirs de Fleury-Les-Aubrais, propriété de Sicarev Coop, et Les Essarts, propriété de LDC (Lambert Dodard Chancereul) , emploient respectivement 400 et 700 salariés.

Les grandes entreprises de l’agroalimentaire qui détiennent ces usines montrent l’incapacité du capitalisme à assurer la vie dans des conditions naturelles normales. D’ailleurs, l’abattoir de Fleury-Les-Aubrais était déjà à l’arrêt au début de l’année pour cause de listériose et il est évident que la promiscuité humaine dans un environnement traitant des milliers d’animaux morts à la journée n’est pas logique écologiquement.

Ces usines sont l’expression directe de la nature anti-démocratique et anti-populaire d’un capitalisme agonisant, et la gauche doit assumer une critique générale de cet horrible « secteur » qui doit, à terme, être démantelé.

Catégories
Écologie

La stratégie de la tension menée par le patron des chasseurs Willy Schraen

Lors d’une interview au site chassons.com, le président de la Fédération nationale des chasseurs Willy Schraen s’est adonné à l’une de ces provocations dont il a le secret. «À un moment on va devoir finir par agir sur le chat» explique-t-il en se justifiant par le fait que selon lui il tue « bien plus d’animaux que les chasseurs ».

Dans son interview à chassons.com, Willy Schraen a suggéré que :

« Le piégeage du chat à plus de 300 mètres de toute habitation, ce serait une bonne chose »

Ce propos ne pouvait évidemment que provoquer une vague d’indignation. Suite à cela, il ne dormirait pas depuis plusieurs jours, serait sous anxiolytiques, recevant des menaces ou étant l’objet de « contrat » sur sa tête, etc. Il serait même sous protection policière, ainsi que sa famille.

Tout cela ne doit rien au hasard, mais fut savamment calculé. Willy Schraen savait très bien les réactions qu’il allait provoquer et c’est ce qui était recherché. Pour se poser en victime, pour augmenter la tension, pour attiser le feu.

Il avait d’ailleurs tout prévu : d’abord susciter l’émoi à propos des chats, puis expliquer ensuite qu’il ne s’agissait que de « chats errants revenus à l’état sauvage », qui constitueraient une menace pour la « biodiversité » et de nombreux oiseaux.

Ce faisant, il pose un véritable problème, pour apporter une solution relevant du problème. Car tant les chasseurs que le développement urbain anarchique, associé à une « consommation » d’« animaux de compagnie » anarchique, relève du déséquilibre apporté par les humains au situation naturelle.

Opposer les chats aux oiseaux est exemplaire d’une vision du monde totalement erronée. C’est pour cela que les défenseurs des animaux ne font pas cette opposition, mais combattent pour aider les oiseaux et pour chercher à améliorer la situation des chats, ceux-ci étant massivement abandonnés, la situation ayant empiré comme jamais ces dernières années.

Mais cela n’intéresse pas les chasseurs qui veulent surtout s’en prendre aux chats en en faisant les bouc-émissaires de la destruction de la vie sauvage. Ils ne sont pas là pour s’opposer à des désastres provoqués par les humains, mais pour renforcer leur propre position.

C’est un jeu tactique, de bout en bout, et d’ailleurs Willy Schraen a même finalement prétendu que les gens ont mal interprété ses propos, qu’il n’a jamais parlé de tuer les chats. De la part d’un chasseur, on a du mal à le croire. Surtout quand il parle ensuite pour se défendre… de les remettre à la SPA !

Comme on le voit, à la provocation succède la provocation ; c’est absurde et totalement infaisable de toutes manières, mais l’idée est d’en rajouter, toujours d’en rajouter.

Tout défenseur des animaux sait d’ailleurs que la réponse immédiate n’est pas la SPA, mais le mouvement en soutien aux « chats libres ». Il faut ainsi savoir que la loi du 6 janvier 1999 a donné un statut de « chats libres » aux chats errants, à condition qu’ils soient stérilisés, identifiés (tatouage avant et désormais une puce), par des bénévoles indépendants, des associations de protection animale ou des communes, qui s’engagent à les nourrir après les avoir remis où ils étaient.

Cette activité est essentielle et les gens la menant font partie de la première ligne au service des animaux. C’est un travail concret, comme celui pour les oiseaux, qui ne relève d’aucune médiatisation, d’aucun soutien ou si peu. Et réaliser une telle activité implique une rupture avec la vie quotidienne exigée par l’idéologie dominante, car culturellement cela apparaît comme totalement « bizarre ».

On a donc de la part de Willy Schraen, plutôt qu’un véritable sujet, une opération provocation savamment orchestrée. La chasse n’est pas qu’un simple « loisir » en France, elle représente un élément fondamental du dispositif réactionnaire français. Willy Schraen agit ainsi en militant, pour mobiliser toute une frange de la population réfractaire à tout changement, culturel, écologique, etc.

En ce temps de crise, alors que la société est profondément bouleversée par la situation sanitaire, les réactionnaires voient une occasion en or à saisir pour répandre leur vision du monde. S’en prendre au chat n’est ici qu’un prétexte afin de pouvoir critiquer les défenseurs de la natures et des animaux.

C’est la raison pour laquelle dans la même interview il a assumé tout une posture violente, virile, digne des mentalités les plus arriérées :

« j’aimerais bien qu’on en choppe quelques-uns quand-même », « il y a quelques coups de poing dans la gueule qui se perdent », « je comprends le chasseur aujourd’hui qui dit si j’en choppe un, il va prendre une bonne branlée ».

C’est de toute une vision du monde dont il s’agit là, celle refusant de voir les exigences historiques de l’époque, s’imaginant trouver refuge dans un passé fantasmé, avec l’attitude du gaulois « bon vivant », grande gueule et adepte du coup de point érigé art de vivre.

Willy Schraen avait exactement ce genre d’attitude et d’appel à la violence contre la mobilisation démocratique et populaire opposée à la chasse à courre. On ne sera pas étonné à ce sujet que Willy Schraen ait reçu immédiatement le plein soutien de la part de Guy Harlé d’Ophove, figure majeure de la réaction, président de la fédération des chasseurs de l’Oise, département bastion de la chasse à courre.

On a encore ici un exemple de ce qu’on doit appeler la lutte des classes. La lutte des classes authentique, pas celle imaginée par la CGT.

Catégories
Culture Planète et animaux

Les incontournables vidéos écologistes de Steve Cutts

Représenter la vie quotidienne dans une courte vidéo est une gageure : il faut que cela soit accessible à tout le monde, sans perdre sa substance. On a ici un admirable exemple.

L’illustrateur anglais Steve Cutts produit des œuvres marquantes, d’autant plus en cette période de crise. Ses dessins et ses vidéos sont bluffants et à ne surtout pas rater. On est évidemment dans un esprit très anglais, que ce soit pour l’’humour noir, une dénonciation de type végan assumée, un regard écologiste s’asseyant sut une riche histoire.

La critique de la vie quotidienne qu’on y trouve est, somme toute, exactement celle qu’est incapable, malheureusement, de fournir la Gauche et l’extrême-Gauche françaises. Alors que c’est exactement cela qu’il faudrait !

Catégories
Écologie

Tribune: «Pour une relance économique intégrant la protection des animaux et de l’environnement»

Voici une tribune publiée initialement par le JDD et signée par de nombreuses associations de la protection animale, ainsi que des personnalités très diverses depuis la députée macroniste Aurore Bergé jusqu’au nationaliste Nicolas Dupont-Aignan, en passant par le populiste Jean-Luc Mélenchon.

Si la tribune pose de manière très claire et tout à fait juste la question du soutien aux refuges animaliers, celle des méthodes substitutives à l’expérimentation animale et de la fin de la captivité des animaux sauvages dans les cirques, il n’en est pas de même en ce qui concerne l’élevage. On a là un bricolage absolument intenable, consistant à lier le « bien être animal » à de petits élevages, avec des accès extérieurs pour les animaux et des prix élevés pour empêcher les consommateurs d’acheter trop de viande ! Cela relève typiquement d’un point de vue que l’on doit qualifier de « bobo », c’est-à-dire de bourgeois voulant un capitalisme à visage humain, sans trop de vague, et donc ici une exploitation animale « acceptable ». De la viande et du lait, oui disent ces gens, mais il faut faire ça bien. Sauf que cela est impossible, de part la nature même du capitalisme, et seul un changement du modèle économique permettra une réelle amélioration de la condition animale.

Rien que l’introduction de la tribune faisant allégeance aux élucubrations du Président Emmanuel Macron pour sortir de la crise montre ici une absence totale de perspective, avec simplement l’espoir fondé dans l’accompagnement de ce monde en perdition…

On notera également que la tribune évite soigneusement les questions de la chasse, en particulier de la chasse à courre, ainsi que des zoos, en particulier des delphinariums. Ce sont pourtant des questions fondamentales, absolument incontournables en 2020.

Voici la tribune :

 

« Pour une relance économique intégrant la protection des animaux et de l’environnement

Lors de son adresse aux Français du 13 avril dernier, Emmanuel Macron décrivait un moment de refondation, imposant plus d’ambition et d’audace pour faire face aux crises à venir, en retrouvant « le temps long, la possibilité de planifier, la sobriété carbone ». Nous, organisations de protection de la nature et des animaux, parlementaires, scientifiques et personnalités publiques, souhaitons nous inscrire dans cette démarche de refondation, en apportant des solutions pour une reprise économique allant dans le sens des progrès éthiques, écologiques et sanitaires. Nous faisons le choix de voir cette situation non pas comme une fatalité, mais comme l’occasion pour notre société de devenir meilleure et plus juste.

Concrètement, nous demandons que le plan de relance économique qui sera bientôt élaboré intègre pleinement la demande sociétale en faveur d’une plus grande prise en compte des animaux et de l’environnement, en conditionnant les aides, dans tous les domaines économiques concernés, au respect du bien-être des animaux, à la préservation de la biodiversité et à la limitation des effets négatifs sur l’environnement.

Repenser notre modèle agricole et alimentaire Le Président de la République le disait, un des défis que nous devrons relever concerne l’indépendance agricole. En matière de bien-être animal et de durabilité, la compétition entre pays producteurs, notamment non européens, bloque depuis des années toute réelle avancée. Il est temps de repenser l’organisation de ce secteur en favorisant les produits européens et a fortiori français, notamment via la restauration publique et la mise en place d’une taxe sur les produits non européens moins vertueux, en échange d’un rehaussement significatif des normes d’élevage – interdiction des cages et des mutilations (caudectomie, castration à vif, limage des dents, écornage, etc.) – et d’un plan visant, à terme, la fin de tout élevage sans accès à l’extérieur.

La France doit défendre une réforme de la politique agricole commune en ce sens. Ce rapprochement géographique des producteurs et des consommateurs doit également passer par la réduction des temps de transport des animaux vivants et la fin de ces transports en dehors des frontières de l’Union, souvent vers des pays qui ne respectent pas les normes d’abattage européennes. Afin de valoriser les efforts auxquels consentiraient les éleveurs français et de répondre à la forte demande des citoyens consommateurs pour plus de transparence, un étiquetage obligatoire du mode d’élevage et d’abattage doit être mis en œuvre pour les produits laitiers et carnés, comme cela existe déjà pour les œufs.

Ces mesures permettraient aux éleveurs de mieux vivre de leur travail et de recréer de l’emploi dans des élevages extensifs. Un coût plus élevé pour des produits de meilleure qualité engendrerait une consommation moindre qui serait bénéfique en termes de santé publique. La disparition de l’élevage intensif permettrait de réduire les risques épidémiques et liés à l’antibiorésistance. Rappelons ici qu’en France, l’écrasante majorité des animaux sont élevés en système intensif, à l’exception des filières bovines. Par ailleurs, une réduction de la consommation de produits animaux aurait un effet positif majeur sur l’environnement. L’élevage induit aujourd’hui au moins 14,5% des émissions de gaz à effet de serre mondiales et il est la première cause de déforestation dans le monde.

Faisons de cette crise une occasion de faire mieux, collectivement, pour la protection de l’environnement et des animaux. Dans chaque domaine de l’économie ayant des effets sur ces derniers, le plan de relance peut permettre des avancées. Dans la recherche par exemple, dont la crise sanitaire actuelle nous rappelle l’importance ; la France est en retard sur le développement des technologies innovantes telles que les organoïdes ou les organes sur puce . Pour donner un avantage à la recherche française et afin d’épargner des millions 2 d’animaux, une part importante des fonds alloués à ce secteur doit être expressément fléchée pour la recherche et le développement de méthodes substitutives à l’expérimentation animale.

Dans un autre domaine, les cirques sont particulièrement touchés par la crise actuelle et le resteront probablement pour de nombreux mois. Consultées depuis un an par le ministère de la Transition écologique et solidaire, les ONG ont unanimement demandé, comme 72% des citoyens , la fin de la captivité des animaux sauvages dans ces structures. Ce principe doit être la condition des aides octroyées. Les ONG et structures d’accueil feront tout leur possible pour répondre aux situations d’urgence et assurer la prise en charge des animaux, mais elles doivent avoir la garantie qu’ils leur soient cédés définitivement et qu’ils ne soient pas remplacés ensuite.

Enfin, citons les nombreuses organisations et refuges qui recueillent des animaux domestiques ou sauvages. Ils représentent des milliers d’emplois et évitent à la collectivité des problèmes environnementaux et sanitaires liés notamment à l’errance. Frappés de plein fouet par la crise actuelle, ils doivent bénéficier d’un soutien financier dans le cadre du plan de relance et être soulagés par un certain nombre de mesures, peu coûteuses et ayant déjà fait leurs preuves chez nos voisins européens : mise en place d’un permis de détention, stérilisation obligatoire des chats des particuliers, etc.

Ces quelques exemples n’ont pas vocation à être exhaustifs et nous nous tenons prêts à faire des propositions, dans un esprit de construction et de relance de l’économie, afin que le « monde d’après » soit meilleur que le « monde d’avant », tant pour les citoyens que pour les animaux. »

Liste des signataires :

56 organisations de protection des animaux et de la nature

Alliance Anticorrida
Alliance des Opposants à la Chasse
Animal Cross
Animal Justice et Droit
Animal Testing
Animalise
Animalter
Antidote Europe
ASPAS
Association en faveur de l’abattage des animaux dans la dignité (AFAAD)
Association Justice Animaux Savoie
Association pour le Droit à l’Objection de Conscience en Milieu Universitaire (ADOCMU)
Association TERRE Lawrence Anthony
Association Végétarienne de France
AVES France
C’est Assez !
Campaign Against Canned Hunting
CAP Loup
CIWF France
Code Animal
Collectif Chat 100% Stérilisation Obligatoire
Commission Condition animale EELV
Confédération Nationale Défense de l’Animal
Convention Vie et Nature
Convergence Animaux Politique
CRAC Europe
Droits Des Animaux
Éducation Éthique Animale
Ensemble pour les animaux
Ethics For Animals
Fédération des Luttes pour l’Abolition des Corridas (FLAC)
Fédération européenne CREL
Fondation 30 Millions d’Amis
Fondation Brigitte Bardot
France Nature Environnement
Groupe thématique « Condition animale » de la France Insoumise
Humanisma
L214 Éthique et animaux
La Fondation Droit Animal, Éthique et Sciences (LFDA)
Les Climat’Optimistes
Ligue Française pour la Protection du Cheval
Loup.org
One Voice
Parti animaliste
PAZ
PETA France
Pôle Grands Prédateurs
Pro Anima
Rassemblement pour une France sans Chasse
Réseau Sentience
S’PECE
Société européenne d’éthologie vétérinaire des animaux domestiques (SEEVAD)
Société Nationale pour la Défense des Animaux (SNDA)
Société Protectrice des Animaux (SPA)
Sur les Traces du loup
Welfarm

39 Parlementaires

Aurore Bergé, Députée LREM des Yvelines
Manuel Bompard, Eurodéputé LFI Français
Céline Boulay-Espéronnier, Sénatrice LR de Paris
Pierre-Yves Bournazel, Député MODEM de Paris
Anne-France Brunet, Députée LREM de Loire-Atlantique
Samantha Cazebonne, Députée LREM des Français établis hors de France
Fabienne Colboc, Députée LREM d’Indre-et-Loire
Éric Coquerel, Député LFI de Seine-Saint-Denis
Éric Diard, Député LR des Bouches-du-Rhône
Loïc Dombreval, Député LREM des Alpes-Maritimes, docteur vétérinaire, Président du
Groupe d’études Condition animale
Nicolas Dupont-Aignan, Député DLF de l’Essonne
Pascal Durand, Eurodéputé LREM Français
Caroline Fiat, Députée LFI de Meurthe-et-Moselle
Guillaume Gontard, Sénateur CRCE de l’Isère
Dimitri Houbron, Député LREM du Nord
Claudine Kauffmann, Sénatrice DLF du Var
Stéphanie Kerbarh, Députée LREM de Seine-Maritime
Joël Labbé, Sénateur EELV du Morbihan
Bastien Lachaud, Député LFI de Seine-Saint-Denis
Jean-Luc Lagleize, Député MODEM de Haute-Garonne
Jacques Marilossian, Député LREM des Hauts-de-Seine
Jean-Luc Mélenchon, Député LFI des Bouches-du-Rhône, Président du groupe LFI
Jean-Michel Mis, Député LREM de Loire
Claire O’Petit, Députée LREM de l’Eure
Matthieu Orphelin, Député LT du Maine-et-Loire
Anne-Sophie Pelletier, Eurodéputée LFI Française
Valérie Petit, Députée LREM du Nord
Florence Provendier, Députée LREM des Hauts-de-Seine
Loïc Prud’homme, Député LFI de Gironde
Hugues Renson, Député LREM de Paris, Vice-président de l’Assemblée nationale
Laëtitia Romeiro Dias, Députée LREM de l’Essonne
Laurianne Rossi, Députée LREM des Hauts-de-Seine, Questeuse à l’Assemblée nationale
Laurence Rossignol, Sénatrice PS de l’Oise, ancienne ministre
Frédérique Tuffnell, Députée LREM de Charente-Maritime
André Vallini, Sénateur PS de l’Isère, ancien ministre
Cédric Villani, Député LREM de l’Essonne
Corinne Vignon, Députée LREM de Haute-Garonne
Hélène Zannier, Députée LREM de Moselle
Michel Zumkeller, Député UDI du Territoire de Belfort

22 Personnalités publiques

Laurent Baheux, Photographe animalier
Christine Berrou, Humoriste
Allain Bougrain Dubourg, Président de la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO)
Camille Brunel, Ecrivain
Gérard Charollois, Ancien juge
Hugo Clément, Journaliste
Hélène de Fougerolles, Actrice
Jean-Baptiste Del Amo, Auteur
Mylène Demongeot, Actrice
Armand Farrachi, Écrivain
Hélène Gateau, Journaliste
Marc Giraud, Chroniqueur animalier et écrivain
Grégory Guillotin, Comédien, youtubeur
Robert Hossein, Réalisateur, acteur
Arno Klarsfeld, Avocat
Vincent Message, Écrivain
Guillaume Meurice, Chroniqueur
Candice Patou, Actrice
Philippe Radault, Réalisateur
Louis Schweitzer, Président de La Fondation Droit Animal, Éthique et Sciences
Henry-Jean Servat, Écrivain, journaliste
Laurent Testot, Journaliste et essayiste

31 Scientifiques et chercheurs

Françoise Armengaud, Philosophe
Laurent Bègue, Professeur de psychologie sociale, Université Grenoble Alpes
Yves Bonnardel, Essayiste, chercheur indépendant
Pierre Brunet, Professeur de Droit public, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Béatrice Canel-Depitre, Maître de conférences, HDR en sciences de gestion
Georges Chapouthier, Directeur de recherche émérite, CNRS
Marie Charpentier, Directrice de recherches, CNRS en biologie évolutive
David Chauvet, Docteur en droit privé et sciences criminelles
Émilie Dardenne, Maîtresse de conférences en Anglais et études animales, Université
Rennes 2
Philippe Devienne, Vétérinaire et docteur en philosophie
Samuel Ducourant, Doctorant en histoire et philosophie des sciences, ENS
Julien Dugnoille, Senior Lecturer in Anthropology, University of Exeter
Romain Espinosa, Chercheur en économie, CNRS, CREM, Université Rennes 1
Cécile Huchard, Enseignante-chercheuse en littérature
Élise Huchard, Chercheuse en éthologie
Pierre Jouventin, Directeur de laboratoire, CNRS, écologie animale
Renan Larue, Chercheur en lettres modernes
Arthur Keller, Ingénieur, systémicien
Frédéric Lenoir, Philosophe et sociologue
Joël Lequesne, Psychologue clinicien
Marine Lercier, Doctorante en droit global et sécurité humaine, Université autonome de
Barcelone
Jean-Pierre Marguénaud, Agrégé de droit privé et sciences criminelles, Directeur de la
Revue semestrielle de droit animalier
Marie-Claude Marsolier-Kergoat, Chercheure CEA/MNHN
André Ménache, Chirurgien vétérinaire et zoologiste
Jean-Marc Neumann, Chargé d’enseignement en droit de l’animal à l’Université de
Strasbourg
Corine Pelluchon, Philosophe
Emmanuel Picavet, Professeur de philosophie, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Estiva Reus, Économiste
Jean-Paul Richier, Psychiatre, Fondateur du collectif PROTEC
Pablo Servigne, Ecologue, chercheur indépendant
Cédric Sueur, Maître de conférences à l’université de Strasbourg

Catégories
Écologie

Défense de l’Animal: «Non, les félins ne propagent pas le virus!»

Voici une mise au point très importante faite par la Confédération nationale Défense de l’Animal – Réseau des refuges indépendants, à propos de la transmission du coronavirus responsable du Covid-19 par les chats. L’article donne des informations et des recommandations indispensables, qu’il faut partager le plus possible.

« Non, les félins ne propagent pas le virus !

Au regard des dernières actualités concernant les cas rapportés de 2 chiens et 1 chat testés positifs au SARS-CoV-2, en bonne santé, à Hong-Kong, de la suspicion d’une contamination d’un chat en Belgique et d’une tigresse au zoo du Bronx à New York, tous deux en bonne santé et testés positifs au SARS-CoV-2, beaucoup d’informations circulent dans les médias et sur le web. De nouvelles inquiétudes et interrogations semblent ressurgir et plus particulièrement vis-à-vis des chats.

Dans tous les cas, ce sont des félidés qui ont été contaminés par l’humain et non l’inverse.

Rappelons que ces cas sont rarissimes – 6 en tout pour la planète dont le dernier est un chat testé positif en France. L’information a été publiée et confirmée par l’Unité Mixte de Recherche en Virologie de l’Ecole Nationale Vétérinaire d’Alfort (ENVA) et par l’Agence Nationale de Sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) et de l’INRAE, en lien avec l’Institut Pasteur.

La communauté scientifique s’accorde à dire que le risque est très minime et qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter outre mesure. La propagation du virus se fait quasi uniquement par transmission d’humain à humain, par les postillons et les mains contaminées.

Cette position est partagée par l’Agence nationale de la sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) qui a mobilisé un groupe d’expertise sur le rôle potentiel des animaux de compagnie. Le discours est le même pour l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Dès lors que vous êtes COVID-19, ou suspect de l’être, en souffrant de courbatures, de fièvre, de toux, prenez des précautions avec votre animal au même titre qu’avec un membre de votre famille.

Nous savons maintenant qu’un animal, s’il a été en contact avec une personne malade, contagieuse, peut être éventuellement contaminé. Certains malades COVID-19, dont les logements ne sont pas aérés peuvent contaminer fortement leur environnement. Chats et chiens peuvent être contaminés sur leurs pattes ou la langue. Il n’y a pas, à ce jour, de données exactes, concernant la survie éventuelle du virus sur les poils d’animaux.

Dans cette situation et pour limiter les risques, il convient de renforcer les règles générales d’hygiène. Dès lors que vous êtes COVID-19, ou souffrez de courbatures, de fièvre, de toux, vous devez prendre des précautions avec votre animal, au même titre qu’avec n’importe quel membre de la famille.

Il faut veiller à bien se laver les mains très régulièrement avec du savon et de l’eau, et le faire systématiquement avant et après avoir touché son animal de compagnie. Il faut porter un masque, pour protéger son entourage, éviter de se toucher les yeux, le nez et la bouche et il est recommandé d’éviter d’embrasser ses animaux, ni les laisser vous lécher le visage.

Selon l’Académie vétérinaire de France, le même niveau de précaution et de confinement est à appliquer pour nos animaux. Les risques de contamination lors de la sortie hygiénique de votre chien sont très faibles. Si vous voulez prendre toutes les précautions, nettoyez-lui les pattes au retour avec de l’eau et du savon.

N’utilisez aucun produit nocif pour votre animal tels que du gel hydro-alcoolique ou de l’eau de Javel ( > Consultez notre article)

En ces temps de crise sanitaire, et en cas de doute, informez-vous auprès de sources sûres (OMS, OIE, L’ANSES, l’Ordre des vétérinaires et le ministère des Solidarités et de la Santé) et ne prenez surtout aucune décision qui irait à l’encontre du bien-être des animaux.

En cette période de confinement, nos animaux sont nos alliés et constituent un véritable réconfort dont il ne faut pas se priver.

Un grand merci à Anne-Claire Gagnon, docteur vétérinaire, pour sa précieuse collaboration dans la réalisation de cet article.

Vous aussi, agissez ! Partagez nos visuels sur les réseaux sociaux

> Faites un don pour soutenir les animaux »

Catégories
Écologie

Chasse aux blaireaux: One Voice lance une campagne contre la vénerie sous terre

L’association de protection animale One Voice a lancé hier une grande campagne contre la vénerie sous terre. Cette pratique immonde de chasse aux blaireaux est très peu connue, tout comme la chasse à courre, et est particulièrement barbare.

One Voice a publié hier cette vidéo, dont les images sont difficilement soutenables :


C’est le fruit d’un travail d’infiltration, pour documenter cette pratique absolument détestable, qu’aucune société avancée ne saurait tolérer.

Un site dédié à été lancé pour la campagne : jaimelesblaireaux.fr

Le nom du site internet est d’ailleurs particulièrement bien choisi, assumant une affirmation culturelle positive, ouvertement en faveur des blaireaux, et pas simplement contre cette pratique humaine détestable.

On retrouve une pétition, dont nous reproduisons le texte ci-dessous :

« Le déterrage des blaireaux est un « loisir » cruel, déguisé en soi-disant chasse utile et nécessaire. Ces animaux sensibles et sociaux sont accusés de tous les maux. Leur existence dans la nature n’est pourtant en rien un obstacle aux cultures. Les blaireaux sont d’ailleurs des animaux protégés en Angleterre, au Pays de Galles, ainsi qu’aux Pays-Bas, au Danemark, en Grèce et en Hongrie.

La France fait donc exception en Europe. Ces mensonges permettent aux chasseurs de les persécuter et de les massacrer jusque dans leurs terriers, qu’ils soient adultes ou juvéniles, de la mi-mai à la mi-janvier tous les ans.

Les images inédites d’enquête de One Voice, montrent toute la violence de ce « loisir », qui fait non seulement des victimes parmi les animaux, mais aussi des dégâts au sein des forêts. Cette pratique sadique maltraite également les chiens, contraints à s’enfoncer et rester sous terre pendant des heures, risquant blessures, problèmes pulmonaires, oculaires, et même de se retrouver enterrés vivants en cas d’éboulement du terrier.

J’aime les blaireaux !

Les mots sont fondamentaux dans la manière dont nous nous figurons le monde. En argot français, « blaireau » est péjoratif. Dans le Robert, il désigne un « personnage antipathique, borné et mesquin. » ; dans le Larousse, un « individu conformiste, borné, niais ». Il est nécessaire de faire évoluer les mentalités autant que les réglementations. Plus de huit Français sur dix demandent l’interdiction de la vénerie sous terre.

Je soussigné.e, demande avec One Voice l’interdiction de la vénerie sous terre, la protection des blaireaux dans toute la France, et que le terme « blaireau », quand c’est une insulte, soit retiré du dictionnaire. »

> Cliquez ici pour signer la pétition

Catégories
Écologie

Covid-19 : déclaration de la coalition européenne pour la fin des tests sur les animaux

Voici la déclaration de la coalition européenne pour la fin des tests sur les animaux, publiée par One Voice qui en est le représentant français. 

« C’est un inconvénient bien connu et majeur des expérimentations animales : elles sont lentes – trop lentes en période de pandémie comme celle du SRAS-CoV-2 à laquelle nous sommes actuellement confrontés. Scientifiques et ONG dénoncent depuis longtemps l’inefficacité de la recherche basée sur l’expérimentation animale – en particulier dans le domaine de la modélisation des maladies et du développement de médicaments. En outre, des échanges ont lieu depuis des années avec différents acteurs du monde médical. Les conclusions en sont que des modèles pertinents pour l’humain doivent être établis, optimisés et validés. De nombreux modèles de recherche avant-gardistes sont déjà au point, comme les modèles cellulaires tridimensionnels du poumon humain et du système immunitaire, ou encore les fameux organes sur puce.

Pourtant, le financement de la recherche est largement affecté à des projets recourant à l’expérimentation animale alors que très peu d’argent est investi dans l’optimisation et la mise en place de technologies basées sur l’humain. Il serait sage de déplacer notre paradigme scientifique vers une recherche sans animaux afin de disposer de modèles de recherche pertinents pour notre espèce en prévision des futures pandémies. De tels modèles in vitro sont plus rapides et plus efficaces que la recherche animale car ils ne butent pas contre le problème des différences spécifiques. D’innombrables animaux souffrent actuellement d’expérimentations liées au COVID-19, effectuées dans le but de trouver « le bon modèle animal » pour étudier le virus et ses propriétés infectieuses. Les furets sont maintenant considérés comme un excellent « modèle », car ils sont infectés par le SRAS-CoV-2. Cependant, les furets ne développent aucun symptôme de la maladie tel qu’observé chez les humains, ce qui fait de cette approche une voie sans issue.

Ce type de stratégie est malheureusement établi de longue date : les résultats d’expériences menées sur des animaux et qui ne s’appliqueront probablement jamais aux humains sont présentés au public comme de grandes réussites. D’autres espèces animales sont utilisées pour la recherche sur le COVID-19 bien qu’elles ne soient même pas infectées – les souris par exemple. Les souris génétiquement modifiées précédemment créées pour étudier d’autres virus de type corona, sont maintenant vendues comme des « boîtes à outils » spéciales afin de déterminer si elles peuvent être utiles à la recherche sur le SRAS-CoV-2. D’autres approches prônent le recours aux souris humanisées afin de les rendre sensibles à une infection virale lors de l’insertion de gènes humains dans leur génome. Outre de très faibles chances de succès, de telles tentatives sont contraires à l’éthique et prennent beaucoup de temps. La génération et la reproduction d’animaux génétiquement modifiés réclament des mois. Les expériences in vivo s’étalent sur plusieurs mois ou années et les chances d’obtenir des résultats expérimentaux pertinents pour les humains sont très faibles.

L’histoire nous a enseigné à maintes reprises que les expériences sur les animaux ne sont pas la méthode adéquate pour trouver des vaccins. Elles exigent des années de travail et des coûts s’élevant à des centaines de millions d’euros, voire davantage. Pour de nombreuses maladies virales telles que le VIH, le MERS ou d’autres virus du SRAS, nous n’avons pas réussi à développer de vaccins efficaces à ce jour en dépit d’années de recherches approfondies.

Chaque pandémie, à l’instar de celle qui nous affecte actuellement, est une chance pour les politiques et les décideurs d’apprendre des erreurs passées. La prochaine arrivera tôt ou tard et nous devrons être préparés à l’affronter, armés de modèles de recherche pertinents permettant le développement rapide et fiable de médicaments. Ceci au nom de la sécurité humaine et de tant d’animaux qui souffrent pour une recherche qui ne tient pas ses promesses.

Déclaration commune de l’ECEAE (coalition européenne pour la fin des tests sur les animaux) sur la recherche sur le COVID-19. »

Catégories
Écologie

«Un soutien suite à condamnation interpellation pour nourrissage de chat»

Voici un très important appel à la solidarité. Les faits exposés dans la pétition, qu’il faut impérativement signer, parlent d’eux-mêmes ! La France est un pays terriblement arriéré en ce qui concerne la question animale et cet exemple reflète tout à fait les mentalités. En Allemagne la plupart des policiers auraient aidé la personne, ici on a des CRS qui la harcèlent !

> Signez la pétition en cliquant ici

« Un soutien suite à condamnation interpellation pour nourrissage de chat

Prenez quelques minutes pour lire ceci s il vous plaît.

Pendant ce confinement. Une employée de grandes surfaces, travaillant tous les matins afin de faire prospérer le bon fonctionnement des achats de premières nécessités pendant cette pendemie se retrouve à être convoquée au tribunal le 3 septembre 2020, pour les raisons suivantes :

Le 22 mars 2020 vers 20h, alors qu elle se trouvait sur un parking longeant le front de mer afin de nourrir sa communauté de chats, communauté qu elle nourrit, soigne et stérilise, depuis 5 ans. Une communauté qui est, par ailleurs protégée et encadrée par une association. Une patrouille de CRS, deux hommes et une femme vient à sa rencontre lui demandant ce qu elle fait. Elle répond simplement qu elle nourrit les chats après son temps de travail, qu’elle était bien évidemment seule, sur un parking vide, qui plus est, munie de son autorisation de sortie à jour et signée ainsi que sa pièce d identité. L un d entre eux à répondu qu il n en avait que faire de ces papiers et qu’ils n étaient pas valables, qu elle n avait rien à faire ici et la verbalise de 135 euros d amende.

À la suite de cette verbalisation et selon les lois actuelles, elle obtient une attestation, émanant de ladite association, lui octroyant le droit de nourrir les chats et ainsi de continuer à exercer cette activité en toute l’égalité.

Le 24 mars, alors munie de l attestation de déplacement ainsi que celle de son association, la même patrouille revient à la charge, ils s approchent et commencent à s énerver contre  cette femme, la menaçant d une amende de 1500 euros si elle ne partait pas tout de suite, sans prendre le temps de regarder son attestation. Menacée par les CRS elle est forcée de quitter les lieux, pour la deuxième fois.

Le 03 avril 2020, alors qu’elle quitte son travail à 9h du matin, ayant commencé à 3h du matin, l association lui téléphone pour lui annoncer qu un de ses chats s est fait écraser et qu il faudrait aller le récupérer. Arrivée sur le lieu de l incident, toujours munie de son attestation de sortie et celle de l association, elle récupère le chat le met dans sa voiture et appelle la clinique vétérinaire qui l attendait pour une incinération.

Cependant, la patrouille de CRS, composée des mêmes personnes que les fois précédentes, arrive. L un d eux baisse la vitre et hurle « vous me prenez pour un con », calmement, elle tente de leur expliquer la situation. Ils descendent alors du camion, ne veulent rien entendre et commencent à l intimider, la harceler. Elle prends alors la decision d appeler devant eux et en haut-parleur, la responsable de l association. Ils refusent d écouter. Elle leur demande, toujours calmement, leur matricule par mesure se sécurité, car elle se sent de plus en plus menacée. C est à ce moment là, qu ils lui arrachent le téléphone des mains, la bousculent, l agressent. Ils l ont poussée contre le véhicule afin de la menotte. Jusqu à leur arrivée au commissariat, les CRS se sont montres odieux, envers cette femme, la traitant comme une criminelle.

La voilà en garde à vue de 10h à 19h. Auditions, confrontations, visite médicale s enchaînent. Les CRS portent plainte contre elle, l obligeant à se présenter devant un tribunal le 3 septembre prochain.

Leurs pratiques sont totalement inadmissibles. Elle a été harcèlee, provoquée, frappée, insultée, menottes, mise en garde à vue alors qu elle nourrissait, seule, des chats protégés par une association. Ces pratiques ainsi que ces comportements sont honteux et nous comptons sur vous pour répondre à cette injustice en signant cette pétition. Une cagnotte leetchi à été également mise en place à votre bon cœur et un grand merci à vous tous .

Votre aide est très précieuse, prenez le temps s il vous plaît de signer cette pétition pour que nous puissions l aider à ne pas être condamnée. Merci à tous »

> Signez la pétition en cliquant ici
> Signez la pétition en cliquant ici
> Signez la pétition en cliquant ici

Catégories
Écologie

Grand concours #QuizzRéseauCétacés: dernier jour !

Le Réseau-Cétacés organise un concours destiné aux enfant (jusqu’à 12 ans) en cette période de confinement. C’est aujourd’hui le dernier jour pour participer ! Voici toutes les informations.

 

Le lien pour le Quizz -> QUIZZ Réseau-Cétacés

 

Les prix :

Le texte de présentation :

 

« Chers Amis,

Nous espérons de tout coeur que vous vivez cette période de la manière la moins compliquée possible.

Comme nous vous l’avons annoncé précédemment, l’équipe de Réseau-Cétacés reste mobilisée pour la sauvegarde des cétacés, mais à distance dans la mesure où beaucoup d’événements et d’interventions scolaires ont été annulés du fait du confinement.

Nous travaillons actuellement à poursuivre, de manière aussi fidèle que possible, notre programme de sensibilisation des enfants à la protection des cétacés.

C’est dans ce but que nous sommes heureux de proposer à vos enfants, neveux, nièces etc… mais également à vos élèves, par votre intermédiaire, le grand concours #QuizzRéseauCétacés.

Il s’agit donc d’un quizz, à faire pourquoi pas en famille, disponible en ligne (jusqu’au 25 avril), composé de 14 questions diverses et variées sur les cétacés.

Il y a des questions faciles et d’autres qui nécessiteront, peut-être, quelques recherches simples sur internet et l’aide d’un adulte.

Le règlement est le suivant :

Le concours est ouvert à compter de ce jour et jusqu’au 25 avril 2020.

  • Une seule participation par enfant, quel que soit le lieu de résidence, sans minimum d’âge et jusqu’à 12 ans (révolus ou non).
  • Vous pouvez inscrire plusieurs enfants.
  • Un tirage au sort sera effectué le 26 avril parmi les quizz ayant obtenu 100% de bonnes réponses. le tirage au sort désignera 5 gagnants avec des lots chouettes à la clé. Les résultats seront annoncés, début mai, sur le site de Réseau-Cétacés mais également sur les réseaux sociaux. La correction du quizz sera également publiée.

Lots :

1er prix : le diplôme « Ambassadeur des cétacés » + le coup de coeur de Réseau-Cétacés « Le livre extraordinaire des animaux des océans » + le DVD « Océans » + 1 badge Réseau-Cétacés.

Cerise sur le gâteau : l’enfant vainqueur du 1er prix fera également remporter le livre et le DVD à son établissement scolaire.

2ème & 3ème prix : le diplôme « Ambassadeur des cétacés » + le DVD « Océans » + 1 badge Réseau-Cétacés.

4ème & 5ème prix : le diplôme « Ambassadeur des cétacés » + 1 badge Réseau-Cétacés.

Tous les participants ayant obtenu 100% de bonnes réponses se verront récompensés du diplôme « Ambassadeur des cétacés ».

Important : pour les questions nécessitant de faire des recherches, nous vous invitons à utiliser le moteur de recherches Lilo. Ce qui vous permettra, en plus, de financer gratuitement les actions de Réseau-Cétacés.

Si vous connaissez le fonctionnement de Lilo, nous vous invitons à verser vos gouttes d’eau via ce lien

Si vous ne connaissez pas encore le fonctionnement de Lilo, nous vous invitons à consulter ce lien

Quizz

Pour toutes questions relatives à ce concours, vous pouvez envoyer un mail à info@reseaucetaces.org

Bonne chance pour ce quizz ! Prenez soin de vous.

Amitiés marines,

L’équipe de Réseau-Cétacés »

 

Catégories
Écologie

Adoption d’animaux malgré le confinement: la SPA provoque l’imbroglio

La SPA ne représente pas l’ensemble des refuges pour animaux, ni même la majorité. En faisant un accord de son côté avec le ministère de l’Intérieur, elle contribue à la division et à la confusion au sein du mouvement pour la défense des animaux.

À partir de ce 16 avril, il sera possible malgré le confinement d’adopter un animal dans les refuges si l’on a pris rendez-vous avant. Un animal ? Le ministère de l’Intérieur parle sur son Twitter et son Facebook des chats et des chiens seulement.

Et de quels refuges parle-t-on ? Le message du ministère de l’Intérieur parle de tous les refuges. Mais les médias diffusant l’information depuis plusieurs jours mentionnent un formulaire obligatoire disponible sur le site de la SPA, et de la SPA seulement.

La SPA n’a cessé de communiquer depuis plusieurs jours à ce sujet également, ne mentionnant pas les autres refuges ! Le formulaire d’adoption sur son site ne concerne d’ailleurs que la SPA.

Le communiqué du ministère de l’Intérieur du 11 avril 2020 ne parle également que de la SPA :

« Déplacements pour l’adoption d’animaux en refuge

Le 9 avril, la Société Protectrice des Animaux (SPA) a alerté le Gouvernement sur les risques liés à la saturation de ses refuges. Face à l’impossibilité pour les adoptants de venir chercher leurs animaux lors de la période de confinement, les refuges de la SPA pourraient être débordés et devoir refuser les animaux recueillis par les fourrières, avec pour conséquence de risquer leur euthanasie.

Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur, s’est entretenu avec le président de la SPA, M. Jacques- Charles Fombonne. Afin de remédier à cette situation, sur proposition de la cellule interministérielle de crise, il a été décidé qu’une tolérance sera accordée concernant les déplacements pour l’adoption d’animaux en refuge.

Afin de limiter les risques, des règles strictes devront être respectées :

-l’animal devra être choisi en amont sur le site internet de la SPA ;

– un rendez-vous précis sera fixé et le refuge de la SPA concerné émettra une attestation 
dématérialisée comportant l’horaire du rendez-vous ;

– en se rendant au rendez-vous, le candidat à l’adoption devra se déplacer seul et être muni, en plus 
de l’attestation délivrée par la SPA, d’une attestation de déplacement dérogatoire pour « motif familial impérieux ».

Ce dispositif entrera en vigueur à compter du jeudi 16 avril.

Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur, déclare : « Pleinement engagé pour la cause du bien-être animal, le Gouvernement a entendu l’appel de la SPA et nous avons eu à cœur, immédiatement, de trouver une solution responsable. Elle va permettre le respect des règles sanitaires et de sauver la vie de nombreux animaux. »

Il n’est pas ici parlé du type d’animal. Il est en tout cas bien parlé seulement de la SPA, avec ses 62 refuges. On voit comment la SPA se l’est joué solitaire, clairement dans le dos des autres associations… Et notamment la Confédération Nationale Défense de l’animal, qui regroupe 270 associations.

Et à côté de cela, il y a plus de 400 refuges indépendants !

Tout cela a provoqué des remous et finalement le député LREM Loïc Dombreval, un vétérinaire qui préside le groupe d’étude parlementaire « Condition animale » à l’Assemblée nationale, a modifié les mesures et élargi le périmètre associatif.

Sauf qu’on revient à la case départ, car qui connaît les refuges sait que les moyens manquent et qu’il n’y a bien souvent qu’une page Facebook gérée artisanalement… Et donc pas de moyen de fournir une attestation digitale. La Fondation 30 Millions d’Amis s’est à juste titre émue de cette question :

« Un cadre strict qui exclut les refuges ne disposant pas de site Internet pour présenter leurs animaux à adopter.

Contacté par 30millionsdamis.fr, le ministère de l’Intérieur affirme « ne pas avoir encore les réponses » à toutes les questions, notamment sur le problème des sites internet. Mais il planche actuellement sur le modèle d’attestation qui sera délivrée par le refuge. »

Et elle note, avec un grand sérieux en s’appuyant sur son expérience de soutien à 250 refuges :

« La Fondation 30 Millions d’Amis appelle à la plus grande vigilance ! Il conviendra de faire toute la pédagogie et la sensibilisation pour que l’on n’assiste pas dans les jours qui viennent à des adoptions « low-cost » de circonstance, de personnes confinées qui tout à coup souhaiteraient trouver une compagnie opportune, de personnes qui verraient dans cet animal adopté à la hâte un motif supplémentaire de sortie dérogatoire… »

La SPA de Belfort – qui ne dépend pas de la « SPA » (qu’on appelle dans le milieu de la défense animale la « SPA de Paris ») – a d’ailleurs pour cette raison refusé toute cette histoire d’adoption par internet.

La Confédération Nationale Défense de l’animal, de son côté, s’est réjoui de la mesure, mais a mis les pieds dans le plat par rapport à la SPA (« de Paris ») qui avait arrêté les adoptions, puisqu’elle a expliqué que le processus d’adoption n’avait jamais été interrompu de son côté !

« Le processus d’adoption n’avait jamais été interrompu puisque certaines de nos associations, depuis le début du confinement, avaient dématérialisé l’adoption grâce, par exemple, aux techniques de la visioconférence. La seule différence de taille était que nous préconisions que l’animal soit amené par nos soins, c’est-à-dire par des membres de l’équipe du refuge, nantis de protections individuelles et formés aux gestes barrière et à la distanciation.

Nous vous invitons à contacter l’association proche de chez vous pour connaître son protocole d’adoption. »

La SPA (de Paris) a comme on le voit agi seul, semant la confusion et il faut ici souligner le rôle néfaste de son président, Jacques-Charles Fombonne. Il se comporte comme le PDG d’une entreprise, montrant bien par son action son mépris pour l’ensemble du mouvement de défense des animaux.

D’ailleurs, Jacques-Charles Fombonne est un général de brigade de la Gendarmerie à la retraite, qui est tombé du ciel en juillet 2018 pour rejoindre la SPA… et directement en être le président.

Catégories
Écologie

Les arguments de la SPA de Belfort refusant l’adoption par internet

Voici le communiqué de la SPA de Belfort, expliquant pourquoi il est refusé la possibilité des adoptions par internet permise par le gouvernement. Qu’on soit d’accord ou non avec cette idée, il y a la des arguments très intéressants, de la part de personnes dévouées et profondément engagées pour les animaux dont elles s’occupent.

MEDIA ET ADOPTIONS EN LIGNE

Suite à toutes les informations qui circulent actuellement sur la possibilité d’adoption via un formulaire en ligne et des autorisations spécifiques, le refuge est saturé d’appels téléphoniques et de messages depuis ces annonces. C’est pourquoi nous souhaitons porter à votre connaissance le positionnement du refuge.

Cette pratique est mise en place en premier lieu par la SPA de Paris, dont nous ne dépendons pas et des SPA et refuges qui sont saturés depuis le confinement par un nombre très important d’abandons dont leur capacité d’accueil est arrivée à saturation.

Le refuge de Belfort n’est pas concerné par ce manque de places.
De ce fait, aucune adoption ne se fera par ce procédé, aucune adoption n’aura lieu avant la fin du confinement.

Il n’y aura aucune adoption sur rendez-vous ce n’est pas la politique du refuge, ni aucune adoption via Internet. D’ailleurs nous n’avons pas de formulaire en ligne avec signature électronique.

Une adoption est un acte posé et réfléchi qui demande de la part des potentiels adoptants, plusieurs visites (minimum 4) pour faire connaissance avec l’animal ainsi qu’une étude par les responsables de la situation personnelle et des conditions d’accueil avec parfois une visite pré-adoption de chaque futur adoptant.

Il n’y aura pas non plus d’euthanasies comme nous avons pu le lire. L’euthanasie n’est pas un acte banal qui peut se pratiquer comme çà.
Bien évidemment que nous trouverions une solution si le refuge venait à être surchargé, ce n’est pas le cas aujourd’hui.

Le refuge n’est pas non plus en recherche de Familles d’Accueil dans cette période de crise sanitaire.

Par ailleurs, nous recevons aujourd’hui une quinzaine d’appels par jour de personnes qui souhaitent prendre un chien le temps du confinement pour le ramener après !!!

Prendre un animal comme alibi pour braver les interdictions de sorties est inentendable et inadmissible et pendant que la personne répond au téléphone pour ce genre d’appels, elle n’est pas auprès des animaux. Un peu de sérieux et de respect pour les animaux SVP !!!

D’autre part, pour toutes les personnes qui prennent des informations sur tel ou tel animal qu’elles envisagent d’adopter, sachez que lors de la réouverture du refuge, vous ne serez pas prioritaires pour l’adoption. En effet, pour un animal nous pouvons avoir 5 voire 10 personnes intéressées. Chaque cas sera étudié. La recherche d’informations ne veut pas dire adoption.

Enfin sachez que tous les pensionnaires se portent tous bien, ils sont pris en charge de façon très satisfaisante avec beaucoup d’amour et de respect par chaque membre du Personnel, qui travaille, certes dans l’ombre, dans cette crise sanitaire majeure, mais effectue un travail formidable à qui l’on doit beaucoup de respect et de sympathie car ils prennent des risques tous les jours en sortant de chez eux, alors que l’on est à l’heure du confinement, pour venir s’occuper de chaque animal.

Merci de bien vouloir respecter la décision du Refuge. Par ailleurs, sachez que tout commentaire désobligeant qui dénigrerait le refuge suite à cette information sera systématiquement supprimé.

A DIFFUSER LARGEMENT MERCI A VOUS »

Catégories
Écologie

«Évitons une vague massive d’euthanasie: les adoptions doivent reprendre!»

Voici une pétition par les associations Ethics For Animals, Collectif Chats 100 % Stérilisation Obligatoire (607 associations et refuges), L’Arche des Associations (42 associations et refuges), One Voice, Solidarité Refuges, Convergence Animaux Politique (CAP), Collectif Pattes Mauves (69 associations et refuges).

Pour signer la pétition, cliquez-ici.

Voici le texte de la pétition :

« Évitons une vague massive d’euthanasie: les adoptions doivent reprendre !

En conséquence des mesures de confinement liées au COVID 19, les associations de Protection Animale et les refuges pour animaux se voient interdire de proposer leurs protégés à l’adoption.

Alors que la France est championne d’Europe des abandons (ce qui entraîne malheureusement l’euthanasie d’au moins 120 000* animaux chaque année), cet arrêt des adoptions a des conséquences dramatiques.

Lorsqu’un animal est abandonné sur la voie publique, il est le plus souvent confié à la fourrière dont dépend le lieu de capture. Le fonctionnement des fourrières est régit par l’article ci-dessous :

Article L211-25 du Code Rural :

I.- Lorsque les chiens et les chats accueillis dans la fourrière sont identifiés […] le gestionnaire de la fourrière recherche […] le propriétaire de l’animal. […]

A l’issue d’un délai franc de garde de huit jours ouvrés, si l’animal n’a pas été réclamé par son propriétaire, il est considéré comme abandonné et devient la propriété du gestionnaire de la fourrière, qui peut en disposer dans les conditions définies ci-après.

II.- […] le gestionnaire de la fourrière peut garder les animaux dans la limite de la capacité d’accueil de la fourrière. Après avis d’un vétérinaire, le gestionnaire peut céder les animaux à titre gratuit à des fondations ou des associations de protection des animaux disposant d’un refuge qui, seules, sont habilitées à proposer les animaux à l’adoption à un nouveau propriétaire. […]

Après l’expiration du délai de garde, si le vétérinaire en constate la nécessité, il procède à l’euthanasie de l’animal. […]

La crise sanitaire du COVID 19 survient dans un contexte déjà très difficile pour les associations de protection animale qui ont vu leurs subventions diminuer drastiquement, les dons et adhésions se raréfier, tandis que les abandons et actes de maltraitance sont en hausse constante. Jusque-là, la seule chance pour ces animaux rescapés était leur adoption dans des familles responsables, sélectionnées et suivies par les associations.

L’association Ethics For Animals, le Collectif Chats 100 % Stérilisation Obligatoire (qui représente 607 refuges et associations en France), l’Arche des Associations (qui regroupe 42 associations), One Voice, Solidarité-Refuges, Convergence Animaux Politique (CAP) et le Collectif Pattes Mauves ( qui regroupe 69 associations) veulent alerter les autorités et tirer de toute urgence le signal d’alarme sur une situation devenue catastrophique depuis le confinement. Les animaux abandonnés affluent, l’argent ne rentre plus et voilà que maintenant des animaux en parfaite santé et adoptables sont menacés d’être euthanasiés faute de pouvoir être pris en charge dans des structures au bord de l’implosion où la place et les ressources vont manquer. Ils seront les malheureuses victimes collatérales de la pandémie.

La note de service DGAL/SDSPA/2020-218 publiée par le ministère de l’agriculture, prévoit des mesures spécialement à destination des refuges afin de palier à cette crise en leur permettant le dépassement de leur capacité maximale d’accueil tel que le prévoit habituellement la loi, à condition de pouvoir garantir le bien être animal. Le problème ne sera pas résolu en entassant les animaux dans des cages ou en transférant les animaux entre des refuges déjà saturés. Cela ne peut pas être une solution pour ces animaux, même si elle est temporaire. Leurs conditions de vie s’en trouveraient fortement dégradées mais surtout, les refuges n’ont pas les moyens financiers d’accueillir plus d’animaux que ceux prévus ! Cela semble facile de mettre deux chiens dans une même cage mais moins de leur donner une gamelle pour deux. Plus la situation dure et plus les refuges arriveront à saturation et seront dans l’incapacité de prendre d’autres animaux, au risque d’assister impuissants à une vague massive d’euthanasies.

Pourtant en Belgique, des solutions sont mises en place pour que les adoptions puissent continuer malgré le confinement. Ces solutions fonctionnent car les adoptants sont au rendez-vous. Les protocoles sont les suivants :

  • les adoptions se font sur rendez-vous après un entretien téléphonique
  • espacement des rendez-vous d’au moins 1 heure
  • les rendez-vous sont interdits aux personnes âgées de plus de 65 ans
  • 2 personnes sont présentes lors d’un rendez-vous : un représentant du refuge et le futur adoptant
  • ces 2 personnes sont séparées par une distance minimum d’1,5 mètre et avant leur mise en présence, elle doivent se laver les mains et mettre un masque.

C’est cette solution que nous prônons pour les refuges et associations de France.

En respectant les règles sanitaires, en donnant une nouvelle chance à des animaux victimes d’abandons ou du décès de leur propriétaire, elle permettrait d’éviter des euthanasies massives. En allégeant la charge des associations et des refuges, elle éviterait des fermetures pour raisons économiques.

Les signataires de cette pétition demandent au Président de la République et au Ministre de l’Agriculture d’accorder une dérogation aux refuges pour animaux et aux associations de protection animale françaises afin que les adoptions puissent reprendre selon les règles édictées ci-dessus.

* données datant de 2016. Aucune information ne nous a été transmise depuis par le Ministère de l’Agriculture. »